dimanche 29 juin 2014

juste pour se remémorer plus tard

le dimanche 15 juin il y avait une (petite) foire artisanale au village. Sabine qui avait fait un tour le matin me dit qu'il y a un tourneur...alors après le repas on va pointer le bout de son nez...
Oui, mais surtout je rencontre José Thomée qui fait de la vannerie.
la pièce qui est ici est seulement en cours de réalisation...moi je trouve que en l'état elle a déjà pas mal de gueule. Ce genre de travail associé au tournage, ça peut donner de belles choses.
On en reparlera.

Ensuite, on a quitté nos latitudes (on remarquera que sur la photo du dimanche que le ciel est bleu, mais qu'il faisait un peu froid chez nous)
Au niveau de la frontière on peut constater aussi que la fièvre du foot a touché cette chèvre (?)
à cinquante mètres près, elle arborait du bleu blanc rouge.

Passage à Charlieu et, par le fait, découverte de cette ville et de sa région au passé soyeux
Lyon, la vallée, Nyons. Tout ça je fais un survol...pour monter les vélos au Pont du Gard 
(et on a du payer pour passer à vélo !)

Sans plus entrer dans des détails chronologiques, un petit coup d’œil sur les beaux porches de Pézenas

et pour ce dernier ce qui est remarquable, c'est la restauration. On a hésité. C'est visible.
On a même fait quelques petits échantillons de texturages de raccord...et puis on s'est résolu à laisser
le fait visible. Je pense que c'était la meilleure option.

Encore un peu de vélo sur cette magnifique ligne de chemin de fer Albi-Bédarieux devenue le Passa-Païs

et il a bien fallu rentrer
je ne vous ferai pas l'injure de vous dire où on est...

lundi 9 juin 2014

le monde du Silence

Ouais...comment appeler ça autrement.
Il nous faudra quand même revenir un peu en arrière pour essayer de comprendre d'où ça vient.
En réalité, c'est comme les rivières, souvent de sources multiples.
C'est à l'occasion de la boule qui précède que j'ai remis la main sur ce morceau de barbelés trouvé en Argonne. L'idée première était de faire un montage avec la boule. Boule boulet...on voit où ça conduit. Et puis, j'ai trouvé ça un peu compliqué, un peu tiré par les cheveux, la boule s'est trouvé une autre compagnie.
Mais le barbelé s'était accroché dans mon esprit (ou l'inverse)
Il y a aussi ce centenaire de la Grande Guerre, et après tout il vient de là...il y a ce reste de produit grâce auquel on imite le fer rouillé et puis je ne sais pas exactement comment le poisson réduit à son arrête est arrivé sur la scène.

Je voyais.

Par sécurité, pour garder un souvenir si ça tournait mal, j'ai tiré quelques photos avant que d'entreprendre un quelconque maquillage.

D'ailleurs, après l'application du fer liquide, j'ai un peu regretté l'aspect que la bête avait pris, 
conforté dans mes regrets par mon épouse qui trouve qu'on essaye toujours d'en faire trop, qu'on essaye toujours de s'éloigner du bois qui est si beau...bref on pressent des Philippiques...
Oui,on essaye de s'affranchir du bois, mais c'est pour essayer autre chose. Ça passe ou ça casse.
Heureusement, le "traitement rouille" en détériorant le gris lisse du fer liquide redonne un genre,
il faudra voir à garder cet aspect délicatement dégradé. Je viens de faire une éprouvette pour essayer des pigments dans de la cire, ça se sera pour plus tard.
Dans l'attente voici la bête, en réalité l'effet de rouille est bien plus saisissant. Je n'arrive pas à lui rendre justice par la photo.

mercredi 4 juin 2014

Art...tisanat

Ce sujet est récurent. Non seulement ici (j'ai déjà bavé la dessus) mais aussi dans les forums.
Lorsque je parle de forums, c'est bien sûr à ceux qui traitent du tournage que je pense.
La dernière occurrence en date, je l'ai rencontrée ce jour sur le forum de L'AAW.

La question posée:
Quand est ce de l'artisanat artistique et quand est ce de l'Art artisanal ?
Je pense avoir exprimé par une majuscule l'intention que j'ai saisie dans l'opposition entre art craft et craft art...

Je vais essayer donc de faire une petite synthèse des interventions.

La première distinction qui se pose est celle de la valeur, du prix. Pas cher égale de l'artisanat alors que personne ne voudra d'une oeuvre proposée bon marché dans un salon d'Art...
Cette distinction venant de l'appréciation du créateur (qui établit le prix) et du spectateur (qui adhère ou non) et au fond elle n'est pas idiote car tous les médias ne se basent que sur cet aspect.
Une frontière étant suggérée aux environs de $1000. Au dessus à peu près toujours la peinture ou la sculpture. En dessous, difficilement et rarement au dessus des pièces tournées, puisque c'est d'elles que je parle.

Ensuite, est avancée l'opinion que c'est le créateur qui décide. Si son intention est de faire de l'Art et bien, il en fait. Point.

Une autre piste rencontrée est la notion d'utilité. Si ça ne sert à rien c'est de l'Art. N'est ce pas une notion de luxe ? (attention au luxe gratuit)

Et arrive une idée que je chéris.
C'est l'émotion provoquée qui fait la distinction; L'émotion du spectateur (et personnellement j'ajouterais et du créateur)
Mais cette émotion est subjective, elle dépendra de l’appris, elle dépendra du milieu habituel et de quoi sais je encore...
In fine, il faut bien admettre que l'étalon que les "moyens communicants" nous fournissent, c'est la valeur monétaire. C'est le seul.

Le fil est encore actif, mais à mon avis il est difficile de cerner mieux le sujet.


Autre chose:
lors du retour de Bréville en 2012, il y a eu une brève flambée de pyrogravure. Une petite pièce essayée a été présentée (ici aussi je pense) toute seule ou  accompagnée des fruits d'eucalyptus qui avaient un peu servi de modèle. Continuant de prendre exemple sur la conduite de Constantin Brancusi, je mets cette pièce en situation sur un petit socle de calcaire (et je photographie, c'est fou ce que l'objectif est plus objectif que l’œil...)

lundi 2 juin 2014

Maboul

Puisque je viens de penser à l'utilisation de palplanches comme base d'un tour costaud, on peut sans doute faire une petite synthèse des travaux de tournage de ces derniers jours:

constitution d'une masse de tournage par agglomération d'éléments à l'aide de tenons

cette masse constituée, tournage au niveau de l'équateur pour déterminer quelle sphère sera possible
et premiers incidents...premiers tracas...
passons sur un blocage intempestif de tenon (on verra au dégrossissage)
à ce niveau de dégradation il n'y avait plus qu'une solution: une xyloplastie...
Sciage des tenons par l'espace libre
et dépose de l'élément fracturé
essai de tronçons de remplacement, celui ci convient,
placement de deux nouveaux tenons et régularisation par tournage

et on commence le profilage de ce qui sera (sans doute) une boule

comme prévu un second incident (attention au jamais 2 sans 3)
ici, l'élément s'est purement détaché en cassant un de ses tenons. Morceau de tenon qui s'est lui même libéré tout seul, il tenait à serrage et à l'occasion du travail, je remarque un occupant. Un vers dans de l'if...on n'est vraiment guère à l'abri de ces squatteurs
Et on a coupé les deux appuis pour les pointes.
Pour reprendre la boule, j'ai tourné deux empreintes dont l'une se fixe par un petit CM2 sur la contre pointe tournante Nova (un outil bien pratique)
et voilà, y a plus qu'à achever le ponçage
ce qui me donne l'occasion d'essayer le mariage de la boule avec un socle en pierre calcaire qu'on a ramené de la carrière de Montgon (on se souvient du gros fossile trouvé par Sabine ?)

Rien à voir avec le tournage.
Mais où il est question de boule aussi. Enfin de balle pour être précis.
Et pour être précis...y a intérêt. Mais combien peuvent s’enorgueillir de posséder un golf ?
Même si celui ci n'est qu'à un trou.

dimanche 1 juin 2014

Canal des Ardennes.

On peut difficilement se plaindre, le beau temps est souvent présent.
Alors pourquoi ne pas en profiter pour une petite confirmation cycliste le long du canal le samedi 25 mai.
L'Aisne sans être grosse charrie quand même pas mal d'eau, c'est un autre volume que la Lesse et ici en amont du pont de Semuy, c'est très vert.
Nous y comptions bien, mais le nombre des iris au bord du canal nous a tout de même un peu surpris

et un peu au dessus de Montgon, le débroussaillage des berges de la petite rivière qui alimente le canal nous révèle un bâtiment que nous n'avons encore jamais remarqué
c'était vraisemblablement un moulin. A ce propos, la grande roue métallique en aval est de plus en plus absorbée par la végétation.
Toujours au niveau de Montgon, une petite visite à la carrière nous a permis de trouver un autre coquillage fossile, mais celui ci est soudé à un gros bloc alors nous ne pouvons que le photographier
Une dernière photo d'éléments de palplanches qui me fait penser qu'une petite longueur de ce matériau ferait un superbe banc de tour. 
Quelqu'un y a t'il déjà réfléchi ?