vendredi 20 août 2021

et pendant ce temps là...

Et pendant ce temps là, pendant qu'on attend la disponibilité des appareils de voies Peco qui donnent l'impression d'avoir carrément disparu des sites de vente et même d'avoir disparu tout court... c'est l'occasion de commencer à entrevoir le matériel qui devra être disponible pour le service dans l'aciérie et plus largement sur le site de l'usine.
Je ne ferai pas l'inventaire plutôt anémique des modèles qui ont déjà joué les figurants mais je vais faire un petit tour des trottinettes que le petit interlude forcé m'a fait aborder.

Je cherche une petite loco qui pourrait endosser le rôle de boniche à tout faire, déplacer les wagons porte-poche, amener les wagons chargés d'augets de ferrailles, à la limite, assurer la traction en terrain plat de wagons de chaux ou de tombereaux de charbon pour le gazogène... enfin, un peu tout, mais surtout dans un premier temps d'être seulement présente sur les rails...en figuration quoi...
Car on le remarquera très vite, c'est comme pour la 53 d'essai en carton.
Celle là a été suivie par une petite sœur montée sur châssis Fleischmann... qui sait pour celle ci ?

Revenons cependant vers cette petite loco souhaitée : deux essieux, un encombrement réduit, on pourrait dire un modèle compact. C'est vraiment la loco type qu'on rencontre dans les usines sidérurgiques. Après quelques premières recherches, j'ai plus ou moins choisi quelque chose qui approcherait ce modèle, d'autant qu'un plan sommaire était disponible, ce qui aide un peu, pour les proportions au moins.
c'est parti
et ça avance tout doucement
mais on remarquera la présence d'une nouvelle unité en construction.
Explication :
à force de chercher, j'ai trouvé un petit trésor : la liste, la longue liste des locomotives tender construites par les Ateliers de Tubize, du XIXème siècle à la fermeture de ce genre de production. Elle est longue la liste, ils ont travaillé pour des clients d'un peu partout dans le monde... et si je dis partout, c'est même pour des clients plus que sérieux : Paul Wurth est un client !
La type 98 a été commandée  à deux exemplaires pour les usines de Saintignon à Longwy-bas, assez curieusement les archives ne gardent pas trace de leur livraison mais par contre on les trouve à Saulnes, chez Raty et... et plus proche, à la Chiers...
 ...Et la Chiers, n'oublions pas que c'est Vireux qui a fondé cette usine et que tout ce monde s'est retrouvé sous la houlette de Gustave Trasenster chez Ougrée-Marihaye. Ce serait presque logique qu'une 98 échoie sur les rails de Vireux ?
Seul petit hic, ce type est à voie étroite et c'est une 031... Quid facturum ?
Par contre, la type 104 qui est à écartement normal, on la trouve à Clabecq et dans divers charbonnages et carrières. C'est celle-là qui a été livrée chez Wurth...
Le problème là, c'est une 030 c'est du costaud. Une survivante loge à Mariembourg attendant quelques travaux sur sa chaudière. Mariembourg est sur la ligne 132... la ligne qui va de Charleroi à... Vireux.
Mais, c'est une 030...

Alors, je lorgne une autre, une 020 un peu plus petite, la type 100, belle petite machine d'usine construite à un seul exemplaire pour les Ateliers de Construction de la Sambre.
Elle aussi à écartement standard, on va se faire les dents sur ça !
on va s'arrêter sur cette vue de l'atelier provisoire de construction de locos industrielles