lundi 28 mars 2016

C'est quand le fer est chaud...

oui, c'est vrai.
Alors aujourd'hui, pas de coulée, j'ai fait progresser un peu le châssis  que j'ai entamé hier.
Après vérification, il était un peu plus long que prévu, alors, j'ai recoupé l'excédent.
Bien pratique le petit banc que j'ai confectionné hier, il permet de maintenir facilement ce petit ouvrage
Mais, ne pas oublier que c'est un jour férié le lundi de Pâque. Alors, la cantine était en fonction :
 - Avocat et crolles de saumon fumé
 - wrap d'omelette au saumon fumé et ricotta
 - potée aux brocolis, cantal et crème avec lambeaux de saumon fumé chauds
 - petite salade de doucette (toujours prélevée dans la nature environnante
 - pâte non levée (on est traditionalistes)
 - Savagnin du Château de l'Etoile
et après l'appel de la sirène, atelier : pose du train de roulement, enfin tâtonnements et essais.
Ça tourne, mais j'ai du donner du passage aux boudins des roues qui sont vraiment démesurés
et voilà, y a plus qu'à continuer dans cette voie

peut être que demain ?

running over two days, the relationship of the construction (start) of a N gauge crude iron car
I hope to get a result

extendido durante dos días, la relación de la construcción (inicio) de un coche 1/160 siderurgico para arrabio
Espero conseguir un buen resultado
tal vez mañana?

sí, mañana ... de hecho, fue el día antes de ayer

et un petit peu après un petit peu, l'ouvrage avance.
En ce premier jour d'avril, l'ébauche commence à s'étoffer
voici la tête qu'elle a
la caisse est complétée, prête pour une empreinte.
La suite du programme : couler une épreuve, enlever sur celle ci les parties qui ne sont présentes que pour faciliter moulage et démoulage et ajouter tampons et attelages (les boîtes sont présentes)
Il faudra encore détailler la poche et créer les supports à fixer au châssis. Reproduire ces éléments par empreinte et passer à la finition et à la peinture...

dimanche 27 mars 2016

reprendre le fil

oui, mais la matière icono n'est guère abondante.
Voici un os à ronger, il faudra encore attendre
reprendre tous les fils... j'ai parlé à plusieurs reprises d'un wagon,
il était en attente.
Il l'est encore, mais il existe maintenant. Il est sorti du moule il n'attend plus que ses bogies, sa peinture, ses tampons... des détails quoi.
Ce n'est sans doute pas tip top, mais au moins il existe et c'est un modèle qui n'est pas commercial
Il y a bien entendu des retouches à faire à chaque exemplaire

des bulles à obturer avec les moyens du bord (il faudra que je trouve tout de même du mastic Tamya ou similaire)
mais, si du travail reste à faire, cela n'empêche pas de penser à un autre...

et dans les moments que me laisse la coulée continue,
je rêve.
Je rêve et je me documente, je vais sans doute enfin me lancer dans une construction personnelle.
Dans la mesure d'une disponibilité raisonnable en place pour l'accueillir je pense à une usine sidérurgique (suggérée, réduite, étriquée) qui n'était pas loin de chez moi. Elle a disparu et je regrette de n'avoir pas à l'époque tiré des tas de photos. Les regrets n'apportant aucune documentation, c'est vers le web que je me suis tourné.
Et ça cogite...
Au nombre des inconnues, il y a bien entendu les wagons. Les wagons spécialement dédiés, car il y avait un Haut-Fourneau ET une aciérie. Donc la fonte devait bien rejoindre les convertisseurs. Donc des wagons poche ont été utilisés.
Lesquels ? Pas de photo, mais je me suis rendu compte que ce genre de matériel était souvent bricolé sur place alors j'ai étudié un modèle absolument personnel qui est plausible (il y a là du Cockerill, du Hainaut-Sambre mâtiné d'un peu d'ARBED et même de SMK)

J'ai commencé et on verra bien, on fera "en allant" comme le dit un ami suisse
c'est pas gagné mais c'est en chemin

mercredi 23 mars 2016

extraction difficile

Qu'on ne se méprenne pas, ce n'est pas habituel d'utiliser une palette à crêpe dans un rôle de periotome.
Mais la fin justifie les moyens et on peut vérifier sur la photo que tout y est... entier.

Boudiou que c'était dur, mais j'ai l'espoir qu'avec l'aide de la cire de démoulage, les épreuves seront plus faciles à récupérer...

Pour comprendre cette situation, il nous faut revenir un peu en arrière et détailler la prise d'empreinte de l'élément vertical des piliers.
Cette empreinte est verticale et il a fallu construire un coffrage de maintien
L'élément est positionné dans ce puits et le silicone est coulé
La difficulté était donc attendue à cause entre autres du léger relief présent au fond de l'empreinte.
Croisons les doigts pour la suite
Edit en date du 25 mars :
Hier j'ai été chercher de la résine et j'ai pu continuer les coulées (une histoire de coulée continue en quelque sorte)... et bien, les épreuves en résine s'extraient plus facilement. Seul petit bémol, il y a deux angles qui ont tendance à retenir les bulles, ils sont tout au fond de l'empreinte donc d'un accès difficile mais ce n'est pas vraiment grave. Je ne pense pas que cela se remarque bien sur la photo

et cela mis à part ?
La nature sent le printemps, j'ai rencontré une aubépine qui montre ses premières fleurs
la grande mare des Hazottes est bien pleine, ça va être un plaisir pour les batraciens
et au retour, j'étais attendu.
J'étais à plus de deux cents mètres, mais je suis certain qu'il me savait. J'étais dans son vent...

the impression of the last element is completed.
removal of the model was difficult...
Springtime's precursors seen on a walk, and my cat in ambush at the corner.

la impresión del último elemento se ha completado.
la extracción del modelo fue difícil ...
precursores de la primavera vistos en un paseo, y mi gato en acecho en la esquina.

samedi 19 mars 2016

Lesse is not mort

Ou quelque chose comme ça. 
Disons que la Lesse sans être une rivière recommandable pour la baignade, recèle encore pas mal de vie...
C'est ce que nous avons appris ce matin lors d'une promenade découverte organisée dans le cadre de la journée de l'eau.
Le Lesse, elle, débitait pas mal sans être vraiment en hautes eaux. Elle était froide.
Dehors il faisait froid aussi mais nous avons découvert des choses : au sujet des castors par exemple.
Ils sont présents et même bien présents, pour preuve cette hutte
elle est construite de la même manière que le sont les barrages : par une accumulation plus ou moins raisonnée de branches tapissées d"autre chose. Lorsque le niveau de l'eau était plus haut (il y a encore quelques jours) elle devait être aux trois quarts immergée.
Ce niveau nous est donné à peu près par les traces profondes laissées sur les arbres voisins. Le castor préférant travailler le cul dans l'eau et utiliser celle ci pour le flottage ; pas idiot le castor.
Pas de barrage, je ne vois d'ailleurs pas comment ils cohabiteraient avec les hordes de kayakistes qui parcourent la Basse-Lesse dès qu'il fait un peu beau. 
Mais, ouvrant au ras de l'eau, un gîte (provisoire sans doute)

Dans un autre domaine, mais sur les berges aussi, la découverte de la Gagée des prés, une petite fleur jaune au bout d'une petite plante bulbaire genre lys. Discrète, mais très jolie.
et nous avons terminé le parcours avec une petite démonstration de la méthode avec laquelle est évalué l'état de santé de la rivière : disons que c'est basé sur la présence statistique de micro (ou mini) organismes dont la sensibilité est variable d'une espèce l'autre.

Découvert aussi, mais pas sur les berges mêmes, non, au bord de la route de Rochefort à Ciergnon, un sympathique restaurant (du même nom)
Pas de photo des escargots à l'ardennaise (champignons, lardons et crème) en bataillons de douze et délicieux. Mais voici le magret sauce au miel et poivre vert de Sabine
Cuisson impeccable et la sauce à l'avenant...
et mes rognons de veau grillés avec une béarnaise (délicieuse aussi)
le vin est servi au verre. J'ai oublié de demander confirmation, mais il m'a semblé que c'était quelque chose du Sud; Grenache et sans doute un peu de Syrah ?
Cuisine très bien faite et service agréablement détendu par le patron homme orchestre
Adresse à retenir... 

We have learned things about beavers, and we discovered an excellent restaurant

Nosotros, hemos aprendido cosas acerca de los castores, y descubrimos un excelente restaurante

samedi 12 mars 2016

Vues sur la Snaye et symphonie de bandes au bord d'elle...

Dans l'état où on le découvre ici, le module 12 nous dévoile son relief  de papier kraft encollé sur un lit de bandes cartonnées qui est tendu lui même sur le squelette en bois dont on se souvient.
L'occasion de vérifier si les constructions moulées sont en concordance avec la charpente.
Et c'est ce que tend à prouver ce portique et cette voûte maintenus en place par une auguste main
par un prompt travail d'équipe, les deux modules ont été couverts de bandes plâtrées, ce qui leur donne un très agréable aspect hivernal

il n'y a bien sûr pas de photo live de ce travail sinon celles que des spectateurs auraient eu la bonne idée de faire. On avait tous les mains dans la farine...
on avance on avance on avance comme le chante Souchon.

work continues on the banks of the Snaye creek
we just layered the plaster strips

se sigue trabajando en las orillas del rio Snaye
acabamos disponemos en capas las tiras de yeso

mardi 8 mars 2016

Silicone vallée

Il y a une bonne semaine, je publiais ici une petite photo pour objectiver le travail de modélisme en progression . Par la même occasion, j'écrivais : ...on pourra prendre les empreintes...
On a commencé.

c'était autant débuter avec quelque chose de déjà connu, un portail avec un beau cintre.
J'ai d'emblée pensé à être économe et ne pas utiliser du silicone là où il n'était pas nécessaire.
Ce qui explique la présence des volumes de remplissage qui laissent toutefois des brides de résistance.
Voilà, c'est coulé
et c'est démoulé au moment où j'écris. On y reviendra.

L'étape suivante, c'est une autre paire de manches. J'aurai deux moulages verticaux et je me pose des questions quant à la résistance à la déformation. Pour le démoulage aussi...
Voilà en trois photos le résumé du moulage de la voûte
Je crois qu'il est nécessaire de donner quelques détails :
Le coffrage pour éviter que l'empreinte ne prenne du ventre se passe de commentaire, c'est soutenu de tous côtés.
J'ai ensuite coupé la voûte qui était toujours en forme de tube. C'est là que j'ai eu un petit coup au cœur, au moment où la lame de la ruban a eu terminé son premier trait, il y a eu une petite secousse dans mes doigts. En une fraction de seconde j'avais compris.
Le plastique Kibri soigneusement cintré, bien entaillé sur le revers, depuis quelques temps encollé sur son tube en bois, ce plastique avait contre toute attente gardé une petite réserve de ressort et le trait de sciage s'est ouvert de deux à trois millimètres.
Cela signifie qu'il n'y a plus concordance parfaite entre le cintre et cette voûte. Et de fait il y avait un bon millimètre de plus à la voûte...
J'ai de suite pensé à un éventuel moyen de pallier à ce problème : l'empreinte est assez souple pour lui rendre la bonne mesure en glissant deux petits cartons de chaque côté de son support extérieur. On verra bien, il faut de toute façon avancer.
Alors on coule

Pour le démoulage, cela a posé quelques difficultés, mais au final, le modèle est sorti intact.

Le moment est venu de parler d'autre chose.
J'avais il y a un bon mois fait quelques expériences malheureuses avec la résine polyuréthane. Un spécialiste en la matière m'avait laissé entendre qu'un des composants était sans doute mort et je trouvais que c'était une matière bien aléatoire, j'avais décidé de couler les éléments en plâtre dentaire, c'est un matériau beaucoup plus prévisible.
Restait toutefois la voûte de jonction entre les modules, le plâtre avec sa rigidité inflexible n'y était guère indiqué et je conservais une idée de résine...
Lorsque je m'en suis ouvert au fournisseur de la résine, ce dernier m'a engagé à bien contrôler tous les paramètres et à travailler bien rigoureusement.
Alors, j'ai repris ma copie, et en contrôlant très précisément le rapport des composants, en allongeant le temps du mélange et en n'essayant pas de multiples coulées, j'ai obtenu de bons résultats avec ce lot de résine qui m'avait déçu
Les essais ont été fait sur un moule de wagon qui est visible sur la deuxième photo de cette page et qui est la suite de "c'est avec du vieux qu'on fait du neuf"
on en reparlera car ce wagon prend belle tournure (à mon avis du moins)
J'ai donc fait une coulée de la voûte en résine (colorée avec de l'oxyde de fer) et le résultat du point de vue de la tenue est très satisfaisant

juste un petit souci, il existe une différence de 1 mm entre les faces avec mon bidouillage des petits cartons. 
Une face est parfaite et l'autre pas...
On en parlera collégialement pour décider de la suite, mais je pense que, en maîtrisant ce jeu des cartons ou même en s'abstenant de les utiliser on peut s'en sortir car la résine possède une certaine souplesse et elle doit pouvoir résister à un cintrage de 1mm sans poser de problème.
Sujet à suivre (ainsi que ses annexes)

work about the Viaduct Thanville continues...
the last photo I did show here consisted of all the elements which I have to take the imprint
This work is in progress
I also explain my past troubles with the polurethane resin. This problem is solved by a rigorous execution
to be continued

el trabajo sobre el viaducto Thanville continúa ...
la última foto he hecho espectáculo aquí consistió en todos los elementos que tengo que tomar la huella
Este trabajo está en progreso
También explico mis problemas anteriores con la resina de poliuretano. Este problema se resuelve mediante una
ejecución rigurosa
continuará

édité le 10 mars au soir :
Puisque les modèles en résine ont l'air de ne pas mal se comporter,
puisque beaucoup de pièces devront être produites,
puisque c'est une bonne occasion d'essayer de teinter cette résine (la couleur chocolat obtenue avec l'oxyde de fer me laisse sur ma faim...)
et puisque j'ai mis la main sur un sachet d'ocre rouge que j'avais acheté à Pezenas et que j'avais un peu perdu de vue...
voici ce que ça donne. L'ocre est ajouté au pif car la quantité étant inférieure au gramme, ce n'est pas commode pour la mesurer.

dimanche 6 mars 2016

...iedereen gaat naar de sloot.

ouais... mais pas tout de suite. Da's nie zo zot !
C'est sans doute compliqué de parler de cette photo, un selfie à l'aveugle sans pénible jeu de mots.
On va essayer :
Samedi, nous avons fait notre petit pèlerinage à Paris, pas à ND, non, à la rue de Montreuil, à la Ravigote pour être précis. Nous avions des projets de bouffe et en fin de compte, nous avons fait confiance au menu du jour. Grand bien nous en a pris, Sabine pour l'entrée avait choisi une fricassée de pieds de moutons (les champignons) et moi les ravioles à la crème d'ail (que je connaissais déjà) et en mélangeant les deux on a découvert un couple épatant. La suite : une cuisse de volaille crème et ail et pour moi un fondant de bœuf aigre-doux, cette suite est resté dans le ton. Pain perdu et mousse chocolat (maison bien sûr)
Et le vin ? un Morgon de chez Charvet généreusement compté à la ficelle était lui aussi au top.
Quel rapport ? Aucun, c'est une digression simplement pour dire qu'à la librairie du Louvre * j'ai feuilleté un très beau livre sur Pieter Brueghel, j'avais encore les images en mémoire et voilà-t'y pas que ce dimanche, Sabine m'emmène visiter une exposition à la Maison de la Culture de Dinant.
 Le sujet : La mode médiévale revisitée. C'était très intéressant et on va en reparler, juste encore quelques mots pour dire qu'il y avait des vêtements et des couvre chefs qu'on pouvait essayer.
On aura ainsi tout compris et on va pouvoir montrer quelque photos de cette exposition commentée magistralement par une historienne passionnée par son sujet.
flamboyante entrée en matière, cette robe composée d'une multitude de coupons de récupération occupait le centre de l'espace; une promotion méritée

autre vedette des lieux, composée de parties de jeans, toutes confondues en un savant mélange


même des fines bandelettes tricotées

comme on peut remarquer, il y avait aussi les parures dont ce magnifique diadème qu'on voit en situation sur la photographie dans la vitrine.




et pour terminer dans le ton où on a un peu commencé
rien à voir avec la mode médiévale ?
si si lorsque j'aurai expliqué que ce confit valait bien celui que nous mangeons au bord du Lot à Cahors
ne manquait que le pont Valentré
souvenirs encore...

* ici, une petite remarque s'impose : il y a longtemps que nous ne sommes plus allés à la librairie du Louvre, à cause des files occasionnées par les contrôles antiterroristes. Dans la balance, le temps que nous perdrions pèse plus lourd que le plaisir que cela nous apporterait.
Samedi, il n'était pas dix heures et la file était raisonnable. Lorsque nous sommes passés, le préposé nous a invités à ouvrir les sacs, et Sabine en présentant le sien lui a dit innocemment : y a qu'une pomme.
Le gars n'a pas sourcillé et a dit : c'est bon.
Moi j'avais sursauté, sait il le mal que peut faire une pomme dans les mains d'une femme ? Non, il ne savait pas.
Il ignorait que dans la panoplie des armes de destruction massive on n'a pas encore inventé mieux .
Inconsciente humanité. 

This Sunday, we visited an exhibition about medieval clothing
Some pictures and title (in Flemish) after a painting by Pieter Brueghel: The Parable of the Blind

Este domingo, nos han asistido una exposición acerca de la ropa medieval
Algunas imágenes y título (en flamenco) después de una pintura de Pieter Bruegel: La parábola de los ciegos