mardi 30 avril 2013


Soleil (un peu)


Tout arrive (ou presque) à qui sait se montrer patient.
Oui, il a fallu tondre. Et pendant ce temps la nature se précipite, les premières fleurs pointent aux pruniers. Les épines fleurissent dans les bas...ce qui justifie le froid qui se représente. L'hiver des prunelliers.

Qui ne nous a pas empêchés le jeudi 25 avril d'effectuer une sortie entre Givet et Chooz.
Pas bien longue sans doute, mais ça nous a permis de réaliser un petit rêve: manger sur la terrasse en bord de Meuse au Callestien (il était grand temps, les propriétaires arrêtent en juin)



Journée quasi estivale et les jours suivants on a replongé dans le froid humide

jeudi 18 avril 2013


Les photos ne sont pas du jour. Si je les publie, c'est parce-que il y a eu récidive. Une fois passe...mais recommencer si près, c'est la condamnation ferme. Alors voila l'attendu
Sur une pâte (composition déposée sous secret) des fines tranches de lard fumé de la Forêt Noire ensuite oignons frits, une omelette dessus tout ça des feuilles d'ail des ours et des
tranches de Maroilles...
... avec de la bière (c'est le mieux)...aucune circonstance atténuante




Bon, plus léger maintenant:
Une manifestation qui se déroule pour l'instant à Bruxelles remet d'actualité les questions que je me posais et que je me pose encore au sujet de l'Art et plus précisément de l'Art contemporain. Selon ce que j'ai vu dans les articles qui en parlent il y a des choses agréables et d'autres qui laissent franchement interrogatif...mais sans doute que c'est moi qui suis particulièrement hermétique.

De mon côté très modestement j'ai commencé quelque chose mais ça pose toujours problème de parler de ça, de montrer des photos avant que d'aboutir. surtout que je ne sais même pas si je vais aboutir...
Je me lance,
c'est tiré d'un bout de frêne. L'idée première était de faire une forme dans le genre d'une petite courgette toute séchée qu'on a retrouvé en mettant de l'ordre au jardin
J'ai commencé par donner une forme un peu courbe, un peu déhanchée sur deux axes. Il y avait des fissures pénétrantes que j'ai consolidées avec des tourillons...
et puis cette forme qu'avait l'ensemble m'a bien plu, j'ai aussi eu l'envie de voir comment allait se comporter cette pointe avec tourillons...et j'ai décidé d'aller au devant d'une forme qui n'a plus de parenté avec la courgette.




Les veines du bois n'étant pas particulièrement spéciales, on peut texturer d'autant qu'il faudra penser à faire oublier les tourillons et les restes de fissures qui courent vers la pointe.

Alors on texture, cavalièrement. 
On pyrograve un peu pour marquer le bord.
Voilà où j'en suis. J'ai des idées, mais autre chose est de savoir si je vais m'y tenir.


Donc, à suivre.

Pour ce qui est du temps qu'il fait, nous ne parlons plus de neige. Dimanche, il a même fait franchement beau (du moins l'après midi) ce qui nous amène à travailler en extérieur et même que bientôt il faudra repenser à tondre.

mardi 9 avril 2013


En selle again...


...le retour du vélo (mais optimisme et courage requis)
Assez traditionnellement, aux environs de mon anniversaire nous faisons une petite escapade.
L'occasion de découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux tronçons de canaux.
Cette année nous avons combiné avec la visite à Metz d'une exposition de matériaux de broderie,alors il fallait trouver quelque chose d'intéressant mais pas trop éloigné de Metz.
Décision prise d'aller voir le versant Marne du tunnel de Mauvage.

Départ le jeudi 4 avril, vent du nord-est, temps très froid et sec. Nous passons par Verdun, il y a longtemps. Ducher existe toujours, l'occasion d'acheter (encore) deux livres sur la Grande Guerre. Avec le centenaire qui se profile, on commence en trouver de plus en plus.
L'un est en rapport avec les combats de fin 1914 dans le Nord et à côté d'Ypres. Pas souvent abordés si ce n'est dans le superbe livre de Barthas et dans celui de Laurentin. Ici, c'est moins chaud, mais ça recoupe bien.
On s'est arrêtés pour pique niquer à la petite chapelle avant St Mihiel. Les vitraux sont encore entiers, mais l'abandon général est bien installé.
ça n'a pas traîné, on était gelés et franchement inquiets pour la faisabilité de la ballade.

Café à Commercy où il faisait toujours aussi froid et on rejoint la vallée de l'Ornain par de (très) petites routes dans un paysage de France profonde. Au travers du pare brise, le soleil qui a fini par se montrer nous chauffe agréablement.
On a pu rouler. Le relief nous a souvent protégés du vent et le décor valait bien un petit effort


Petit documentaire sur les traces

sur les témoins qui restent de la façon dont les bateaux étaient tirés dans le tunnel

sur les témoins de la présence du soleil


Le lendemain sous un soleil un peu plus voilé on a complété le parcours prévu


A Metz, le samedi matin il faisait bien froid. On commencerait à être habitués ?

Et le tournage dans tout ça ?
ça vient...ça vient.