mardi 21 avril 2020

De bois et de fer

Date = 04 août 2019
De bois d'abord, car les derniers seront les premiers... je n'en suis pas si certain que ça, mais faisons "comme si"
Pour garder la main, enfin, pour essayer...
Du tronc du cerisier que nous avons été contraints de faire démonter parce qu'il mettait la serre en danger lors de chaque coup de chien,
 ce tronc était creux sur une portion. J'ai tenté d'exploiter ce creux. Je ne suis pas entièrement satisfait, mais je crois que je possède une autre bille qui présente cette situation. Alors on verra peut-être.
C'est en tout cas une fois de plus l'oportunité de découvrir combien une pièce peut selon sa présentation, montrer des aspects différents. combien elle peut être diverse.


Il n'y a pas bien longtemps, les événements m'ont replongé dans le monde des couteaux...
Attention, une lame est souvent bien plus dangereuse qu'elle en a l'air. Surtout lorsqu'il est question de passion, s'il existe des crimes passionnels, il existe également des addictions passionnelles.
Alors voilà l' histoire : après la page en question, j'ai recherché, j'ai retrouvé d'autres couteaux que j'avais fabriqués à l'époque. J'en avais déjà présenté un sur un forum coutelier. Ses photographies ont disparu sur ce forum, mais je retrouve une illustration que j'avais glissée sur un forum de tournage
là, il est à son mieux, mais lorsque je l'ai découvert avec un de ses grands frères
il a obstinément refusé de sortir du fourreau. En cause des traces d'oxydation malgré un huilage de rangement : Cet acier d'obus aurait il  par delà le feu de la forge, le martelage, la trempe... gardé des éléments de son histoire qui le rendraient plus prompt à s'oxyder ?
Je n'ai pas de réponse. Le voici décoincé et soigné en première urgence




le grand frère, stocké dans les mêmes conditions a lui mieux passé les années
son acier ne vient pas d'un champ de bataille, c'est simplement de l'acier à ressort forgé et émouturé à la meule.
Dans les deux cas, manche (tsuka) et fourreau (saya) sont en buis. Les entrées de fourreau (koiguchi) sont en os comme les gardes des manches (fuchi) . Les Habakis sont en cuivre, l'un fabriqué avec du feuillard et le plus grand tiré d'un tronçon de tuyau domestique recuit.
Les Mekugis sont en bois exotique pour le petit et en bambou pour le grand. Voilà, vous savez tout, tout sur mes kaikens
et pour plus il n'y a qu'à suivre le lien.

Et puisque les couteaux sont tirés...
celui ci est le premier pliant.


 Il vient de loin, la queue a été battue sur un coupon de rail, qui assez curieusement provient de la gare de Vonêche...le destin ? le manche est en buis de sous le Château-Thierry et la lame qui n'a pas été forgée sort d'une lame de scie circulaire ramenée de Ténériffe (c'était avant la proscription de l'acier dans les avions). Condensé très hétéroclite témoin du début des années 70.
Et le temps z'est passé...

hout en ijzer
handwerk, deels oud, deels recent. Met geen andere ambitie dan het plezier om te doen

wood and iron
handicrafts, some old, some recent. With no other ambition than the pleasure of doing them

Holz und Eisen
Kunsthandwerk,  alt und neu. Mit keinem anderen Ehrgeiz als dem Vergnügen, zu tun

madera y hierro
artesanías, algunas antiguas, algunas recientes. Sin otra ambición que el placer de hacerlas.

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