jeudi 30 octobre 2014

Commémoration

on se souvient ?
pulp friction
nous avions déjà sorti un pot de confit dont la fermeture nous semblait douteuse.
L'occasion d'un cassoulet et d'un confit avec des cèpes.
Il était temps de revenir sur le sujet, alors, découverte de ce qu'est devenu le cou farci et les petites saucisses de canard...
Jugez de l'aspect (engageant) nous avons jugé le reste. 


et la crème arrive quand l’œuf est terminé...

mardi 28 octobre 2014

Bruxelles ma belle...

Besoin d'un peu d'air de la ville. On y est allé en train, c'est devenu une habitude.
Beau temps sec. L'occasion de tirer quelque photos
de manger au Strophilia, de s'acheter un jamon serrano dans le sud de la ville, et de faire les bouquinistes
... de constater à cette occasion
que la béatification est tout de même dévaluée de plus de 70% face aux plaisirs des sens.

Abstract :
about a trip to Brussels 
and recognition of the value difference between holiness and ...

lundi 27 octobre 2014

La vie et rien d'autre

Troisième tentative pour produire une forme dérivée du cristal de Flavio Poli.
Dans cette version, je vais essayer de garder la partie sortante du col comme dans la pièce d'origine.
Sakura m'a appris qu'il n'est pas nécessaire de chipoter sur plusieurs axes (ça ne peut qu'apporter des problèmes si les axes ne sont pas rigoureusement définis)
pour résumer la méthode, je reproduis un dessin rapidement esquissé pour visualiser le problème)
voilà à quoi ça ressemble au départ. Oui...ce n'est pas vraiment le schéma, mais c'est dans l'esprit.
et après avoir suivi la marche prévue sur le schéma on voit la forme qui se précise.
à suivre comme souvent

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et un peu de bonne humeur tout de même. C'est sans le chercher vraiment mais la fréquentation des forums et autres, le web-glandouillage pour l'appeler par son nom nous apporte tout de même des moments merveilleux.
Je ne sais plus pourquoi, je me suis penché sur une recherche au sujet des briquets et parmi les pages consultées, il en est une où l'intervenant en trois lignes seulement lâche de longues rafales de fautes d'orthographe pour terminer sur cette constatation (exempte d'erreurs):
Etant donné que j ai pas eu mon bac je vais avoir bcp de temps en septembre.

Et que c'est pas fini...
Quelques interventions plus bas qu'est ce que je trouve ? Qu'est ce que je trouve ?
Un briquet modèle "Jeanne d'Arc"
flambant d'à propos non ? J'ai encore beaucoup à découvrir...
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et tant qu'à faire, encore une petite photo:
On se souvient sans doute, il y a quelques mois, une page de ce blog était consacrée aux  divers sacs  que sabine a commis (ne dit'on pas aussi mettre à sac ?)
Celui ci est sans doute un peu... interpellant, mais pour couper court je dirai qu'il est pratique et économique
juste, si elle le pose sur le siège voisin dans le métro, un contrôleur est il en droit de réclamer un titre de transport pour ce sac , et a t'elle le droit de le poser sur une place réservée ?

Abstract :
first steps for a new piece Flavio Poli style
and some jokes.

dimanche 26 octobre 2014

Jours sombres

Sombres parce que Kanji nous a quitté
Il est arrivé en décembre 2007

il est parti en octobre 2014

bien que c'était un peu prévisible, c'est pas facile...

mardi 21 octobre 2014

Des salades...

 _ ça fait combien de temps ?
 _ ça faisait quelque temps déjà qu'on en avait mangé...
 _ non, ça fait combien de temps ?
 _ houla ! ça fait un bail...

Oui, ça fait un bail que la salade fait partie de notre histoire.
Comment est elle arrivée ? C'est comme pour beaucoup d'autres découvertes, c'est un rien brumeux. Mais on peut toutefois précisément dater son arrivée sous la forme que nous lui connaissons.
Elle est revenue avec nous des vacances passées dans le Lot en septembre 1979.
Elle est donc d' importation, encore que suite à des discussions avec des gens de chez nous (les Ardennes) les bons vivants locaux savaient. Ils ont même apporté leurs améliorations, suivons un peu le cheminement.

Le 26 septembre 1979 nous découvrons Saint-Cirq-Lapopie. Le patelin n'était pas ce qu'il est devenu,  bien des choses ont changé. Nous dirons : ont évolué.
On n'y trouve plus que très difficilement une place pour laisser la voiture, de nombreuses maisons ont été rénovées, c'est bien. Le vieux tourneur de robinets n'est plus là, c'était une des raisons de notre visite en ces temps...mais passons et revenons à notre salade.
Nous avons sous la treille, sur une nappe à carreaux rouges,  découvert une salade de scarole avec des lardons, des tranches de saucisson sautées, des ronds d’œuf durs des pommes de terre également sautées, des petits cubes de fromage...
Nous avons pour habitude de reproduire à la maison ce qui nous a plu ailleurs. Et ça a commencé ainsi
Des discussions avec des patientes, fermières retirées des vaches, mais ayant gardé un solide sens de ce qui est bon, on apporté la crème.
La crème, elle est toujours là, fermière, épaisse, j'aurais tendance à écrire française car en Belgique elle n'a pas fort cours. On lui préfère une crème plus fluide qui accompagne bien le café mais ne fait pas son office dans la cuisine des sauces.
La crème en place a vu arriver un autre émigré du Sud-Ouest, le magret, fumé ou confit , mais le confit, c'est une autre histoire.
Les simples lardons sont devenus des lardons de lard fumé. Meilleurs. Je ne me souviens plus si l'ail faisait partie de l'original, certainement, mais il a consolidé sa place en affirmant à chaque fois sa race qui fixe le détail : Beaumont...Lautrec...Drôme...Arleux...il y a des nuances.
Lors d'un passage dans le Tarn, nous avons rencontré à Verdalle la crème que nous utilisions, avec en plus des quartiers d'agrumes (que nous n'avons pas adopté)
Le déglaçage de la cuisson des lardons a évolué aussi, nous ne jurons plus maintenant que par un déglaçage au vinaigre de Jerez (si vieux c'est mieux)
Nous avons bien sûr ajouté à l'occasion des foies de volailles, des gésiers, ou autres... mais ça ce sont les variantes selon la disponibilité. Une constante c'est l'accompagnement par des pommes de terre sautées à la graisse de canard (c'est ce qu'il y a de mieux) et la présence d’œufs pochés qui ont avantageusement remplacé les œufs durs, des cerneaux de noix et si possible des morceaux de cantal (de l'entre-deux c'est parfait)
C'est l'histoire de la salade, de notre salade...et puis il a l'histoire du filet mignon. Mais ça c'est pour une autre fois.

Toute cette (longue) histoire pourquoi ?
Parce que hier, reproduisant la promenade par monts et par vaux, nous avons découvert dans un champ en éteules de superbes bouquets de mâche (doucette, oreille-de-lièvre, ce que vous voulez...) oui, je n'ai pas dit plus haut qu'il n'y a que la scarole. La mâche, le pissenlit, la barbe de capucin, l'endive (et la frisée des Français et le chicon des Belges) toute salade qui a du goût quoi...
Bon, on va terminer par un grand merci à la Nature, ce serait stupide de se passer de ce qu'elle nous offre.

et ça tourne toujours ?
ça tourne
Abstract :
about the story of our "salade"
following the discovery of wild "salad"

vendredi 17 octobre 2014

Par monts et par vaux

Mardi 14 octobre. Un peu de cyclo.
Au départ j'étais un peu réticent, en général on roule au long des chemins de halage ou lignes de chemin de fer aménagées. C'est relativement plat.
Sabine qui depuis quelques jours a pris l'habitude de faire un circuit dans le voisinage est arrivée à me débaucher de ma pièce en cours. On comprendra donc que je prends un peu de retard.
Il faisait beau, même un peu chaud (toute proportion gardée) alors on a un peu roulé sur des chemins de traverse. Peu fréquentés, même très peu, c'est beaucoup plus agréable.
C'est fou ce qu'un territoire paraît plus grand et plus complexe quand on entre dans son détail. Une surface de maximum deux mille mètres sur mille autour de laquelle on passe d'habitude en voiture, on la croit à peu près plane. non, elle est entaillée de deux vallées, petites mais bien marquées, on passe dans le voisinage d'une mare toujours en eau, on la connaît, mais on ne savait pas jusqu'aujourd'hui vers ou partait son excédent. C'était pas l'Amazonie, mais c'était bien plaisant.
Quelques photos.





on y reviendra...j'ai écrit on y reviendra...
 La pièce à peu près terminée, je cherchais comment la présenter. Éternel problème avec les pièces qui ne se posent pas naturellement.
Son aspect m'a rappelé (à peu près) une pièce que j'aime beaucoup pour son esthétique et sa simplicité
Aussi sans vergogne, j'ai un peu copié la présentation de Lynne Yamaguchi.
Et voilà comment on en arrive à Sakura ce qui en japonais signifie cerisier.

Abstract :
a little interlude. a small cycling in the area around our house ... 
and finally the presentation of the waiting piece

samedi 11 octobre 2014

Rame, rame,...

Rame, rame, rameurs ramez...
Hé oui souvent on rame. C'est ce à quoi je suis occupé pour l'instant. Enfin en dilettante, l'Amérique c'est pas demain...
Après avoir réalisé un bol avec le bord éversé sur une demi-circonférence (inspiration à partir d'un cristal de Flavio Poli) je gardais l'envie de refaire en accentuant l'effet. Je viens de me lancer dans un essai.
C'est toujours ainsi, il vaut mieux se dire que c'est un essai de telle façon on a une excuse quand on rate (l'essai)
Si on essaie de faire un bord plus important, on a moins d'espace pour trafiquer le passage bord-en-haut/bord-en-bas et si de surcroît on rétréci le pertuis...alors...on rame.

Bon, on va cesser de gémir et on va récapituler:
J'ai pris un bout de cerisier qui traînait (si si) je dois avouer que j'escomptais un fil un peu contrarié vu la présence des nœuds. En réalité tout ce que j'ai obtenu, c'est la démission d'un nœud mort.
 On considérera ce trou comme décoratif.
sous l'épaulement, j'ai gardé une "certaine" épaisseur de bois pour avoir la matière pour sculpter. En fait je désirais par tournage arriver à faire un creux "à rétro" plus marqué.Mais l'ouverture n'acceptait pas le passage de la tête du Munro complètement repliée. Le petit Kelton vibrait trop et son frère plus âgé n'a pas la courbure suffisante.
Il faudra donc forger une tête à creuser avec un retour presqu'en épingle à cheveux que je pourrai mettre dans ma porteuse de 19 (on en parlera plus loin) en attendant, on commence à dégager,

samedi 11 octobre
petit à petit, ça s'arrange. Les dimensions ne facilitent pas l'exercice, mais c'est un bon (exercice).
 La base facilite le travail et permettra de remettre au tour

voilà où on en est, ça sèche, ça se déforme. Ça fend même
on va attendre un peu, on reviendra sur le sujet.

Abstract :
after a trial of a piece that looks like a vase by Flavio Poli (Murano) 
I repeat the experiment. But the small opening does not facilitate the work.

dimanche 5 octobre 2014

Grillade (indoor)

insensiblement, le soleil passe plus bas. Par ce fait, il pénètre plus dans l'habitation et permet des éclairages particuliers.
l'occasion de garder un souvenir des rakus en rouge et gris que nous avons trouvés sur le marché de Felenne.
C'était hier, samedi 4 mars et il (le soleil) est resté bien présent tout au long de la journée. L'"occasion" de passer encore une fois la tondeuse... et aujourd'hui, on ne sait pas très bien par où il (le soleil) est passé.
Pas vu pas pris.
Journée totalement maussade arrosée tout au long...
J'ai mis un peu d'ordre dans la cave dans le courant de la semaine qui précède. Ce qui se traduit par un petit tas de chutes de bois à gérer. On avait prévu de faire un bon feu pour griller quelque chose (le temps s'y prêtait bien)
et ce quelque chose, c'est un pelé-roulé. Nous avons déjà rencontré ce plat dans ces pages, j'ai même résumé la recette.
Ici, c'est la première fois que la cuisson se fait au grill (sinon, four ou casserole)
et ce n'est pas mal non plus.

mercredi 1 octobre 2014

je t'écris de la main gauche

Je reprends ici un titre que j'ai déjà donné (il écrit de la main gauche) là je parlais de Blaise Cendrars qui n'avait plus guère le choix ayant laissé la droite du côté de Souchez en 15

Je voudrais toutefois rendre à César.
C'est parce qu'elles chantent dans ma tête que je transcris ces paroles d'une chanson de Danielle Messia

Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l'ai toujours cachée

Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir...
...
...Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre elle n'est pas prête
Pour le pouvoir n'est pas douée
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vue que je recouvre
Pour les sentiers égarés

On prend tous la ligne droite
C'est plus court, ho oui, c'est plus court
On voit pas qu'elle est étroite
Il n'y a plus de place pour l'amour

Voilà. Justice rendue. Pourquoi parler d'écriture ?
Dans le forum de l'AFTAB un sujet a touché aux stylos. Il s'agissait de beaux stylos, avec une ligne, une personnalité. Bref ça me plaisait.
Quelqu'un a émis cette opinion :
...je voudrais que ces connecteurs soient le plus possible recouverts par le bois;
  il y a toujours trop de métal !


Et c'était vrai, les beaux stylos étaient fermés. Encapuchonnés.
Car le problème surgit lorsqu'on présente le stylo ouvert. Le stylo en position d'écrire.
Là, tout le charme s'envole et ne reste plus que de la plomberie.
Je ne vois guère que deux solutions :
 - fileter très finement le bois pour avoir le même assemblage que les grands noms produisent
 - choisir l'assemblage par friction (je me souviens des Parker 17, 21 et 51; dans le capuchon, deux ou trois très petites lamelles font serrage. Bonjour la fragilité du capuchon, et bien entendu cela risque de faire trace sur la partie bois recouverte, mais c'est ça ou les écrous de 20 )
Bien sûr tout ceci n'est qu'un avis dicté par une sensibilité personnelle (mais sans doute partagée)
Je ne suis guère sensible à l'aspect massif d'un gros Montblanc, ma préférence irait plutôt vers les formes épurées comme le mythique Pilot Myurex ou le Sheaffer Legacy (ou les trois Parkers cités plus haut).
 Mieux, c'est un calame.
De même pour les couteaux, si je porte un suisse pour sa polyvalence, je me sens plus attiré par la forme d'une navette de Jacques Mongin
nous ne sommes pas très éloignés là de la feuille de sauge solutréenne...

Mais, chacun fait son lit comme il se couche. Sabine voue un culte au crayon... c'est plus économique.

Comment diable en est on arrivé à parler de ces stylos ?
Je pense que cela dérive finalement d'un petit travail que j'ai entrepris  dans ma cave/atelier :
A l'origine, la découverte d'une fuite sur la conduite d'air comprimé. Pas trop urgent vu que ce n'est plus utilisé au professionnel, mais quand même...et en plus c'est l'occasion d'aménager quelque chose pour disposer d'une soufflette bien positionnée entre les trois machines qui en ont le plus besoin : les deux tours et la ruban.
La fuite provenait d'une fissure dans un raccord G3/8
J'ai trouvé localement de quoi me dépanner en compliquant un peu les raccords (plomberie comme celle des stylos, voilà le lien...)
et j'ai pu réutiliser un ancien tuyau pour amener l'air comprimé là où je voulais...
on reporte, on reporte...voilà, maintenant c'est fonctionnel. 
Sans doute pas esthétique, c'est pas un Sheaffer, mais c'est fonctionnel.

Abstract:
I'm writing with the left  hand.
Title because the song of Danièle Messia.
About writing because a thread about pens
Pens because the heavy pen looks like my plumbing