vendredi 27 octobre 2023

moments, parfois gourmands...

pour les suivre dans un ordre plus ou moins chronologique.
On en avait souvent parlé, c'est un souvenir lointain, une soupe de tomates dans laquelle nageait un œuf poché. C'était dans un restaurant en demi sous-sol à La Laguna une ville de la partie nord de Ténériffe qui abrite l'université des Canaries.
Nous nous souvenons d'avoir rencontré aussi l'œuf poché dans des soupes au Portugal, mais le souvenir est moins net.
Pour revenir à la photographie, cette soupe est faite avec des tomates Roma épépinées et pelées avec patience. Dedans nagent des amandes et quelques bouquets de menthe, souvenir cette fois d'Adeje sur la côte sud-ouest toujours de Ténériffe (mais là il n'y avait pas d'œuf)
les toasts frottés d'ail et nappés d'aïoli c'est totalement de notre fait...
et c'est délicieux

Dans le même registre est arrivée une nouveauté, enfin, une nouveauté pour nous : la Caponata
Je cite wiki :
La caponata est une spécialité culinaire à base d'aubergines, d'oignons, de tomates, de céleri, d'olives vertes et de câpres. Les légumes sont cuits avec un verre de vinaigre et un peu d'huile d'olive. Ce plat se mange chaud ou froid. C'est un classique de la cuisine sicilienne et il en existe de nombreuses variantes locales1. Le plat est diffusé dans tout le monde méditerranéen...
Elle était à l’origine préparée avec du poisson, mais celui-ci fut peu à peu remplacé par l’aubergine, moins chère
Au Diable l'avarice, nous avons fait la caponata avec l'aubergine ET du thon (en boîte il faut bien l'avouer) et le vinaigre est remplacé par du vinaigre qui a déjà servi pour garder des poires, donc il y a un goût amélioré.
Nous avons accompagné la caponata froide avec de la fougasse

Pour rester dans l'alimentaire, mais plus éloigné
Sabine est à la cueillette de salade de blé qui pousse tout naturellement au long de la clôture du poulailler.
Et, enfin, nous avons fait une belle récolte de noix, il y en aura pour une année
Restons dans les fruits secs, je photographiais les châtaignes sur l'arbre il n'y a pas bien longtemps 
et maintenant, il y en a, nous en avons déjà mangé avec du chou, des cornes et des petits pavés de hachis maison sautés à la poêle

Mais la dernière nouvelle, ce que nous attendions sans manifester notre impatience...

il n'est pas venu seul bien entendu, cela veut dire que l'ostréiculteur d'Oléron a repris le chemin des Ardennes
Premier contact : la queue (du homard) avec une sauce thym/romarin
l'accompagnement c'est du chou vert frisé carotte et cornes avec du lard cuit au chou
cela peut sembler curieux au premier abord, mais c'est franchement bon

un peu de soleil cette après midi là nous a donné l'occasion de tirer le portrait de nos voisines momentanées

et de vérifier la progression des baies d'églantier

le dimanche, on prend son pied avec les pinces froides mayonnaise et le soir, avec le coffre.
Et là, c'est un peu Bakhmout...

lundi, les raclures de la carcasse vont rejoindre la nage et des moules réservées à cette fin pour nous offrir une délicieuse bisque.






et dans des conditions de plus en plus automnales, le vieux rosier trouve encore moyen de fleurir sur fond des baies de houx et du gazon qui lui pousse encore...

jeudi 12 octobre 2023

Vireux au mois d'octobre

Revenons un peu à cette usine de Vireux.
Les derniers travaux, pour encore chipoter un peu,  ce fut l'entôlage d'un pignon. Ne reste donc plus à revêtir que celui qui regarde vers le haut-fourneau
On a certainement remarqué l'absence de certains détails sur les toitures déjà posées.
Je veux parler des évacuations statiques de fumées. Et là, un petit problème se pose : selon l'année de la prise de vue, le nombre et l'implantation a varié... 
Je choisis parmi les illustrations que je rencontre, une situation que je trouve réalisable et qui me plait... un petit essai est réalisé sur la toiture du bâtiment au coin du module aciérie.
cet essai était influencé par un modèle visible sur une photo de 1961 en montrant quelques uns sur le toit de l'aciérie. Comme souvent, c'est par estimation que j'ai inventé les dimensions. J'ai eu certains problèmes avec la fabrication du couvercle en chapeau chinois... je sais qu'on peut y arriver à partir de plasticarte adroitement découpé et collé délicatement. Mais j'aurai besoin de plusieurs de ces appareils alors, ce chapeau chinois j'ai essayé de le produire par la technique de l'empreinte silicone et de la coulée résine.
Pour ce qui est de leur implantation et de leur nombre, j'ai l'impression que cela a changé beaucoup au cours du temps en fonction de l'équipement matériel du bâtiment.

J'ai aussi esquissé un bâtiment allongé pour le placer en bord du module au niveau de l'aciérie
Je pars avec l'idée qu'on a utilisé un mur d'un ancien bâtiment pour créer cet abri qui reste ouvert côté aciérie.
Je suis certain qu'il n'y a pas eu d'ancien bâtiment là, et puis ce n'est pas l'habitude de préserver un mur, percé de fenêtres, fenêtres qui seront inutiles en plus, dans l'intention de l'utiliser pour un autre emploi. Quand on casse, on casse. Ça coûte moins cher de faire tout en vrac sans chipoter...
L'esquisse, dont on voit un coin, n'a pas l'air "à sa place" alors je vais tâcher de me rapprocher au moins de l'aspect visible sur la photo de ce "vrai" abri.
En clair, cela veut dire que je vais essayer de faire un abri en longueur, mais moins long que le vrai n'était. Appuyé sur un mur du côté Viroin et soutenu côté aciérie par une file de colonnades métalliques. La toiture débordera un peu de ce même côté.
En le regardant; je me dis que ça aurait pu être un peu plus long... mais alors je devais faire face à un gros risque de cintrage de la toiture lors du collage des plaques de tôle ondulée
De toute façon, la place est comptée sur le petit module...voilà le bâtiment avec un peu de rouille


dimanche 1 octobre 2023

on a revu la mer...

 Notre Mer qui êtes au Nord...
Répondant à la loi de Murphy, une semaine avant la date où nous avions prévu de faire cette petite incursion, ne voilà t'il pas que Tokaï notre chat n'avait pas l'air en grande forme.
C'était la raison pour laquelle l'an dernier, nous avions sauté ce petit voyage requinquant ...

Autant dire tout de suite que la visite chez sa vétérinaire n'a pas fait l'ombre d'un pli. Devant une petite inquiétude de la Dame de l'Art le pauvre chat s'est même vu infliger une prise de sang...
Il faut reconnaître qu'il a fait preuve d'une grande patience et d'un beau courage.
Un bilan sérologique rassurant, un bilan hématologique annonçant seulement légère inflammation et sans doute une petite attaque virale (il m'a repassé un gros rhume au retour) nous a permis de nous évader trois jours.

Avant de passer aux photos de la mer, il faut remarquer que Murphy ne nous a toutefois pas abandonnés : les annonces de grosses perturbations sur le trajet habituel vers Brugge nous ont fait choisir le trajet par Charleroi et le ring sud ouest que nous ne connaissons pas (pas encore).
Résultat, un ballon dans la périphérie ouest, zone bâtie très correctement mais dont les indications directionnelles pourraient être plus claires...
Passage par Brugge qui nous fait toujours la même impression, c'est vraiment la plus belle ville de
Belgique !

passage chez Breidel DeConinc bien entendu
et on quitte Bruges et ses landaus
en soirée avec la mer qui arrive au plus bas
on retrouve les filets posé sur la plage
et les restes de la barque que la mer a un peu plus découverts qu'il y a quatre ans

on pourra bientôt y faire de l'archéologie marine sans trop de frais

Le lendemain, respect du projet prévu avec découverte des dunes du Châtelet.
La mer monte...
en réalité, on ne rentre pas dans les dunes, c'est protégé
on remarquera au passage l'ingéniosité du système, ça existait déjà au néolithique et même fin du paléo...
si l'accès est, à juste titre, interdit au touriste bipède, la faune, essentiellement nocturne et trotte-menu ne s'en prive pas. Nous avons ainsi traversé de multiples passées.
elle nous manquait celle là... sur deux dizaines de mètres on en a vu quelques unes. Un peu de patience,la marée arrive...
à noter aussi quelques modifications sur le niveau de la haute-mer : les constructions audacieusement sises en bord de mer risquent fort l'hypothèque ? On a bien essayé de mettre une protection, mais la mer est plus forte
C'est donc avec la mer sur les talons (et l'estomac dedans) que nous avons relâché à "la Sirène"
--

digestion sur la plage qui a eu le temps de se découvrir


A noter aussi, la découverte d'une plante dont Sabine va certainement reparler

Avant de clôturer, un dernier regard sur le bunker qui n'est pas très loin de "l'Hôtel de la Plage" et pour lequel Sabine trouve une ressemblance certaine avec je ne sais plus quel chef d’œuvre architectural