dimanche 30 décembre 2018

les tubes de la fin de l'année

voilà, encore un petit peu de boulot, mais je pense que ce sont les derniers travaux de l'année.
Ça devient fragile pour chipoter là dedans...





deze zijn waarschijnlijk laatste werk van het jaar ...
Met een beetje courrage en standvastigheid, nadat, we zullen nieuwe industrievelden 
te veroveren in de richting van de Maas, de staalfabriek ...
Ik denk zelfs niet aan walserijen
et voilà

I think these are really the last jobs of the year ...
With a little courage and consistency, after, we will conquer new territories to the Meuse,
the steel mill ...
I do not even think of rolling mills
et voilà...

Ich denke, das sind wirklich die letzten Werke des Jahres ...
Mit etwas Mut und Konsequenz werden wir danach neue Gebiete an der Maas, dem Stahlwerk erobern...
Ich denke nicht einmal an Walzwerke
und voilà ...

Creo que estan realmente las últimas obras del año ...
Con un poco de coraje y consistencia, conquistaremos nuevas áreas en direction Meuse, la acería ...
Ni siquiera pienso en laminadores.
et voilà ...

lundi 24 décembre 2018

Revue.

L'année tirant (déjà) à sa fin, le moment me semble venu de faire le point sur les travaux qui s'étirent autour de cette extrapolation des Forges de Vireux.

La  façon que j'ai trouvée la meilleure, c'est de situer les étapes de la démarche sur un extrait de la photographie aérienne datée de 1961 qui nous a déjà bien aidé jusqu'ici.
Les numéros que j'y ai disposés renvoient à ces étapes.


1 - Au tout début est un essai carton du bâtiment survivant. Je le suppose ayant abrité les soufflantes. C'est bien possible. Quelques modifications seront nécessaires sur le bâtiment définitif.

2 - Le bunker des cases à minerais, autre témoin, a suivi. A ce stade, j'ai construit un module qui pourrait héberger les éléments centraux et qui se rapproche de la configuration des lieux.

3 - sur le relief dans lequel les cases à minerais sont incluses, j'ai posé les voies d'approvisionnement, suivies par une représentation des voies de l'étage inférieur aussi fidèle que possible.

4 - après avoir localisé les traces du socle du haut-fourneau, j'ai entrepris d'en construire un qui n'est certainement pas représentatif des originaux (car il y en a eu deux au dix-neuvième siècle) qui étaient en maçonnerie cerclée surmontée d'une sorte de balcon pour alimenter le fourneau. Ils étaient établis pas bien loin du confluent avec la Meuse. Abandonnés en fin du XIXème siècle.
Un HF plus "moderne est construit avec le concours de l'usine de Gorcy sur le site "actuel"
Il a été reconstruit après les dégâts de 1917-18 et devait être blindé et entouré d'une cage. C'est de cela que j'ai 3 documents...
En dessous, on distingue les traces de ce qui aurait pu être 3 cowpers. C'est logique, mais je n'ai jamais vu sur photo que deux cowpers, alors, on dira que la troisième trace, c'est la base de la cheminée que je ne situe pas autrement. Ça m'arrange car tout cela prend de la place.(on reparlera de ces cowpers dans un an...)
Le bloc HF et annexes a été glissé vers les cases et le bâtiment des soufflantes pour la même raison.

5 - la voie qui monte au niveau surplombant noté au point 3 était posée provisoirement, mais si je
respectais l'ascension qui débute après avoir passé devant le bâtiment survivant, j'avais un problème de longueur de rampe. J'ai donc amorcé cette montée (à un bon 3% quand même) depuis le bord du module. On en reparlera quand je construirai les modules concernés.
A noter que la voie entre cette dernière et le Viroin n'est pas reprise.

La construction des éléments : HF, cowpers, pot à poussières etc...a pris un certain temps et demande encore beaucoup de travaux.
Afin de ne pas surcharger l'image, je vais continuer la promenade sur un nouvel exemplaire.


6 - Il faut bien que les wagons arrivent en haut des cases à matières, on a parlé de la rampe au point 5. La suite nécessite la construction de deux nouveaux modules et c'est à peu près à ce niveau que l'ascension continue sur le premier de ces deux modules.

7 - J'ai installé un aiguillage à ce niveau. Il n'existait pas, mais il me permet de placer en parallèle de la voie ascendante, la portion de cette voie ascendante qui après avoir dépassé un aiguillage à rebours permettant de continuer l'ascension en tiroir, continuait jusqu'au crassier. Voir l'image qui reprend toute l'usine.

8 - Sur un nouveau module (nous sommes hors champ de l'image) un aiguillage permet par rebroussement de gagner encore un peu d'altitude, je viens d'en parler.
Par ce stratagème absolument conforme à la réalité, la voie arrive au niveau supérieur des trémies et avant de les surplomber,

9 - un nouveau rebroussement conduit à deux voies d'attente (wagons en attente de vidage ou wagons en attente de descente après vidage).
Ces voies étaient en réalité visibles sur le plateau, plus longues et plus nombreuses.

10 - Un aiguillage permet ensuite le doublement de la voie qui au premier module surmonte les trémies.

11 - en contre-bas du mur de soutènement, j'ai gardé ces trois cases à matières qui n'existent plus actuellement. Je les ai déplacées à l'endroit où foisonnent des petites cabanes à côté du bâtiment survivant. Elles occupent la place entre la talus de la voie en montée et le chemin d'accès qui court au pied du dit mur.
On reste jusqu'ici, quasi dans la réalité du site.

12 - le crassier est représenté en bout du troisième module en contrebas de la voie en tiroir.
On a adapté la réalité afin de raccourcir l'emprise.


Nous sommes arrivés aux butoirs du fond de la boucle que dessine le Viroin. Le haut-fourneau peut recevoir sa nourriture et il peut évacuer ses déchets.
On peut encore rêver de cette boucle de la rivière et de la centrale qu'elle anime, mais cela ne pourra se faire que dans le contexte des modules frontaux qui comporteront la ligne 132 et l'entrée dans le tunnel de Najauge. Tout ça est loin...


13 - retour sur le module du haut-fourneau.
Il faut donc maintenant imaginer que le haut-fourneau et ses accessoires occupent la place du pont transbordeur (disparu à l'heure actuelle) et en 13 on aborde le problème du vent.
Là courent les gros tuyaux entre les cowpers et la circulaire, entre les soufflantes et les cowpers au pieds desquels sont les vannes qui commandent l'accès des fumées aux carneaux (c'est bien ceux là, je n'ai pas besoin de m'en occuper, ils sont en sous-sol...)

14 - de l'autre côté des éléments HF j'ai commencé l'arrivée des gaz dont la combustion va chauffer les ruchages des cowpers.
Les bâtiments et le réservoir qui sont juste en dessous du rond rouge 14 étaient prévus à l'origine pour devenir le système de pompage dans le Viroin (c'était sans doute vrai) mais ils vont passer sur un module nouveau.
Leur place est occupée par une tour de lavage. J'ai expliqué pourquoi j'introduisais un lavage des gaz dont je n'ai aucun témoignage.
Pour cette partie et d'autres choses à venir qui vont avec, nous sommes hors réalité.
Mais ce haut-fourneau n'a t'il pas été arrêté dans les années 30 ?
Alors...


Et au delà de ces projets qui ne feront qu'attendre, sans doute... nous terminons cette année en découvrant des lards. Les lards italiens.
Nous avions connaissance du Colonnata, nous l'avons cherché difficilement. Trouvé, goûté, c'est excellent mais on lui a peut-être taillé un costume qui doit à la promotion du produit ?
Il y a peu, c'est le Guanciale que nous avons trouvé. Et fumé de surcroît. C'est franchement  délicieux. Nous en avons revu (et acheté) non fumé, chez un marchand de la rue  Montorgueil (une rue intéressante pour ce qui est des choses de bouche)
 Toute Italienne qui est une vraie Italienne et c'est valable pour un Italien aussi vous dira immédiatement que c'est l'ingrédient de la pasta a la carbonara. Nous on savait pas... honte...
c'est délicieux tel que, mais avec de l’œuf poché... c'est mortel.
Et ce samedi, c'est à Sedan que nous avons trouvé le lard sicilien marbré : un peu dans le genre, mais ce n'est pas de la joue, ce doit être du lard de poitrine assemblé en couches et avec une belle connotation poivrée.
Le voici dans un emploi que nous lui avons trouvé :
il recouvre un filet de chevreuil préalablement mariné et va l'accompagner dans sa cuisson. Le lard est visible dans le coin inférieur gauche.

Bon...ben voilà, l'affaire est pliée, le filet va être découpé

on va accompagner classiquement avec des cèpes

et tout ça parait bien sympathique. Cela permet de se mettre dans l'ambiance des fêtes.

et nous allons parler du vin qui accompagne, c'est Collioure "les Clos de Paulilles" un vin qu'on vendange au bord de la mer autour de l'anse de Paulilles entre Port-Vendres et Banyuls.
C'est un assemblage de Grenache (ça va de soi) de Syrah et de Mourvèdre. Du bon et bien calculé, Wine Advocate le crédite de 92/100 (cote Parker) et il les mérite. 2016 à boire dès maintenant.

lundi 10 décembre 2018

à bout de souffle...

pas tout à fait, mais il en faut…  du souffle...
Mais pourquoi donc n'ais-je pas choisi de représenter une petite gare rurale  :
Deux, un quai, un vague piquet avec les présumés horaires, un distributeur de billets avec un panonceau  – définitivement en panne -
Ah oui, aussi une voiture de navetteur montée sur quatre blocs en béton.  Ça évite de devoir représenter les roues, c'est compliqué les roues, en plus la caisse sur des blocs, ça fait réaliste :-(

Bah… revenons à la dure réalité. C'est p'têt que du vent, mais faut le faire… le vent.
Pour le lavage des gaz, j'ai du inventer, enfin j'ai un peu copié sur ce qu'on trouve au U 4 de Uckange.
Copié dans les grandes lignes parce que c'est compliqué une tour de lavage. Pendant que laborieusement je fabriquais et fixais les rambardes en fil de 3/10, j'essayais d'imaginer leur place dans l'ensemble. J'étais tout heureux de pouvoir occuper le  peu d'espace entre la voie qui monte au plateau et une voie qui vient du bloc HF, mais les diverses simulations que j'ai pu faire en cours de travail m'ont convaincu de l’exiguïté de la place disponible.

Du fait cette tour a migré à la place où je prévoyais de construire le bâtiment des pompes



Je devais aussi trouver un endroit où stocker un cubage de gaz qui peut faire volant entre la production et la consommation.
Ça devait exister un gazomètre, je crois savoir que Vireux a aussi utilisé une unité gazogène lorsque un HF n'était pas en fonction (1895-1913 et après 1932)
Résultat de ces réflexions, le gaz lavé ira vers le module suivant, on y trouvera aussi le bâtiment des pompes qui cède sa place à la tour de lavage. Faut de la place tout de même !
Et, de  retour depuis le gazomètre le gaz de HF arrive au pied des cowpers. J'ai essayé de reproduire une vanne avec la partie mâle d'un bouton pression de 5 mm.
C'est pas génial, mais de loin ça le fait…

Ne possédant à nouveau aucune documentation, n'appréhendant pas suffisamment le principe de fonctionnement d'un gazomètre, je me suis tourné vers ma source principale de renseignements sidérurgiques :
qui m'aide beaucoup dans l'élaboration plausible de mes Forges de Vireux au 1/160

À  quoi sert  un  Gazomètre  ?  ...
Il  a  deux  rôles:
— maintenir le Réseau de Gaz H.F. en pression;
— servir  de  réservoir  tampon  pour écrêter  les  variations  de  consommation  dans l'Usine  et  de  ce  fait  optimiser  le  placement  du Gaz.
Le rôle du Gazomètre est donc double :
1-  permettre  le  stockage  de  l'excédent  de production   quand   elle   est   supérieure   à   la demande et, dans le cas inverse, assurer l'alimentation des secteurs consommateurs;
2- régulariser  la  pression  dans  le  Réseau  de distribution.
La  capacité  des  Gazomètres  est  telle  qu'elle doit  donner  une  sécurité  de  marche  suffisante,  surtout  dans  le  cas  d'un  arrêt  imprévu  des extracteurs de gaz

Les Gazomètres sont de trois sortes:
- les Gazomètres humides, les plus anciens et  les  plus  répandus,  constitués  par  une  cuve en  Tôle  remplie  d'eau  où  flotte  une  cloche  à une  ou  plusieurs  levées  télescopiques  contenant le Gaz à stocker;
-  les  Gazomètres  secs,  constitués  d'un  cylindre  vertical  dans  lequel  un  piston  mobile flotte au-dessus du Gaz emmagasiné, montant ou descendant suivant les variations du volume  de  Gaz
- les Gazomètres sous pression, n général de  forme  sphérique,  dans  lesquels  le  Gaz  est emmagasiné   sous   des   pressions   atteignant plusieurs dizaines de kg/cm2.

Pour ce qui est du modèle, j'ai eu la chance de trouver une photographie du feu gazomètre de la cokerie d'Anderlues. Merci Vincent Duseigne alias Tchorski 

Sa simplicité relative et son encombrement me permettront d'essayer de restituer sa silhouette sur le futur module voisin.
Un problème surgit : je dois trouver un endroit où placer ce gazomètre et voir quelle taille  vraisemblable  lui donner. C'est un travail de simulation sur plan  afin d'avoir une idée plus précise.
Le voilà par exemple en position centrale

Mais je ne rejette pas une position en fond de module ou dans le coin gauche à l'avant-plan.
Encore une décision à prendre…
L'aciérie n’apparaîtra ainsi que sur un module supplémentaire, c'est bien vrai qu'une usine sidérurgique est un monstre !
En attendant, les travaux se poursuivent et les cowpers ont reçu les vannes du vent chaud et la passerelle qui les sert.
oufti ! qu'est ce que ça s'oxyde vite





niet echt buiten adem, maar ik ben nog steeds druk bezig met het ontwerp van de gasleidingen en een minimum aan scrubben van deze gassen.
Ik heb geen documenten, dus geen referentie die me dwingt een duidelijk omschreven pad te volgen ..
Als gevolg daarvan heb ik plezier bij het creëren van een plausibele situatie.

not really out of breath, but I'm still busy with the design of the gas lines and a minimum of scrubbing of these gases.
I do not have any documents, so no reference that compels me to follow a well-defined path ...
As a result, I have fun creating a plausible situation.

nicht wirklich außer Atem, aber ich bin immer noch mit dem Design der Gasleitungen und einem Minimum an Reinigung dieser Gase beschäftigt.
Ich habe keine Dokumente, also keinen Hinweis, der mich dazu zwingt, einen genau definierten Weg zu gehen ...
Deshalb habe ich Spaß daran, eine plausible Situation zu schaffen.

No estoy realmente sin aliento, pero todavía estoy ocupado con el diseño de las líneas de gas y un mínimo de lavado de estos gases.
Tengo ningún documento, por lo que hay ninguna referencia que me obligue a seguir una ruta bien definida ...
Como resultado, me divierto creando una situación plausible.


mercredi 31 octobre 2018

entubé.

enfin... le début de l'entubage, le terme est soit inadéquat, soit dramatiquement de circonstance...

lentement sans doute, sans aucun doute... mais c'est déjà pas mal de s'y tenir, le travail se poursuit de la sorte.
Bizarrement, les premiers pas ont été fait pour ériger un bâtiment provisoire. Ensuite on a suivi la création des cases à minerai alors qu'il n'existait encore aucun terrain pour les accueillir.
Maintenant que trois modules sont là pour essayer de représenter le HF et ce qu'il y a autour, le chemin des fournitures pour ce HF ainsi que le chemin d'évacuation de ses "déchets", j'en suis à aborder les problématiques du vent et de l'eau.
Les deux seront à inventer de toutes pièces, et si ça laisse un beau champ de liberté, il faut que cela soit plausible. Le vent doit passer des cowpers à la circulaire. Il doit arriver aux cowpers depuis les soufflantes.
C'est le travail actuel. 
Ici, un technicien contrôle une vanne sur un conduit de fumées
Ce sera difficile de loger la petite dizaine de vannes que comportent les cowpers, l'échafaudage qui supportera les gros tubes n'en permettra que deux si on veut éviter la cohue.
En vert, ce qui sera le conduit du vent chaud, je devrai trouver un endroit où placer une vanne avant l'entrée dans la circulaire. Vraisemblablement dans la tour du HF
après peinture de base, le voilà accompagné par l'arrivée du vent froid, vers l'avant-plan, le tuyau se dirige vers les soufflantes.
Ces conduites sont dans un échafaudage provisoire qui pourrait rester définitif, on verra...
Une petite mise en situation pour se donner du courage

Mais, la vue suivante met en évidence le problème du passage sous la conduite du vent froid
le problème se règle de cette façon, sans doute comme dans la réalité ?
et quelques crachotements de peinture plus tard...

Je l'ai déjà écrit, je fais "en avançant". Je me pose de cette façon de délicieuses questions :
... l'air froid arrive par les nouveaux tubes posés, d'accord... mais l'air comburant des gaz pour chauffer le cowper...
il est prélevé sur cet air là ?
Je ne pense pas, une conduite dédiée doit à coup sûr l'amener depuis les soufflantes.
J'ai mis ça en chantier et voici ce que ça donne


l'épuration des gaz a t'elle été pratiquée aux Forges de Vireux ?
Je n'en trouve pas trace, mais sans doute. Les gaz après leur passage dans le pot à poussières et le cyclone devaient contenir de 5 à 30 grammes de poussières par m³.
Les cowpers, qui absorbent à peu près le tiers du gaz produit, sont sensibles à l'encrassement : pour fonctionner durablement ceux-ci exigent une teneur maximale de 500 à 100 mg/m³ de poussière...
Le conseil d'administration sensible à la bonne conservation de l'outil de travail a du trancher dans le sens de cet investissement nécessaire.
C'est ce que je vais faire de mon côté.
J'ai un peu de place restante ou je pourrai placer une tour de lavage, j'ai donc commencé les travaux

Un peu plus haut, je recopie de wiki : Les cowpers, qui absorbent à peu près le tiers du gaz produit
Donc, restent deux tiers qui doivent être conduits vers le reste de l'usine.
Il faudra penser à toutes ces conduites vers ce qui sera le module d'entrée en aciérie et par delà les laminoirs et la fonderie. Les soufflantes seront tributaires de l'électricité qui était fournie par une chaudière alimentée au charbon (on ne parle pas de gaz) mais l'électricité venait aussi d'une centrale dont les turbines étaient actionnées par une retenue du Viroin. Ce bâtiment très intéressant est toujours debout et il serait bien tentant de lui dédier un module au delà du crassier.


op de module van de hoogoven, snijd ik het probleem van de wind en zichtbare leidingen aan.

on the module that carries the blast furnace, I tackle the problem of the wind and the piping it requires

Auf dem Modul des Hochofens, gehe ich auf das Problem des Windes und der benötigten Rohrleitungen ein

En el módulo que lleva el alto horno, abordo el problema del viento y la tubería que requiere.

mercredi 17 octobre 2018

Quand-même !

Classiquement, vers cette période, je parle de la récolte des champignons.
J'ai déjà un peu touché le sujet dans la page qui précède.
Par sécurité, pour ne pas risquer de laisser l'occasion passer, nous avions fait une petite incursion courant août. Il faisait sec et nous n'avions guère d'illusions. De fait nous n'avons rien trouvé, même, nous n'avons rien vu. Pas le moindre.

Début du mois d'octobre il fait beau. Il fait même franchement chaud, mais toujours très sec.
Après quelques pluies de faible importance et le retour du beau, du sec. Nous avons été revoir.

Vendredi 12, nous avons fait quelques découvertes, très peu et aucune de ces traces qui signalent le passage d'autres récolteurs. Mais quelques champignons pointent le bout de leur chapeau, il y a même quelques anciens, on sent que ça va arriver.

Samedi 13 et dimanche 14 notre impression se confirme et il y a des endroits où ça sent le champignon...
Supplément aux champignons, ce nid artistiquement construit et défendu par des barbelés naturels. Ce n'est pas un œuf qui reste à l'intérieur, c'est un gland. C'est fou la quantité de glands cette année...

 Lundi 15 il fait toujours beau et chaud (au dessus de 20°) les ramasseurs attendent... et accommodant des restes, nous faisons un fabuleux repas :
Ce sont des feuilles de chou farcies... mais l'appareil est constitué de chair à saucisse déjà travaillée à une occasion antérieure, nous y avons ajouté des lambeaux de jambon sec, du thym et du persil, un quart d'oignon émincé et cerise sur le gâteau, de la couenne de pied de cochon qui restait de vendredi...
superbe, on se dit que des dés de cèpe n'auraient pas dépareillé le plat. Mais... less is more ? Non !

Mardi 16 bonne récolte et ils sont sains.

ceux qui sont fléchés sur la photo en bas, sont bien des bolets, mais des bolets courants : comestibles mais pas délicieux... c'est qu'on devient difficiles...
ça donne en tout cas une bonne idée de ce que c'est un rond de sorcière. Les cèpes de Bordeaux nous ne les avons pas encore rencontré en tels attroupements :-(

Mercredi 17 petit tour pour essayer de retrouver une mare que j'ai rencontrée dans les sous-bois.
On ne retrouve pas la mare, mais sans vraiment les chercher on revient avec des cèpes d'élite plus beaux que la plupart de ceux qu'on voit dans les commerces spécialisés.

Une battue est annoncée pour le weekend prochain et cette fois la présence d'autres cueilleurs se précise. Nous avons nos cèpes pour de bons repas à venir et ils sont très beaux.
Quittons nous sur ces images, d'un cèpe sans doute comestible et peut-être excellent, mais dans le doute...

et de cet autre, bien certifié cèpe de Bordeaux, et qui montre combien ils peuvent être discrets...

eindelijk zijn ze daar!
Ik wil praten over eekhoorntjesbroden

finally, they are there!
I want to talk about ceps

endlich sind sie da!
Ich möchte über Steinpilze sprechen

¡Finalmente, están ahí!
Quiero hablar de ceps

samedi 13 octobre 2018

Quand la mer monte...

Seulement un petit passage sur les plages entre les caps.
Mais outre que cette escapade nous a donné l'occasion de retrouver l'anguille au vert de Breydel De Coninc, le tourteau de la Sirène et d'autres joyeusetés comme l'os à moelle du bistrot lillois, elle m'a également donné l'idée de préparer mon minerai pour le site de Vireux.
Au pied des falaises de Blanc-Nez, certains endroits sont truffés de nodules de pyrite ou de marcasite, je ne fais pas bien la distinction. En tout cas c'est un minerai de fer (un sulfure)
et les conditions marines lui donnent un bel aspect oxydé en surface


Un peu de concassage, un petit tri du résultat et je pourrai essayer d'utiliser ce matériel 100% naturel.

Notons toutefois que cette source n'est pas utilisée pour obtenir le fer mais plutôt le souffre et que le process est à la fois dispendieux et polluant.
Rien de tel dans mon cas... on verra...

Revenons à Bruges, c'est vraiment une ville superbe. Certainement la plus belle en Belgique.
Nous avons pris le temps d'y flâner...




on trouve même la maison Malpertuis. Je doute que ce soit celle qui a inspiré Jean Ray

Revenons aux Caps, parmi les plus belles plages de France au moment des grandes marées.
Et c'est généralement la période où nous y allons

attention, quelques minutes plus tard...
Au pied des belles falaises où on trouve les nodules de marcasite et bon nombre de fossiles

A notre retour, la pluie qui est tombée ces derniers jours, et le thermomètre qui reste assez bon, nous ont incité à faire un petit tour en forêt.
De cèpes point, ou peu s'en faut. Pas beaucoup d'autres non plus d'ailleurs. Il a fait bien sec mais nous avons quand même ramené  quelques coprins que nous avons fristouillés immédiatement,
et de quoi faire une belle omelette
Un second passage le lendemain nous a donné de quoi faire deux portions à déguster ultérieurement, avec un confit et un vieux Madiran par exemple...
Nous avons aussi identifié les bolets communs avec leur membrane, comestibles soit, mais pas délicieux. Nous ne les avons pas retenu.

in de eerste dagen van oktober maken we een kleine escapade aan de kust van het Kanaal.
Vaak door Brugge, ongetwijfeld de mooiste stad van België.
De kans om enkele pyrietknobbeltjes op te pikken die in de N-gauge Vireux-staalfabrieken terechtkomen.

in the first days of October, we make a small escapade on the coast of the Channel. Often through Bruges * which is undoubtedly the most beautiful city in Belgium.
Opportunity to pick up some pyrite nodules that will end up in the N gauge Vireux steelworks

In den ersten Oktobertagen machen wir eine kleine Eskapade an der Küste der Kanal. Oft durch Brügge, die zweifellos die schönste Stadt in Belgien ist.
Möglichkeit, einige Pyritknollen aufzunehmen, die in den N-Vireuxhütte enden

En los primeros días de octubre, hacemos una pequeña escapada en la costa de la Mancha.
A menudo, a través de Brujas, que es sin duda la ciudad más bella de Bélgica.
Oportunidad de recoger algunos nódulos de pirita que terminarán en la fábrica de acero Vireux de calibre N


Londres n'est plus comme avant le déluge, le point de Bruges narguant la mer
Londres n'est plus... que le faubourg de Bruges perdu en mer, perdu en mer...


London is not like before the flood, the point of Bruges defying the sea
London is no more ... than the suburb of Bruges lost at sea, lost at sea ...
;-)