lundi 18 janvier 2016

C'est avec du vieux qu'on fait du neuf.

Il y a quelques années (quand même beaucoup), j'avais essayé de construire à l'échelle N un wagon qui comme bien d'autres n'est pas commercialement disponible.
A cette occasion, j'avais obtenu un plan suffisamment détaillé pour entreprendre le travail,
et petit morceau par petit morceau, le wagon était né.

Grâce au système empreinte et coulée de modèle nous avions pu obtenir un nombre correct d'unités pour nous constituer des rames représentatives de ce type de convoi : une vingtaine de wagons ce qui fait un train de 1600 tonnes. Le client classique de l'Athus-Meuse dans les années 70-80
Ici, le train bloc 48911 en provenance d'Ecouviez arrive à Virton Saint Mard d'où il empruntera l'Athus-Meuse en direction de la sidérurgie Carolorégienne.
Nous sommes sur le réseau de Jacques Quoitin, et nous sommes à l'époque où les mines de Lorraine approvisionnaient encore la sidérurgie wallonne...
Ces convois ont disparu avec la sidérurgie mais ils nous intéressent toujours.
Alors en remettant la main sur un exemplaire de wagon non monté, je me suis dit que je pourrais sans doute essayer un modèle parent ?
Pour cela, je ne dispose pas d'un plan, mais de photos de Jacques Quoitin
et d'une petite étude de sa main qui vont m'inspirer.
il y aura quelques détails qu'il faudra aménager, il faudra essayer de tricher visuellement, mais la base pourra servir honnêtement (je pense) comme on peut voir sur le petit comparatif  de modèles H0 tiré du web

tout s'est presque bien déroulé, j'ai eu tout juste assez de silicone pour tirer l'empreinte extérieure, la fin de coulée était stressante.
J'ai essayé de m'en sortir pour l'empreinte interne avec de l'Optosil ® qui me restait...
Mais il n'y a pas eu de miracle le produit est éventé, enfin, rien n'est perdu, il faudra juste être patient et attendre une nouvelle arrivée de silicone...

Et on profite de cette patience pour faire un petit bilan du boulot :
derrière le minéralier qui attend sagement dans son bloc de silicone, on trouve sur la bonne voie...
 - un gros nez à qui j'ai greffé deux cabines flottantes. Son châssis Minitrix lui va comme un gant mais il faudra encore le peindre et arranger l'éclairage.
 - la BB série 60 dont on a déjà parlé et qui est toujours au même stade (c'est une machine SNCB, faut comprendre)
 - un minéralier Falls de l'ARBED (c'est un oncle de celui qui est dans son silicone)
 - un minéralier DMH français,  ils ont certainement circulé en Belgique et de toutes façons, on dira que...celui ci est seulement acheté, c'est un LS Models
 - et un petit vieux nouveau : une trémie ROCO déjà scalpée, parce que j'ai des idées pour un autre modèle de minéralier qui a circulé sous les couleurs de l'ARBED.
Mais ça, on en reparlera plus tard...

Et on ne peut pas tourner la page sans parler un peu bouffe.
C'est arrivé bêtement, on n'avait pas de viande pour le pot-au-feu mais il restait un magret. Alors ?
Cuisson casserole, lentement, Le Creuset. Ça crépitait tout doucement.
Il nous restait de la crème aussi, alors une sauce échalotes vin blanc Armagnac et ail (là on prenait un risque, mais on a fait banco)
Et puisqu'on essaie, une autre sauce à base de  jus de viande, échalotes, graines de grenade, une cuillère à soupe de jus de poires au vinaigre avec quartiers de mandarine...et une cuillère de porto en sus.
Là on ne prenait pas de risque, on connaît et d'habitude il y a des grains de poivre vert en plus (mais ici, on a plus ou moins oublié. y avait déjà tellement.
Et n'oublions pas la simple sauce de cuisson... délicieuse...ouf.
Avec un gratin qui n'a plus rien de dauphinois, des pommes de terre bien entendu, avec des très fines tranches de céleri rave, crème, lait et un peu de fromage, muscade et poivre (on n' a pas mis d'ail on était dépassés...)

Alors, pourquoi ne pas monter de la cave un vieux Margaux  , un marquis de Terme de 1998 qui doit être à son meilleur et qui n'a pas dépareillé le Léoville 1992 de dimanche dernier
On se replonge dans les Bordeaux. Jours fastes on oublierait presque qu'il fait glacial

 Still a little model railroading,  that's a matter of material this time .
 A few years ago, I built a rail car that one finds not for sale. This ore car was very present on the railroad we had modeled with the RMM.
I cast copies in order to build up beautiful trains.
Remainded still an unmounted ... I try to produce another model starting from this one
A small introduction to other projects and ... food of course !

Todavía un poco ferrocarriles modelo que sera una cuestión de material en esta ocasion.
Hace unos pocos años, he construido un vagón de ferrocarril que no se encuentra a la venta.
Este coche de mineral estaba muy presente en el ferrocarril que habíamos modelado con el RMM.
Yo echo copias con el fin de construir hermosas trenes.
Se mantuvo un sin montar ...
Trato de producir otro modelo a partir de éste
Una pequeña introducción a otros proyectos y ... comida, por supuesto!

mardi 5 janvier 2016

Enfin...

en septembre de l'année dernière, j'ai enfin entrepris le tournage du bloc de racines de cotonéaster.
J'en ai parlé et depuis c'était au point mort.
Un peu dégagé (momentanément) des modules du viaduc de Thanville, je me suis penché sur ce cas :
J'avais écrit que je ne la voyais pas bien seulement posée ; il me fallait quelque chose de plus sophistiqué... Ouais... j'en suis revenu...
Deux raisons à ça : je n'ai aucune idée sauf des farfelues (enfin, une exceptée que je mettrai sans doute en oeuvre parce que elle n'hypothèque pas la pièce. Nous en reparlerons),
ensuite, lorsque j'ai dégagé la pièce de son martyr et que je l'ai posée sur la table, j'ai trouvé qu"elle avait quand même un certain genre.
J'ai fait quelque chose de cette anastomose de racines, mais reste un petit arrière goût de manque.
Je penserais même de raté.
Les parois sont restées massives, plus d'un centimètre. Une bonne raison : à certains endroits, ne restent que des ponts très fragiles pour maintenir ensemble des morceaux qui ont une belle figuration.
Je sais que la pièce est aussi composée des vides... mais les vides ne sont que ce qu'ils sont et ici je ne pense pas qu'ils auraient parlé.
Je pouvais amincir en reprenant de la matière en extérieur (pas difficile en plus) mais j'ai craint de faire ainsi disparaître les belles figurations. J'aurais sans doute du ?  Je n'avais que ce morceau et je voulais en obtenir quelque chose.
Ça, c'est ce que je pense de ce que j'ai fait.  Mais il y a aussi ce que je pense que j'aurais sans doute du faire (ça c'est à posteriori, toujours facile de juger après...)
 - Au prélèvement, j'aurais du avoir la bonne idée de préserver des bouts de troncs (je pouvais en garder trois si je me souviens bien) qui auraient permis d'en tirer trois pattes. C'eut été sans doute plus élégant que le simple et par trop classique "cul étroit"
 - Quand j'ai choisi l'orientation, au début du dégrossissage, j'aurais pu choisir d'en faire une sorte de bouteille avec un col au collet des troncs. C'est ainsi que Sabine a tendance à placer l'objet...
Je lui faisais un fond de la même manière que j'ai consolidé le col actuel, ce n'était pas bien sorcier et je lui inventais un goulot...
Il y a sans doute encore des possibilités dont je n'ai pas l'idée. Mais une chose est certaine : je me suis bien amusé, je n'ai pas perdu cette matière, donc je suis quand même satisfait.
Encore quelques photos

et un usage imprévu des décorations de Noël

... finally, I decide to finish the piece I undertook last September
Some pictures and some thoughts on what I would have probably must do

... Finalmente, decido terminar la pieza emprendí el pasado septiembre
Algunas fotos y algunas reflexiones sobre lo que tendría probablemente debe hacer

vendredi 1 janvier 2016

Quae cum ita sint...

perge quo coepisti

Que dire d'autre qui illustre à merveille ces moments. A l'heure où je mettais en page nos souvenirs des repas de réveillons, à cette heure même un autre se concoctait.
Je ne peux mieux l'écrire que tel qu' il est consigné dans le livre des recettes de Sabine.
Alors, lisez le

et admirez en salivant


Et nous voici ce matin...

Nous ne terminerons pas cette année sans parler un peu des festivités.
Comme on peut justement s'en douter on s'est offert des petites bouffes.
Dans la mesure de nos possibiltés parce que l'excés se paye de plus en plus au comptant. Ceci nous faisant limiter cela et courir les bouteilles sur plusieurs repas.
Noël s'est bien passé :
apéritif avec de la mirabelle... attention comprenez du jus de mirabelles agrémenté de CO2 pour qu'il fasse des bulles. Et qu'on ne se méprenne pas, c'est bien bon.
Foie gras de la ferme du Bichet comme il convient, avec une Gewurztraminer VT 2000 de Charles Schleret (une petite moitié de 50cc) et puis la queue du pauvre homard qui avait pris le bouillon l'après midi : nappé d'une sauce faite à partir de sa nage, de ses légumes mixés et passés au chinois. Le tout avec de la crème, du vin blanc et le corail de la bête.
Servi avec de très fines tranches de panais et de céleri, des cornes et quelques dés de carottes de la nage
Ah, oui, le vin c'était du Cuvée Clémence de chez Agnès Gleizes, un régal. On le retrouvera demain.
Le dessert c'était une milassine aux poires napée de crème de marrons (et de sauce chocolat pour Sabine)

Et nous voilà demain après une nuit honnête ce qui n'était plus si courant dans ces occasions.
Je passe sur l'apéritif qui est un clone de celui de hier pour parler des pinces du homard. Hé oui, hier la queue et aujourd'hui les pinces avec mayonnaise...
Un délice, ce n'était pas un homard breton, il n'avait sans doute connu la mer que par l'eau de son bac d'élevage, mais il était délicieux (et la mayonnaise aussi, mais ça c'est plus courant)
N'oublions pas le repas du dimanche : escalopes de foie gras avec châtaignons, quartiers de pommes rissolées, quartiers de mandarine, grains de grenade. Roquette et truffe.

Cette fin d'année a été particulièrement clémente du point de vue météorologique, 
promenade sous un ciel bleu
par des températures qui trompent la nature, témoin cette fleur de ronce
et de lamier blanc
qui se croient en mai
quant à ces graînes ? de clématite
je ne pense pas qu'elles sont hors saison

Les fêtes arrivent en rafales et on a remis ça (sur table) pour le nouvel an
ce sont des Saint-Jacques et des fragments d'escalope de foie gras. Le mariage est bon et contrairement aux apparences il est célébré par une bouteille d'Hermitage blanc (qui survivra) ;
oui... un détail,  je ne l'avais pas noté : la salade qui est dans le plat, c'est de la salade de blé ou doucette que j'avais récoltée l'après-midi sur les bas côtés d'un chemin au lieu-dit "les Hazottes" aux marches de la barre calcaire de la Calestienne. Nous connaissons le gisement, il était dans les éteules d'un champ de blé moissonné il y a deux ans. Curieusement, cette année c'est en bordure d'un champ de  colza...
Et nous voici en 2016

Avant de clore je veux faire une dernière mise au point sur le travail des module "Thanville"
J'avais laissé le module 12 sur une image de dessous affriolants, nous n'avons pas clôturé l'année là dessus. Voici ce qu'est devenue la vallée
mais qu'on se rassure, je ne confond pas la Snaye avec le Verdon. C'est la seule couleur que j'avais sous la main pour objectiver le cours d'une rivière. Tout cela sera corrigé à la décoration
Et voilà pour réellement terminer l'année une vue générale des deux modules
prêts pour le retour au club.

A small summary with photos of New Year celebrations
Year ending in mild temperatures
And in order to try to be complete, here the condition of the modules of the model railway viaduct.

Un pequeño resumen con las fotos de las celebraciones de Año Nuevo
Final del año en temperaturas suaves
Y con el fin de tratar de ser completo, aquí el estado de los módulos del viaducto modelo ferroviario.