samedi 3 août 2019

Allons dans les bois...

Faire du vélo c'est bien, mais certains terrains s'y prêtent moins.
Quoique... au final de cette petite ballade nous a fait approfondir notre connaissance des bois que nous fréquentons habituellement en quête de champignons, sur la finale, nous parcourrons un chemin où nous avons pédalé courageusement il y a une vingtaine d'années. Les tsugas qui le bordent ont considérablement grandi. Je signalerai lorsque nous l'aborderons.
Aujourd'hui mardi 30 juillet, nous sommes fantassins.
Une petite carte pour situer et nous servir d'archive :
Nous laissons la voiture à l'entrée d'un chemin forestier  - 50°04'06.02"N - 4°54'12.66"E
et le fléchage signale notre parcours
Dans la végétation à notre gauche, des bornes marquent les limites de forêts domaniales

ces frontières sont aussi objectivées par des arbres centenaires

Une route, un tronçon de route vient d'être soigneusement gravillonné. Enfin, jusqu'au niveau où nous avons tiré cette photo. On devine que cette vaste sapinière n'a plus longtemps à vivre
au delà, la nature reprend ses droits et nous traversons les tous premiers glou-glous du Ry-du-pré-Lagasse pour rejoindre un layon plus praticable.
---2001
les fruits de sceau de Salomon, non comestibles...
le pré-Lagasse sur sol ferrugineux sans doute ?
heureusement ce n'est pas toujours comme ça... ce n'est pas toujours la jungle...
et pour les deux illustrations qui suivent je triche un peu : nous l'avons découverte hier en parcourant la boucle en enrobé, la pourrie fontaine (il faudra rafraîchir et corriger l'indication...)

au delà de la route enrobée, une pièce d'eau que je savais, mais que je n'avais encore jamais vue de mes yeux
et sur notre trajet par un sympathique chemin forestier, un curieux nichoir... c'est pour un oiseau d'une taille déjà respectable...
et nous voilà dans nos tsugas, je regrette de ne pouvoir mettre la main sur une éventuelle photo d'avant (du millénaire précédent) le sol n'était que terre marquée par les ornières du débardage et la végétation dans mes souvenirs était plus touffue
encore un petit effort... nous sommes presqu'arrivés

mardi 23 juillet 2019

à faire des ronds dans l'eau...

J'ai écrit que je parlerai de deux promenades vélo sous le beau soleil du mois de juillet.
Il est sans doute temps de tenir parole car le mois se termine tout doucement.
Le mercredi 3, nous avons été revoir le site des Dames de Meuse
toujours aussi agréable si ce n'était un vent du nord qui rendait la station à l'ombre assez inhospitalière. Le pont levant qui permet de passer sur l'île entre canal et Meuse est toujours là, j'espère qu'on le classera afin de garder un témoin.
en place de cette friche, nous avons connu la maison éclusière (qui partait en ruines...) et Sabine y déniche des fleurs de vesces qui ont un curieux aspect dressé
et quelques plants de "cabaret des oiseaux"
qui tirent leur nom des réserves d'eau de pluie que gardent les aisselles des feuilles. On trouve, plus fréquents, d'autres spécimens de chardons
au pied d'un large escalier en pierres taillées qui conduit à la Meuse, surprise, le chatoiement d'un Grand Mars changeant
la belle couleur bleue est le résultat d'un certain angle de réflexion de la lumière
difficile de saisir de plus larges plages, ça n'arrête pas de gigoter,
en bord de Meuse encore, côtoyant un petit coussin d'orpin, de la clématite

de la balsamine de l'Himalaya

Après un passage curieux entre Meuse et bras mort
on retrouve, les pieds dans l'eau ou presque, la "maison" patronale d'une fonderie-laminoir aujourd'hui rasée
Tout au long de la vallée de la Meuse, on trouvait de nombreuses usines sidérurgiques. Souvent des fonderies, c'était le cas ici à Deville, des clouteries, ou du décolletage. Vireux avec une quasi usine intégrée sortait un peu du lot, mais, de ça on en parlera ailleurs.

Six jours plus tard, c'est sur les bords de la Semois (Semoy puisque nous allons rouler en France) que nous remontons les vélos. Pour ce qui est du vent, il y en a encore et les tronçons sous le couvert des arbres sont un peu frais, c'est vrai. C'est sur la Semois les ronds dans l'eau...
La Semois est en basses-eaux, mais elle fait encore belle figure

la voie verte suit le tracé d'une petite ligne de chemin de fer à voie métrique qui reliait la frontière belge depuis la gare de Monthermé

tout au long, il y avait des usines, souvent de gros ateliers. Décolletage et clouterie se partageaient le plus gros de l'activité
Je pense que cette enclume rescapée à Naux participait de la clouterie
En approchant Monthermé, on trouve plus gros. Cette usine au confluent est l'héritière des Forges de Laval-Dieu qui vont développer une usine intégrée à Villerupt
Un peu comme les Forges de Vireux ont développé les Hauts Fourneaux de la Chiers à Longwy en 1881

Il n'y a pas que les vieilles usines... si on pouvait tirer de la force motrice de l'eau de la Semoy, il y avait immanquablement une abbaye. La Grande Révolution nous en a laissé un morceau...

als beloofd, enkele foto's van twee fietstochten
Een langs de Maas en de andere op een oude spoorweg langs de Semois
Op deze twee routes waren er in de 19e eeuw veel ijzerbedrijven (niet de Monongahela of de Orne-vallei natuurlijk ;-)

as promised, some photos of two bike trips
One along the Meuse and the other on an old railway along the Semois
On these two routes, in the 19th century, there were many iron industries
 (not the Monongahela nor the Orne valley of course ;-)

wie versprochen einige Fotos von zwei Fahrradtouren
Eine entlang der Maas und die andere auf einer alten Eisenbahn entlang der Semois
Auf diesen beiden Wegen gab es im 19. Jahrhundert viele Eisenindustrien (natürlich weder das 
Monongahela noch das Ornetal ;-)

Según lo prometido, algunas fotos de dos viajes en bicicleta.
Uno a lo largo del Mosa y el otro en un antiguo ferrocarril a lo largo del Semois
En estas dos rutas había en el siglo XIX muchas industrias de hierro (ni el Monongahela ni el valle de Orne, por supuesto ;-)

lundi 15 juillet 2019

YEYD

You eat.  You dishwash.

Ce n'est pas vraiment la loi de la jungle, non. C'est seulement une loi naturelle.
Implacable.

Prenons le cours des événements à l'envers. Remontons le temps, nous comprendrons facilement.
J'avais montré ici l'évolution du (petit) potager.
La température est restée très positive en ce mois de juin et ce n'est qu'en juillet que la petite canicule nous a abandonnés faisant place à un peu d'humidité. Ces conditions ont été favorables à un bon développement de ce que Sabine a semé, nous avons veillé à ce que la soif ne les étiole pas...
Les petits pois ont été récoltés, j'ai déjà parlé aussi des courgettes, et voici que les haricots répondent à l'appel :
sur pied, ceux de demain
et ceux du jour...
Il va de soi qu'ils ne sont pas restés solitaires, ils ont accompagné un steak au poivre vert à la crème (flambé au cognac) avec de pdt nouvelles et des lamelles de courgettes sautées (ah...les courgettes quelle délicieuse invasion...)
La presse n'est arrivée que bien tard juste pour immortaliser le vin. Et c'est vrai que lorsqu'on passe les 90 chez Parker, ça vaut le détour...

Bon...ça c'était aujourd'hui, nous devrons tout de même un peu parler de hier aussi, d'avant hier sans doute ?
Beaucoup de bonnes choses, souvent basées sur les fritures de fleurs de courgettes, de fleurs de soucis et autres choses qui nous font penser au Sud



mais c'est certain qu'il n'y a pas eu que ça.
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme écrivait Rabelais qui en savait un bout sur ce que nous venons de voir.
Bouffe rien que bouffe c'est un truc de ouf pourrait écrire le petit Kevin s'il possédait des bases... mais il doit le penser à peu près dans la forme...
alors un peu de poésie :
Les roses ont vécu ce que vivent les roses




tiens c'est marrant Malherbe en suite de Rabelais... logique, mais la question n'est pas là, les capucines objet de tous les soins de Sabine se portent à merveille
et le vieux rosier* fleurit avec constance
à l'intérieur, l'amaryllis fait son bouquet annuel en dépit des mauvais traitements que lui inflige le chat
c'est curieux il est assez inconstant quant à sa date de floraison...

Et pour parler un peu de tout, Sabine est finalement parvenue à trouver un affûteur pour ses paires de ciseaux gauchers, elle est très contente et cette piqûre de rappel m'a fait remettre la main sur de vieilles choses :
Benoit Pley, le rémouleur en question nous a demandé tout en travaillant si nous avions un couteau sur nous. Sabine prenant les devant lui a sorti son couteau artisanal acheté à Pézenas, il est toujours dans son sac. Il l'a affûté rasoir ensuite ce fut son Victorinox multi lames avec ciseaux.
Même traitement...
Pour ne pas être en reste, j'avais aussi mon Suisse en poche, si ce n'est pas mon couteau, c'est un de mes couteaux. En réfléchissant un peu, je devrais sans doute lui présenter un couteau qui est plus vraiment "mon" couteau enfin un de "mes" couteaux...
C'est un Piémontais, simple, facile à manipuler d'une seule main et si son manche est en buis avec tenons en os, sa lame est moins anodine.

Je l'ai forgée à partir d'un éclat d'obus ramassé à Verdun du côté du bois Fumin si je me souviens bien. C'est un acier qui a souffert, il n'y a pas que lui d'ailleurs. Il prend la trempe, ses contemporains devaient aussi être d'une bonne trempe, respect pour Eux.

Il nous restera encore à parler de deux petites balades qui nous ont conduits dans la vallée de la Meuse et de la Semois (Semoy pour les Français, et c'était en France).
Ce sera pour plus tard.

* ce rosier a été recouvert par du déblais lors de l'aménagement de la maison il a de cela plus de quarante ans. Il était certainement présent depuis très longtemps, sans doute depuis le début, il serait alors plus que centenaire... beaucoup de respect pour lui aussi.


Enkele herinneringen aan de gebeurtenissen van de eerste helft van juli.
Goede gastronomische herinneringen (en hun uitvloeisel)
De evolutie van de moestuin en bloemen.
een gevaarlijk terugkomen op de smid van de messen ...
Binnenkort de relatie van twee fietswandelingen in de valleien van de Maas en de Semois

Some memories of the events of the first half of July.
Good gastronomic memories (and their corollary)
The evolution of the vegetable garden and flowers.
a dangerous come back on the knives' smithing...
Soon the relation of two cycle walks in the Meuse and Semois valleys

Einige Erinnerungen an die Ereignisse der ersten Julihälfte.
Gute gastronomische Erinnerungen (und ihre Folge)
Die Entwicklung des Gemüsegartens und der Blumen.
eine gefährliche Rückkehr auf die Messerschmiede ...
Bald die Beziehung von zwei Radwanderungen in den Tälern Maas und Semois

Algunos recuerdos de los acontecimientos de la primera quincena de julio.
Buenos recuerdos gastronómicos (y su corolario).
La evolución del huerto y las flores.
Un peligroso regreso en el herrero de los cuchillos.
Pronto la relación de dos ciclos anda por los valles del Mosa y del Semois.