dimanche 27 novembre 2016

Aubade !

nous avons eu l'aubade... une chorale se produisait sur le marché de Noël de la place Saint-Louis à Metz.
Mais ce n'est pas vraiment le sujet. Il convient de respecter la vérité toute nue (ou presque)
Alors, le sujet le voilà
le plan est au dos, mais si une palanquée de séminaristes perdus est en train de le consulter (ce plan) avouez que ça fera marrant...

Ce bon plan était à Metz, mais nous en parlerons en son temps.
Prenons les événements par le début :
Comme chaque année, nous avons rejoint Colmar. Pour se mettre dans l'ambiance des fêtes, pour faire des provisions. Pour les deux raisons.
Une petite mise en bouche d'abord
magret,cornes tranches de coing et de pommes, sauce échalotes miel et vin blanc.
blanc de poulet, échalotes, mix de champignons des bois, gratin au cantal, chiffonnade de céleri rave et panais.
... et honte sur moi, je ne me souviens plus très bien en quelle circonstance j'ai exhumé cette bouteille

une chose est certaine : on peut considérer qu'elle était à son apogée.

La météo était clémente et la promenade sur les marchés de Noël à Colmar était bien agréable



et même sans éclairage particulier on trouve de belles vitrines



le bonheur de passer chez Charles Schleret pour déguster et nous approvisionner et ensuite commencer le retour vers notre base...
Passage par la taverne Katz à Saverne où la timbale de volaille est toujours aussi délicieuse


et nous voilà à Metz.
Consultons le plan de la ville, le temps en est venu car dans la circulation assez importante de ce samedi après midi, par un accès qui nous est inaccoutumé et dans l'obscurité qui s'installe, Sabine a bien du mérite pour avoir remarqué ce panneau Decaux (et j'ai tout de suite senti ce qu'on pouvait en tirer)
Beaucoup de monde place Saint-Louis
et une rencontre de qualité dans une vitrine de la rue Taison
Nous avons repris le chemin du retour, il le fallait. Les contingences de la route nous ont encore démontré qu'il est bon de rester un petit enfant...

The relation of our annual trip to Alasace around a curious city map

La relación de nuestro viaje anual a Alsacia alrededor de un curioso mapa de la ciudad

lundi 21 novembre 2016

La tournée du laitier

Il y a quelques temps (quelques quand même...) j'avais entrepris de construire, d'essayer de construire un modèle de wagon transport de poche d'aciérie.
  Conscient qu'il ne s'agissait pas de type bien unifié de wagon mais de construction à la demande et même parfois de constructions maison, j'avais pour cela cannibalisé d'autres modèles
C'était momentanément à l'arrêt, je ne savais pas bien quel type de poche modéliser.
Mais, un autre type de transport de poche me tentait aussi. Le transport de laitier qui apparaît encore plus libre dans sa conception, j'en veux pour preuve que actuellement encore un fabriquant n'hésite pas à en faire un argument de vente :
We do slag pot – an oval pot where slag is collected from the furnace in grey iron casting.
Customized designs can be made as per the requirements of the buyer.

Slag pots are available with capacities of 30 – 1050 cubic feet. Finished weights range from 2.5 – 75 tons. Our facilities have the capability to cast pots in nearly every shape and style for a variety of mounting systems and methods of transport.

Donc... il existe une liberté certaine dans la forme du pot et par le fait dans la construction de son transporteur...
Je me permets donc de faire un modèle personnel. Seulement, je m'oblige à respecter la logique de fonction et la plausibilité de l'aspect.
Un premier point, si c'est pour évacuer le laitier d'un petit Haut-Fourneau, la production de laitier peut être estimée autour de 300 kg par tonne de fonte si on traite du minerais riche. Ce n'était généralement pas le cas pour l'époque qui m'intéresse 1960/1970 donc, tablons sur 500 kg ; avec une production de 750 tonnes de fonte journalière nous devons évacuer (et traiter) 375 tonnes de laitier par jour ? ce qui équivaut à une noria d'une petite quarantaine de poches à laitier.
Par blocs de quatre poches ça fait une dizaine de rotations par jour. C'est plausible pour un seul HF.

Donc, mon wagon porte poche de laitier pourra être porté sur deux axes, on s'affranchira des bogies.
J'ai recoupé le châssis créé pour le transport de fonte afin de reconstituer un châssis sur deux essieux (2 x 20T). En démontant les poutres longitudinales latérales pour en faire une grosse poutre centrale on arrive au châssis montré 
Pour la cuve, le "pot" je pensais en créer un, mais, par facilité (et puisque c'est logique et permis) j'ai transformé un modèle de poche à fonte en la modifiant sur mon tour à bois... le gros... si si faut le faire
reste à revoir les supports de la cuve,
j'étais sur le point d'oublier que les tenons en pivotant, roulent sur un galet, sinon ils vont escalader le support !
ouf... les galets sont simulés
Restait encore à oser, une petite recherche sur internet m'a montré que je n'aurais pas à rougir de cet essai. Ce ne sera pas un chef-d'oeuvre mais il existera aussi parmi d'autres créations.
Le bord de la cuve a été tourné et j'en ai profité pour créer l'espace destiné au débordement de la résine. 
On anticipe avec cette photo des éléments démoulés
et puisqu'on l'a démoulé il a bien fallu le mouler...

voilà les éléments, il faudra encore des détails : attaches, tampons, chaîne de tension pour le basculement de la cuve etc...
Le châssis et les supports de cuve sont assemblés (époxy, j'espère que ça tiendra)
du styrène de 0.5 mm simule la traverse de châssis (pour qu'on ait l'impression qu'il y en a un...
ces plaques sont aussi collées avec de l'époxy, parce que si la plaque est bien plane ce n'est pas évident pour les bouts d’assemblages alors, la résine accepte les petites irrégularités.

Nos wagons auront besoin de tampons. Pour les minéraliers, je puisais sans vergogne dans les tampons des EAOS donneurs de bogies, mais ici je n'ai jusqu'à présent utilisé que des portions d'empreintes. Les donneurs sont toujours "vivants"
Une solution, serait ce qui est disponible commercialement, mais, il y a de tout 
et tant qu'à faire pourquoi ne pas essayer de tout (ou presque tout) produire soi même.
Ici, au départ de petits clous laitonnés et de tronçons de gaine isolante de câble
et on commence à voir ce qu'on veut obtenir


Milk Run because the milkman in french is also the "slag" of the Blast Furnace
I continue here building a slag car N scale.

Milk Run porque el lechero en francés es también la "escoria" del Alto Horno
Continúo construyendo una coche de escoria a la escala N.

samedi 12 novembre 2016

On ne chôme pas pour un pont...

sur la lancée, le chantier continue :
c'est toute une équipe qui est à la tâche (surveillants compris)
rectification des soudures sur les plaques cuivrées qui maintiennent les rails au bout de chaque module
Remplacement des traverses qui ont été supprimées afin de placer correctement les éclisses
et nous voici à pied d'oeuvre pour placer la voie sur le viaduc proprement dit
Bien dans l'alignement, cette voie est provisoirement fixée par des (très) petits clous fichés dans les traverses
le rail parcourt maintenant la longueur du viaduc, les emplacements des éclisses qui ont été privés de leurs traverses par commodité, en reçoivent des toutes neuves
un convoi impatient se heurte aux têtes des clous...
Et la portion qui sera amovible est séparée

et pendant ce temps là...
on retrouve une vieille connaissance. On en reparlera certainement.

dimanche 6 novembre 2016

L'histoire ne repasse pas les plats.

Si fait !
Ce n'est pas que je veux prendre le contre pied de Céline que j'aime beaucoup (et qui mérite beaucoup mieux que l'image réductrice que les bien pensants ont donnée de lui).
Lui, pensait je crois qu'une seconde chance n'est jamais donnée et moi simplement je pense que les choses peuvent se reproduire, sans prétendre que le plat sera du même assaisonnement.
Pour revenir sur Louis-Ferdinand, je pense que ce bonhomme dans le fond avait bien plus d'humanité que ce que par une sorte de pudeur il ne voulait laisser paraître. Bien d'autres qui se démènent pour que leur grandeur d'âme apparaisse (au tout premier plan si c'est possible) n'ont en fait aucune charité et ne se préoccupent  que de leur image, que de leur carrière.
Ceci posé,suivez moi, suivez nous.

lors d'un épisode précédent , c'étaient les fruits de nos cognassiers (du Japon) mais, cette année ils faisaient vraiment piètre figure
alors, lorsque Sabine a vu des coings au marché, elle n'a guère hésité. Ici, la survivante du massacre donne une idée de la différence, il n'y a pas photo comme on dit.
Mais si !
je parlais de massacre et de fait ça a débuté ainsi


et de la même manière, tout devient clair à la cuisson


Mais, revenons aux dépouilles, elles vont se faire écraser, passer au chinois

et la pulpe récoltée sera cuite doucement et longuement au four laissé entre ouvert
J'ai dit doucement, c'est certain. Mais longuement... c'est peu dire ! Et le dimanche matin, le canard était toujours vivant, mais en plus la pâte de fruits était toujours molle et coulante.
En fait, il y en avait trop. Alors il a fallu la séparer et passer chaque couche à la cuisson

Mais, boudiou ça en valait la peine.

c'est une friandise sublime.