samedi 29 octobre 2016

Scènes de bloc.

On va parler de modélisme, donc, on s'attendrait, on s'attend à lire block.
Comme dans block système une autre appellation du cantonnement, du découpage en cantons ferroviaires.

Non, nous n'en sommes pas là et ici c'est bien du bloc (opératoire) qu'il est question.
Pas besoin de résumer, le sujet est tout frais. Je me bornerai à commenter les images. Suivez moi, sur la pointe des pieds et dans le silence pour ne pas déranger la fine équipe.


Le Pr. Dr. J. Quoitin et le Pr.Dr. D. Delfosse se concertent brièvement avant l'intervention.

Pr. Dr. Delfosse prépare un greffon de rails,


mais le cas est compliqué, pendant que Pr. Dr. JM. Burton se débat avec des adhérences,
le Pr. Dr. D.Delfosse se prépare à l'assister


ici, on sent que le cas va être résolu. D'une façon ou d'une autre, et quelqu' en soit l'issue.


qu'importe le style, le résultat seul compte.


voilààà... tout s'arrange.



Pr. Dr. Quoitin met la touche finale à cette consolidation, démontrant de la sorte que le coup de Maître Jacques n'est pas le coup du Père François


malgré son regard critique, nous pouvons être certains que Pr. Dr. Quoitin est fier du travail réalisé par son équipe.
Pr. Dr. Ph. Moniotte apprécie d'ailleurs en fin connaisseur du cas.

again a photo report:
this time, I invite you to follow a track transplant conducted by RRMM team *
in the context of the realization of viaduct Thanville N scale
*Royal Rail Miniature Mosan


de nuevo un informe de la foto:
en esta ocasión, los invito a seguir  un trasplante de pista realizado por el equipo del RRMM *
en el contexto de la realización del viaducto de Thanville a la escala N
*Real Mosa Tren de Miniatura

mardi 25 octobre 2016

Athus-Meuse, reprise du travail.

petite explication de ce retour sur la résine :
il restait quelques éléments à couler pour compléter la maçonnerie du viaduc. Une petite motivation a relancé la machine, je suis allé à Charleroi chercher cette fameuse résine et voilà... le chantier a repris de l'activité.
c'était la photographie finale de la page précédente.

Quand je dis que le chantier a repris de l'activité, je dois aussi parler de l'autre chantier, au club.
Entretemps, le sol a été préparé (y a plus qu'à faire les semis... ) la semelle de liège est posée pour recevoir les files de rails et c'est ce que nous allons entreprendre ce vendredi 21 octobre.

Première opération, faire la jonction avec le dernier module existant

ce qui pose un petit problème de hauteur qui sera vite résolu par Thierry (je crois que je n'avais pas tenu compte de l'épaisseur de la semelle de liège)
et on peut poser la voie tout provisoirement, ça donne déjà une petite idée de l'aspect que ça aura
pendant ce temps, Didier trafique les plaques de circuit imprimé sur les quelles on va souder les rails au niveau des interfaces
ce qui intrigue pas mal de monde. On lui pose beaucoup de questions.

Écrire que la maçonnerie est maintenant complète, c'est omettre que l'arche de la route de Bouillon n'est pas encore commencée. On s'y atèle.
Le bandeau de moellons est découpé dans de la carte plastique Evergreen de 1 mm. C'est la carte dans laquelle a été découpée l'arche commune et cela permet de voir que les dimensions ne sont pas pareilles,
ce que montre bien aussi cette photo "in situ" de Jacques Quoitin.



il faudra deux porches identiques, ce n'est pas beaucoup, mais c'est l'occasion de disposer d'un nouveau modèle.

Donc je vais faire un modèle et en prendre l'empreinte.
Le procédé est le même que pour les grandes arches.




en plaçant le petit porche en cours à côté du grand sur le petit plan tiré vendredi pour confirmer mes mesures, on voit un peu où on va.
Les grandes "jambes" sont prévues pour éventuellement utiliser le modèle dans un autre contexte.
De toute façon, vu la pente de la route, le porche côté Bouillon est plus haut.
Et tout ça pour arriver à une petite simulation, ça donne une idée de ce qu'on veut faire
work ongoing about the viaduct

Trabajo en curso sobre el viaducto

mercredi 19 octobre 2016

Anabois 11 et retour à la résine...

ces bois sont communément et globalement désignés sous le nom de résineux, bien que certains d'entre eux (et non des moindres) ne contiennent pas de résine,  ou n'en contiennent qu'exceptionnellement.

Les caractères de ces bois sont relativement simples du fait du petit nombre des types de cellules :
- des trachéides dans du parenchyme
- occasionnellement des éléments transverses (trachéides et parenchyme) et des structures sécrétrices (canaux résinifères)

- les trachéides du bois initial se distinguent par leurs parois minces, celles du bois final ont des parois qui s'épaississent.

- les rayons ligneux sont essentiellement constitués de parenchyme

ces bois  en général ne sont pas un premier choix pour le tourneur. Je les utilise en usage de martyrs.

les TAXACÉES
l'if Taxus baccata

on commence avec une exception (fruit et résine atypiques) et usage très fréquent en tournage
les cernes sont marqués par une zone finale très colorée, à contours flexueux (le tronc est cannelé).
Accroissements annuels en général de faible largeur et de largeur variable pour un même cerne.
Duramen brun rougeâtre plus ou moins foncé. Plus soutenu dans le bois âgé.
Aubier blanc-jaunâtre, très étroit surtout dans les parties plus âgées.
Rayons ligneux très fins, en section radiale brute de fente donnent de petites mailles foncées.
Pas de canaux sécréteurs, pas d'odeur nette
Densité parfois élevée, bois assez dur.

Que n'écrit on pas au sujet de l'if ! l'effet antimitotique des taxines est toutefois mis à profit en oncologie...
Pour le reste il faudrait être un peu bougé pour consommer son feuillage ou ses copeaux, pour le bois il faut de bonnes dents on vient de le voir. Je n'hésite donc pas à l'utiliser, je suis encore ici et je n'ai provoqué jusqu'à présent aucun décès (à ma connaissance du moins)
C'est un merveilleux bois d'arc, ceci est du à la résistance en traction de son aubier et en compression pour son bois de cœur. Il suffit de bien orienter le bois et la nature fournit un arc composite naturel.

Mathieu en parle :
Le bois est l'un des plus compacts et des plus tenaces de nos forêts... Sa densité à l'état de dessication à l'air va de 0.67 à 0.896.
Ce bois, un de ceux qui reçoivent le mieux et gardent le plus longtemps le poli, est très recherché par les tourneurs, sculpteurs, fabricants d'instruments et de jouets ; il serait un des plus précieux de nos forêts sans sa rareté qui lui enlève toute importance réelle.

Lieutaghi reprend toutes ces louanges et y ajoute :
on en fait de superbes meubles de placage, des lambris luxueux. La souche et les broussins donnaient un matériau particulièrement estimé. Les charrons en fabriquaient des pièces réclamant une grande résistance, des essieux de charrettes, des dents d'engrenage pour les moulins.
C'était aussi dans l'antiquité un des bois les plus employés pour les piques et les javelines. Il ajoute que l'if incorruptible est incomparable pour les conduites d'eau comme pour les échalas.

Je dois quand même faire remarquer que l'if peut être l'objet d'attaques par des vers et que son aubier est susceptible d'altération par les champignons.

les PINACÉES
(attention, les pins ne font pas partie de cette famille, on va les rencontrer ensuite)

le sapin pectiné Abies alba

zones d'accroissement très apparentes grâce à une zone finale bien marquée de trachéides d'automne à parois nettement plus épaisses, plus denses et plus coplorées.
Le passage de le zone trachéides de printemps à celle d'automne est en général assez rapide.
Rayons ligneux excessivement fins en coupe transversale mais en section radiale brute de fente, ces rayons qui sont généralement hauts donnent de petites mailles visibles à l’œil nu clairs sur fond plus sombre.
Absence de canaux sécréteurs
Absence de duramen
Bois de couleur générale blanchâtre de densité 0.45 à 0.50 sec.
Confusion possible avec Tsuga et Thuya.

le cèdre Cedrus atlantica

Zones d'accroissement très apparentes grâce à une zone finale de bois d'été particulièrement dense et colorée.
Accroissements parfois irréguliers et en contour et en largeur.
Pas de canaux sécréteurs, mais présence assez fréquente d'éléments sécréteurs traumatiques.
Parenchyme vertical présent (?)
Rayons ligneux apparents à la loupe et donnant en section radiale de petites mailles ocres visibles à l’œil nu.
Présence d'un duramen distinct de l'aubier.
Bois odorant même sec. Le bois qui a poussé sous nos latitudes est moins odorant.

Excellent bois d’œuvre, propriétés mécaniques élevées. Bon bois de menuiserie et d'ébénisterie
densité 4 à 8
Il peut se tourner assez finement, j'en ai fait un bol qui pèse 9 grammes.


le douglas Pseudotsuga menziesii

Zones d'accroissement très apparentes, grâce à une zone finale nettement plus dense et plus colorée que la zone initiale. Contours de cerne parfois flexueux.
Zone de bois d'été souvent double
Rayons ligneux fins visibles à la loupe en section transversale. Petites mailles en section radiale
Grain assez grossier, la lumière des trachéides axiales peut être visible à la loupe X10
Duramen rose brun nettement distinct
Odeur résineuse en bois frais
densité 3 à 6

l'épicéa commun Picea excelsa
Zones d'accroissement très apparentes, grâce à une zone finale bien différenciée. Cernes de largeur très variable suivant provenance (fins en montagne) Propriétés mécaniques en rapport.
Le passage de la zone initiale à la zone finale a la réputation d'être progressif, mais ce n'est pas une règle générale.
La texture est en général faible même chez des bois à cernes fins et de ce fait la densité est relativement faible.

Les rayons ligneux très fins ne sont visibles que quand ils sont "renforcés" par la présence d'un canal sécréteur radial. Ils sont de faible hauteur. En section radiale ils donnent de très petites mailles sombres sur fond clair. (en réalité, mat sur fond brillant- l'inverse du sapin)
Dans son ensemble, le bois de l'épicéa est plus lustré et brillant que celui du sapin.
Grain assez grossier, lumières des trachéides apparentes à GX10

Présence de canaux sécréteurs axiaux et radiaux de très petite taille et peu nombreux, mais perceptibles en section transversale, il faut toutefois les chercher avec persévérance, en examinant en particulier les cernes les plus larges. Ne pas se contenter d'observer une seule plage isolée. Les canaux résinifères axiaux, bordés de cellules de parenchyme à parois épaisses, apparaissent en section transversale sous forme de petits points blancs, situés en majeure partie vers la limite de la zone initiale et de la zone finale.

Pas de duramen de coloration distincte de celle de l'aubier.
Les épicéas à cernes fins donnent d'excellents bois à fibres : poteaux, bois de cherpente, de lutherie...
Les bois à cernes larges ne donnent que de la pâte à papier, du coffrage de la caisserie.


le mélèze  Larix europaea

Zones d'accroissement très apparentes, grâce aux zones finales bien différenciées. Accroissements réguliers et fins, à texture souvent élevée.
Rayons ligneux très fins à peine visibles (en zone finale ils se voient mieux)
Grain assez grossier, lumen des trachéides perceptibles
Présence de canaux sécréteurs bordés de cellules de parenchyme à parois épaisses. Fins, peu nombreux, mais souvent groupés en petites lignes tangentielles ou obliques de 2 à 10 unités et auréolées de parenchyme
Ces canaux sécréteurs apparaissent souvent en section radiale et tangentielle sous forme de petites stries blanchâtres (chez les pins, ces stries sont brunâtres)
Présence d'un duramen distinct, coloré en rose ou rouge saumoné selon la provenance. L'aubier est blanc jaunâtre.
Odeur résineuse faible.

En montagne les utilisations du mélèze étaient nombreuses : piquets, poteaux, ponts; charpente menuiserie.
On lui reproche son retrait, sa densité mais c'est un excellent bois esthétique et durable, aux propriétés mécaniques élevées


les PINOIDÉES
et ici on va trouver nos pins

Pin Weymouth Pinus strobus
 
zones d'accroissement peu marquées, zones finales peu différenciées (ce n'est visiblement pas le cas de l'échantillon photographié et pourtant, c'est du Weymouth, je l'ai planté)
canaux sécréteurs visibles à l’œil nu
Lumens des trachéides bien visibles (l'illustration ici ne permet pas de les voir)
rayons ligneux très fins mais visibles
Duramen légèrement plus coloré
Densité très faible
Mathieu écrit :
le bois est blanc, très faiblement rougeâtre au coeur, léger, mou, homogène, à peine résineux
j'adhère, sauf pour la résine que j'ai constatée sur bois frais.
ceux de France pèsent 0.320 à 0.488 et c'est vrai qu'il est léger

Je l'emploie en usage de martyr.

pin sylvestre  Pinus sylvestris

pin noir  Pinus nigra









les caractères (largeur des cernes, dureté,densité...) dépendent de la provenance
Zones d'accroissement généralement bien apparentes grâce aux zones finales bien différenciées
Présence d'un duramen coloré dans les provenances montagnardes
Rayons ligneux fins mais discernables
Canaux résinifères assez gros et nombreux. En section transversale sous forme de petits points plus ou moins blanchâtres plutôt dans le bois final chez sylvestris
Odeur résineuse nette et durable
Densité suivant provenance.(en moyenne 5)


les CUPRESSACéES
le cyprès de Lawson Chamaecyparis lawsoniana


bois clair, blanc, blanc-crème, parfois nacré, brillant. (ici, il y a présence de tissus fibreux qui donne de la couleur ?)
Zones finales peu marquées (c'est un peu anarchique pour compter les cernes, mais on distingue une différence)
Duramen peu distinct
Grain fin, lumens des trachéides à peine perceptibles
Rayons ligneux très fins, très difficiles à dénombrer. Mailles peu apparentes.
pas de canaux résinifères (wooddatabase)
densité faible 0.465 selon wooddatabase
se travaille très bien, bonne durabilité
Arrow shafts, musical instruments (soundboards on guitars), boatbuilding, boxes and chests, decking, and various interior millwork applications.(wooddatabase)
ce serait donc le "Port Orford cedar" des anglo-saxons bois d'élection pour les fûts de flèches économiques
Pour le peu que je l'ai travaillé, c'est un bois qui me paraît sous évalué quant à son rapport poids / résistance et je comprends son usage en fûts de flèches.

le genévrier Juniperus communis ?
Zones d'accroissement apparentes, malgré des zones finales discrètes.
Contour très flexueux et irrégulier. Largeur des cernes souvent faible.
Grain fin, lumen des trachéides souvent non apparent. Densité moyenne (4 à 6) facile à travailler, en particulier à tailler (crayons)
Duramen peu coloré, ocre rosâtre. Odeur d'épices profonde et durable.
(celui que je montre serait plutôt coloré avec nuance de violet et peu odorant. Question de variété ?)
Rayons ligneux très fins, apparents cependant grâce à leur couleur. Donnent en section radiale brute de fente de petites mailles colorées perceptibles à l’œil nu.

Mathieu parle de son bois :
Le bois est blanc-jaunâtre, coloré au cœur de jaune-brunâtre ou rougeâtre. Il est très tenace, compact, durable, légèrement aromatique. Complètement sec il pèse 0,550.
Les usages en sont accidentels.

mais Lirutaghi développe ce point :
Son grain très fin et son aptitude à prendre le poli l'ont fait employer quelques fois par les tourneurs, en particulier pour les rouets, et en marqueterie.
D'après Varenne de Fenille (1792) dans les montagnes de Saint-Claude on en faisait des seaux qui conservaient mieux l'eau que toute autre essence. mais nous abordons là les effets antiseptiques et c'est une toute autre histoire.
Il faudrait aussi développer l'aspect culinaire des baies ; qui se contenterait d'une choucroute sans baies de genévrier ?

le cade Junipérus oxycédrus
Dans le Mathieu je trouve :
Chacune de ses couches se termine par une ou plusieurs lignes fines et brunes inégalement distantes qui rendent difficile la distinction des accroissements annuels.
Sa densité varie de 0,651 à 0,734.
toujours selon Mathieu :
Le bois est homogène, à grain très fin, susceptible d'un fort beau poli ; il est de couleur tendre, fauve ou jaune-brunâtre très clair
(comme tous les bois il fonce à l'exposition à la lumière) offrant souvent de beaux reflets miroitants dus aux ondulations de ses faisceaux.
Il dégage une odeur pénétrante (oh oui !) agréable et persistante caractéristique.
Il fournit du joli placage de menue ébénisterie, et comme d'autres espèces du même genre sert de bois à crayons.

On en extrait par distillation l'huile de cade. et  Lieutaghi confirme :
Comme il atteint des dimensions plus fortes que celles du genévrier commun, l'oxycèdre produit un bois
susceptible de quelques emplois "industriels" bois fort beau, très aromatique, fauve ou brunâtre, homogène à grain très fin, il prend un poli magnifique et peut être utilisé au tour ou en menue ébénisterie.
Les objets qui en sont faits conservent très longtemps sa senteur pénétrante.
Ses usages dans le Midi, échalas, manches d'outils, etc... ne diffèrent pas de ceux du précédent.
Les baies, plus grosses sont aussi plus douces. On les croque sans déplaisir, leurs usages culinaires sont ceux de l'espèce commune.




et pourquoi le retour à la résine ?

lundi 17 octobre 2016

Au pays parfumé que le soleil caresse... anabois 10

Pour faire une petite pause dans l'austérité de la liste des bois vus dans le cadre de leur anatomie, je vais passer quelques individus exotiques.
Et qui aurait pu les introduire mieux que Charles Baudelaire ? 

Du fait de leur exotisme, leur aspect anatomique est nettement moins différencié. Leur croissance est plus régulière et puis... à la photographie rapprochée ça saute moins aux yeux et la documentation est plus difficile.
Alors, on se contentera de photos d'ensemble et de renseignements (encore) plus succincts, les noms eux-mêmes ne seront pas toujours certains.

Note préambule :
Les légendes sont de la gauche vers la droite et reprennent les essences du sommet vers la base 
en renseignant la matière de l'anneau quand c'est possible
Guayacan / Partridgewood : Caesalpina melanocarpa
(Paraguay) PS 1.25
Un petit arbre qui habituellement ne dépasse pas le diamètre de 0.4 m. Le cœur est olive-brun foncé avec de fines lignes noires qui donnent l'aspect de plumes de perdrix.
L'aubier est mince et blanc jaunâtre. Grain emmêlé et irrégulier, texture très fine.
Difficile à scier à cause de la dureté du bois. Le dressage est difficile à cause du fil mêlé. II se tourne modérément bien et prend un fini comme du verre. De larges sections de ce bois ne sont pas disponibles
Utilisé pour les instruments de musique, les queues de billard, le tournage ornemental et le tournage général.

Tulipwood Brazilian : Dalbergia frutescens -Bois de Rose
(Brésil ) PS 0.96
Un petit arbre avec rarement plus de 0.25 m de diamètre et à peine 0.20 m si on enlève l'aubier. Le cœur est jaune-rosé avec des bandes de rose à rouge profond. L'aubier est blanc à jaune pâle souvent enlevé au départ . Le fil est droit ou irrégulier, la texture est fine. Sèche bien avec une légère tendance aux fissures en surface. Modérément difficile à scier et à dresser. Tournage plus aisé que les autres travaux, excellent fini. Utilisé pour des inlays pour la marqueterie, pour certains instruments à vent, les petit articles décoratifs et l'ébénisterie. Excellent pour le tournage.

Mexican / Para / Kingwood : Dalbergia pacifica / congestifolia
(Mexique) PS 1.14
Un petit arbre solitaire, rarement trouvé en groupe, d'une hauteur de 12 à 15 m et d'un diamètre de 0.3 à 0.5 m. C'est un bois rare qu'on trouve seulement dans les parties basses de la côte ouest du Mexique.
Le cœur est d'un pourpre profond avec des interférences de violet plus clair et plus foncé jusqu'au noir. L'aubier est mince et jaune pâle. Un très beau bois disponible en taille et en quantités limitées.
Le fil est irrégulier avec une fine texture. Très lent à sécher à cause de la forte teneur en huiles.
Tendant à fendre en bout et en surface. Difficile à scier et à dresser.
Un excellent bois pour le tournage.


Snakewood : Brosimum aubletti /Piratinera guianensis - Amourette
(Guyane française) PS 1.30
Un petit arbre rarement plus haut que 24 m avec un diamètre de 0.3 à 0.6 m. Le fût est dépourvu de branches jusqu'à une hauteur de 12 m. Un arbre très rare qui pousse dans les forêts marécageuses.
Le cœur a l'aspect d'une peau de serpent parfois tacheté comme un léopard. Le fond est brun rouge avec des bandes verticales noires qui croisent le fil.
L'aubier est blanc cassé et est souvent enlevé à la source. Le fil est droit et la texture très fine.
Difficile à sécher avec tendance à fendre en surface et à se tordre.
Très dur et dense et ceci se sent au sciage car il émousse les dents des lames.
Utilisé pour du petit tournage décoratif, des fuseaux de dentellière, des bijoux en bois, des inlays et les archets de violons.

Muirapiranga : Brosimum paraense / Brosimum rubescens
(Amérique du sud) PS là 1. 1
Un arbre de taille moyenne atteignant un hauteur de 20 m avec un diamètre de 0.4 à 0.7 m.
Le cœur est rougeâtre à rouge sang avec une ombre de violet. Uniforme ou avec des stries verticales.
Le bois a une surface satinée et sa texture est fine. C'est un bois dur et lourd mais il est facile à travailler; Utilisé pour le mobilier, excellent pour le tournage.

Sri Lankan Ebony -: Diospyros ebenum &gt ; Ebène vrai
(Sri Lanka) PS 1.17
Un arbre de taille moyenne avec un diamètre jusqu'à 0.5 m. Le cœur est noir profond souvent légèrement veiné de brun ou de gris. C'est un des ébènes les plus durs.
L'aubier est gris souvent strié de noir. Le fil est droit ou enchevêtré et la texture est très fine. Il sèche lentement et fend en section importantes. Difficile à scier et à dresser avec une tendance marquée à émousser rapidement les lames. Plus facile à tourner, prend un excellent fini.
Utilisé pour les queues de billard, les instruments de musique, les inlays et le tournage de luxe.


Pink Ivory : Berchemia zeyheri
(Afrique australe) PS 1.04
Un arbre petit ou de taille moyenne rarement d'un diamètre supérieur à 0.4 m. Devenu tellement rare que l'abattage en a été arrêté pour quelques années. Le cœur varie du rose clair au rose foncé jusqu'au rouge avec des ombres plus foncées ou plus claires ou jaunes et rouges. L'aubier est crème ou blanc cassé et important pour la taille de l'arbre. Le fil est droit ou irrégulier, texture très fine.
II sèche facilement avec peu de dégâts l'aubier tend à se fendre. Difficile à scier il abîme les lames rapidement. II est agréable à tourner. Un des plus rares bois commercialisés.
Utilisé pour le tournage ornemental les inlays et la sculpture.

Chac Te Koke : Sickingia salvadorensis.
(Mexique) PS ?
Un arbre de taille moyenne qui pousse en Amérique centrale. Le bois vient ici du Mexique. La couleur est de rouge clair à rouge foncé avec des stries plus foncées. Le fil est irrégulier et se travaille comme l'acajou, mais il n'est pas aussi dur. II se colle facilement et prend un bon fini.
Utilisé pour des meubles de luxe pour le tournage et la sculpture.

Satiné Bloodwood : Brosimum paraense.
( Brésil ) PS 1,15.
Un arbre de taille petite ou moyenne d'un diamètre jusqu'à 0.5 m. Le cœur varie de gris rouge à rouge profond avec souvent de délicates stries jaunes et rouges. Le fil est droit ou plus souvent irrégulier avec une très fine texture. Très lent à sécher avec une tendance à fendre. Très stable une fois sec. Difficile à scier et à dresser. Le bois est très dur et ne ménage pas les tranchants. Il est toutefois plus aisé à tourner mais la présence de silice peut même poser des problèmes aux outils HSS. II se polit comme du verre mais est sensible à la surchauffe.
Utilisé pour des incrustations, la marqueterie, le tournage, les instruments de musique et l'ébénisterie.


Pau Santo : Zollernia paraensis
(Amérique du sud) PS 1,12
Un arbre de taille moyenne d'une hauteur de 15 à 25 m.  Le cœur est de brun moyen à brun très foncé presque noir avec des traces jaune brun. Un bois très dur et très dense qui prend un magnifique poli. Utilisé pour de l'ébénisterie haut de gamme, des manches de couteaux et pour le tournage.

Rosewood-Brazilian/ Rio : Dalbergia nigra.
(Brésil) PS 0.85
Un grand arbre de plus de 38 m à base à contreforts. Le diamètre atteint 1 m mais après enlèvement de l'aubier il reste rarement plus que 0.5 m. Cette espèce pousse seulement dans les région côtières.
Le cœur varie de brun chocolat à brun violet avec des stries noires souvent avec une nuance de rose. L'aubier est gris blanc souvent attaqué par des xylophages. Le fil est de droit à ondulé la texture est moyennement grossière. Il sèche lentement avec tendance à fendre en surface. Les plus vieux arbres émoussent les lames mais le tournage est plus aisé. Le bois est naturellement huileux et prend un excellent
fini. Utilisé pour le mobilier, les incrustations, les dos de guitare acoustique, la sculpture et le tournage.

Blackwood -African : Dalbergia melanoxylon - Grenadille
(Tasmanie) PS 1.20
Un petit arbre atteignant une hauteur de 15 m d'un diamètre rarement au delà de 0.4 m.
Beaucoup de défauts dans le bois.
Le cœur est brun noir avec des stries noires qui donnent au bois un aspect noir profond.
L'aubier est jaune pâle donnant un beau contraste. Le grain est droit ou irrégulier la texture est extrêmement fine. Il sèche lentement avec une légère tendance à fendre. Difficile à scier et à dresser à cause de sa densité
Utilisé pour la sculpture et le tournage haut de gamme et énormément pour les instruments de musique à vent, car il donne un des meilleurs tons.


Tigerwood : Astronium graveolens (syn. A. fraxinifolium) Goncalo Alves, Tigerwood, Jobillo
du Mexique au sud du Brésil
PS 0.905
Pores diffus, cernes indistincts, rayons visibles à l’œil nu, parenchyme para vasculaire
bois considéré comme assez durable, se travaille relativement bien
Utilisé en parquets, plaquages, sculpture, objets tournés : queues de billard, bois d'arc,manches de couteaux ...
Les qualités peuvent varier en fonction de la provenance, l’appellation "Jobillo" couvre la qualité supérieure du Gonçalo Alvez dans le monde des tourneurs.

Pernambouc : Caesalpina echinata. - Bois de Brésil
(Brésil) PS 1.20
Aussi connu sous le nom de Bois du Brésil, c'est un arbre de taille moyenne qui pousse sur la côte du Brésil. Le cœur est d'orange vif à rouge orangé souvent avec des stries plus sombres. L'aubier est presque blanc. Le fil est généralement droit et la texture fine. Il sèche lentement avec une légère tendance à fendre en surface. Difficile à scier et à dresser à cause d'une action émoussante sur les lames.
Se tourne relativement bien et susceptible d'un excellent fini..
Utilisé pour le tournage ornemental et la marqueterie. Considéré comme le meilleur bois pour les archets de violon. Utilisé aussi comme bois tinctorial.

Lignum Vitae : Guaiacum officinale - Gaïac
( Mexique ) PS 1.23
Un petit arbre atteignant une hauteur de 9 m dont le diamètre est habituellement de 0.25 à 0.30 m mais occasionnellement on trouve 0.45 m. Le cœur varie de brun verdâtre foncé à presque noir. L'aubier est de jaune pâle à blanc crème et est aussi dur que le cœur.
Le fil est ondulé la texture est fine. II sèche lentement avec tendance à fendre en section importante ou en bûches. Difficile à travailler il se tourne cependant bien et prend un excellent fini..
Utilisé pour les paliers des axes des hélices de bateaux à cause de son auto lubrification, on en fait aussi des têtes de maillet de son extrême dureté, tournage.


Massaranduba : Manikari bidentata - Maçaranduba
(Brésil) PS 0.98
Un grand arbre qui atteint la taille de 45 m et un diamètre de 1.2 m. Le cœur est d'un beau rouge rosé coupé frais qui vire au brun rouge après exposition à la lumière. Le fil est irrégulier et la texture fine.
Facile à travailler il prend un beau poli..

Tagua Nut: (fruit) Ivoire végétal
(Brésil) PS 1.20.
Petites noix pas vraiment rondes d'un diamètre d'environ 1". Compacte si on excepte un creux central assez imprévisible.
Utilisé pour des incrustations, la bijouterie.

Piquia amarello : Aspidasperma spp
(Brésil) PS 0.75
Un petit arbre atteignant rarement un diamètre au delà de 0.4 m. Le cœur et l'aubier ne se distinguent pas bien étant du même jaune brillant. C'est un des bois les plus jaunes. Le grain est droit ou légèrement irrégulier la texture est très fine. II sèche en produisant des fentes internes qui réduisent la taille des morceaux disponibles..
Facile à scier mais s'abîme au dressage. Se tourne bien mais est sensible à la surchauffe lors du ponçage.
Utilisé pour la petite sculpture et le tournage. Pour les beaux objets et pour les inlays.


Purpleheart - Brazilian : Peltogyne venosa - Amarante
(Brésil) PS 0.86
La taille de cet arbre varie selon les régions. II peut atteindre une hauteur de 38 à 45 m et un diamètre de l.2 m.. Le cœur de couleur brun terne, prend très rapidement une teinte violacée une fois exposé à la lumière et devient brun foncé avec le temps.
L'aubier est crème à blanc cassé. Le fil est droit à ondulé la texture est relativement fine. Il sèche lentement avec tendance aux fissures en surface et aux fentes en bout.
Les sections peu épaisses peuvent être séchées en étuve. C'est un bois qui use rapidement les lames.
Utilisé pour les constructions lourdes, les parquets, la construction de bateaux et le tournage.

Imbuya : Phoebe porosa
(Brésil) PS 0.66
Un grand arbre atteignant la hauteur de 40 m avec un diamètre de 2 m. Il pousse dans le sud du Brésil.
Le cœur a une couleur qui va du jaunâtre ou brun olive au brun chocolat avec des figurations irrégulières.
Le fil est droit ou ondulé et la texture est généralement fine.
Lors de la coupe il dégage une odeur particulière. II sèche bien avec peu de dégâts. II se travaille facilement tant à la main qu'à la machine.
Utilisé pour les crosses de fusil et les panneaux. Des morceaux sélectionnés servent à la marqueterie.
Bon bois de tournage.

Bois de récupération : venant des parties déposées de la jetée de Nieuwpoort.
Le doute existe et persiste quant à la nature du bois ramassé sur le chantier de renouvellement de certains piliers de la jetée rive gauche de l'estuaire de l'Yser à Nieuwpoort. Il s'agissait d'un petit morceau encore gorgé d'eau de mer qui après séchage est apparu brun rouge avec de nombreux pores pleins d'une poudre jaune sous le trait de scie. Au vu de l'usage qui en avait été fait on pense à du Demerara Greenheart mais il y a la possibilité que ce soit de l'Azobe aussi dénommé Ekki qu'on retrouvera plus loin ...
La question reste posée ?


Bocote / Mexican Rosewood : Cordia gerascanthus
(Mexique) PS 0.96
Un petit arbre qui atteint rarement plus de 0.3 m de diamètre. Le cœur est brun jaune avec une nuance de vert à la coupe. Après exposition à la lumière il fonce jusqu'à un brun moyen avec des lignes noires.
Le fil est droit à irrégulier et la texture fine. Le bois est légèrement huileux. Il sèche lentement avec peu de dégâts si le séchage est bien conduit. Il abîme les tranchants et s'arrache au rabotage sur quartier.
Facile à tourner il prend un beau fini. Utilisé pour de l'ébénisterie de qualité.

Cocobolo : Dalbergia refusa.
(Mexique) PS 1.10
Un arbre moyen avec un beau tronc, atteignant une hauteur de 20 à 30 m et un diamètre de 0.5 m.
Le cœur va du rouge profond à l'orange vif avec des motifs attrayants jaune orange et noirs qui foncent à l'exposition. Le fil est irrégulier et variable, la texture est fine. II est susceptible d'une excellente finition.
Le séchage est lent et doit être bien mené pour éviter les fentes de surface. Il est très stable une fois sec.
Parfois difficile à coller.
Utilisé pour le tournage, les petits travaux d'ébénisterie, les 'instruments à vent, les manches de couteaux..

Bania : Swartzia bannia - Bois de fer
(Guyane française) PS 1.30
Un petit arbre rarement rencontré hors de l'Amérique du Sud. Le cœur est pourpre brun foncé avec des bandes plus foncées et plus claires. L'aubier est jaune. Le fil est droit la texture est très fine.
Il sèche lentement avec une tendance à fendre en surface. Très dur, c'est un des bois les plus denses connus et cela se reflète dans le travail. Il est sensible à la surchauffe lors du polissage.
Susceptible d'une très bonne finition.
Utilisé pour le tournage de petits objets, pour les archets de violon et pour les arcs des indigènes.


Padouk : Pterocarpus soyauxii.
( Cameroun ) PS 0.72
Arbre de taille moyenne ou relativement grande, 35 m pour un diamètre de 1 m. Le bois fraîchement coupé est rouge vif orangé mais il devient brunâtre foncé à l'exposition à la lumière. Le bois est souvent finement veiné de noir. L'aubier large et de couleur blanc grisâtre se détache nettement du coeur.
Séchage relativement rapide avec peu de pertes. Le fil est droit ou légèrement mêlé , la texture est grossière. Sciage et usinage faciles malgré la dureté du bois. Tournage facile, bonne finition. Utilisé pour la menuiserie haut de gamme, l'ébénisterie, l'ameublement

Ekki : Lophira alata -Azobe
{ Afrique de Oues t} P S 1.1
Un grand arbre atteignant la hauteur de 55 m avec un diamètre de 1.5 à 1.8 m Le cœur a une couleur qui va du brun pourpre foncé au brun chocolat avec un dépôt blanc dans les pores. L'aubier est rose pâle.
Le fil est habituellement irrégulier et la texture est généralement grossière. II sèche très difficilement avec des pertes considérables dues aux fentes en surface. Il se travaille difficilement à cause de son effet émoussant sur les lames. Le bois est très résistant à toutes les agressions. tant à la main qu'à la machine.
Utilisé pour les constructions maritimes lourdes et les planchers exposés. Les surfaces de roulement du métro sur pneus à Paris sont faites de ce bois.

Pau amarello : Euxlophora Paraensis Huber.
(Brésil )
Cet arbre qui pousse au Brésil a une couleur jaune citron brillante quand il vient d'être coupé, tournant au jaune doré après exposition. Le fil est de droit à ondulé. Le bois se travaille facilement et prend un beau fini. Il se teint et se polit bien.

Raspberry Jam Wood : Acacia acuminata
(Australie occidentale) PS 1.04
Un arbrisseau en touffes ou un petit arbre de 10 m dont le fût atteint 2 m pour un diamètre de 0.2 m.
Le bois fraîchement coupé sent la framboise d'où son nom. Le bois est de brun chocolat à brun rouge. L'aubier étroit est jaune. Le fil est entrelacé et donne un dessin en forme de lyre. La texture est fine et homogène. Séchage lent avec peu de pertes. Sciage relativement aisé malgré la densité du bois. Dressage plus ou moins aisé. Tournage facile il prend un beau fini.
Utilisé pour quelques instruments à vent.

Rosewood Sonokeling : Dalbergia latifolia.
(Java) PS 0.80
Un arbre moyen avec un diamètre de 0.6 m maximum. De la même espèce que le palissandre indien, il est cultivé dans des plantations en Indonésie, ce qui provoque une croissance plus rapide et lui donne des couleurs plus vives. Le cœur brun clair à brun violet foncé aux raies de couleurs différentes, a souvent un teint vert bleu caractéristique. Le fil est droit, la texture moyenne à grossière. Le séchage est rapide avec peu de pertes. Sciage et usinage sont plus faciles que le palissandre indien. Facile à tourner, très bonne finition.
Utilisé pour l'ameublement de haute qualité, l'ébénisterie, les instruments de musique et le tournage.

Wengé : Millettia laurentii
(Afrique occidentale) PS 0.88
Arbre de taille moyenne, 15 à 18 m pour un diamètre de 1 m environ. Pousse principalement au Zaïre.
Le cœur est brun foncé aux veines fines presque noires qui donnent un joli dessin sur les faces débitées en plots. L'aubier étroit est de couleur blanc grisâtre.
Le fil est droit à légèrement croisé, la texture est grossière. Nécessite un séchage lent pour éviter les fissures en surface. Usinage et sciage relativement aisés. Tournage satisfaisant, bonne finition.
Utilisé pour les parquet, l'ébénisterie et le tournage.