mercredi 19 juin 2019

Chroniques

le mois de juin par sa situation au pivot de l'année semble particulièrement adapté pour ce genre d'exercice.
Avant toute autre chose il nous faudra garder le souvenir de ce menu homard du restaurant "la Fermette" à Falaen", nous avons même bissé l'expérience.
Ambiance...

L'année dernière j'avais déjà publié des photographies d'une plante bizarre qui se développait dans le poulailler. Nous étions curieux de voir si un ensemencement naturel pouvait survenir.
Avec une semaine ou deux de retard les stramoines sont au rendez-vous. Reste à savoir si ce sont les graines des plantes de l'an passé ou des graînes survenues dans l'alimentation du poulailler comme ce fut le cas alors ?

Pour rester dans le sujet des graines, le potager a un aspect engageant, les petits pois promettent et avec un décalage qui devrait nous assurer une récolte échelonnée, Sabine a semé deux nouvelles lignes de haricots
Tout ça c'est de l'avenir, mais au présent, les courgettes ont commencé leur floraison. Et pas que ça !
La présence de bébés courgettes nous a incités à profiter : un bon "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras"
Une farce avec des noisettes pilées, du pain émietté et des olives vertes le tout passé à la moulinette et manié avec un jaune d’œuf
la fleur a cette tête là sur l'assiette. Pas glamour mais à croquer quand même
et l'assiette avec un naan... un peu mieux non ?
l'occasion de terminer la bouteille de Folio 2016
ouverte pour une précédente occasion où il était question de blanc de coquelet farci (pain, jambon cuit, échalotes, noisettes, thym, persil et jaune d’œuf) et nappé d'une sauce estragon-crème accompagné de petits pois mange-tout de Chooz
WIP avec certains matériaux
Et maintenant...
les petits pois... les nôtres. Frais éclos...
et en situation avec du poulet émincé (reste de ce dont on parle plus haut) toujours avec estragon mais accompagnés de pâtes fraîches, des vraies pétries dans la demie-heure qui précède leur cuisson !
Des ravioles au parmesan et à la fleur de thym





jeudi 13 juin 2019

Campagne contre le sabotage de la mémoire



саботаж из памяти ( sabataj iz pamiati ) aurait dit qui vous savez *… et pourtant, elle ne le fait pas exprès la mémoire, elle ne sabote pas. Elle oublie. De plus en plus :-(
Aussi c'est pour lui venir en aide que j'inclus certaines choses dans ces pages. Dernière neige, premières fleurs ou dernière bouteille… c'est selon…

Alors la première rose de la tonnelle le mardi 11 juin
Alors que beaucoup de feuilles de ce rosier ont déjà été virées pour je ne sais quelle raison. Nous ne pourrons plus compter que sur les fleurs pour avoir un peu d'ombre sur la terrasse. Elles promettent d'être nombreuses mais ce sera fugace…

Je viens de parler de dernières bouteilles, en voici deux : l'Amarone on le gardait pour une éventuelle occasion, mais conscients des aléas du vieillissement, hé ouis… nous l'avons mariée à un osso bucco et ce fut bien
Nous avions déjà exhumé un autre ancêtre avec le même bonheur

Jamais deux sans trois, mais ici elle était toute jeunette et c'est pour savoir à qui nous avons à faire que nous l'avons débouchée
C'est Sabine qui sur son "feeling" a acheté cette bouteille.
C'est bien, c'est même très bien et à postériori si nous l'avons bien appréciée nous lisons sur le site que l'année était très correcte et facile pour le vigneron. Reste le prix qui est en rapport…
Et c'était avec quoi ?
Des foies de volaille à la crème et aux fleurs de thym - il faut profiter de cette floraison – il y a aussi des lardons, lard de la Forêt Noire fumé, des petits fruits d'ail des ours, des petits poireaux et les derniers petits pois de 2018 qui étaient au congélateur.
Tout parfait avec un petit bémol pour les pois, il faut bien un petit bémol…
Restons dans la bouffe, et aussi pour se souvenir parce que ce n'est pas courant.
Sabine s'est fait une blanquette (j'ai goûté, elle était très bonne) mais moi, j'avais (depuis longtemps) envie d'une brandade. Et je me la suis cuisinée
Avec un Saint-Joseph blanc de Didier Crouzet ça collait bien

Et une dernière piqure de rappel : il y a trois ans, nous avions visité une exposition de dinanderie à Dinant (ça ne s'invente pas) et nous avions eu l'occasion de voir Didier Delitte au travail
ses œuvres étaient encore présentes
la participation  me semble moins importante qu'en 2016 mais parmi elles, j'ai découvert quelque chose que j'aime bien

oui, ici les agrafes sont nettement posées à postériori dans un but cosmétique, après que le chalumeau a fait la découpe. Mais elles me font inévitablement penser à mes papillons qui eux sont toujours là par nécessité, et si esthétiquement ça plait… et bien tant mieux

*Joseph Vissarionovitch bien entendu.