dimanche 26 septembre 2021

Authentique

la dernière fois qu'on en a parlé, on savait que les Forges de Vireux avaient acquis, en 1910 auprès de la société "Marcinelle et Couillet, une locomotive Bt (020 tendérisée)
Un complément d'information, toujours auprès de la même source, le site  "rail Lu", nous apprend que un peu auparavant, l'usine a reçu des Forges et Fonderies de Haine-Saint-Pierre une Bt de 16 tonnes numérotée d'usine 785 construite en 1903 et recevant à Vireux logiquement le N°1
j'ignore toujours l'année de réception.

Encore de Haine-Saint-Pierre, l'usine enregistrera sous le N° 4 une autre Bt construite, toujours par FUF en 1911 (cette fournée de 1911 compte aussi une loco Bt fournie aux HF de la Chiers à Longwy, j'imagine qu'il s'agit du même type de loco... celle de Vireux porte le N°1117 et celle de Longwy le 1111. Avec la Bt 1112 qui a été livrée aux charbonnages du Mambourg ce sont les seuls trois modèles de 020 construits à cette période, des renseignements peuvent éventuellement être trouvés aussi grâce à cette loco.
 
La numérotation d'usine de Vireux implique l'existence de deux autres locos entre ces deux exemplaires sorties des FUF de Haine-Saint-Pierre. Une est une Couillet, mais l'autre ?

Haine-Saint-Pierre livrera encore les numéros 1283 et 1284 construites ou achevées de montage en 1915. J'ignore aussi l'année de réception, pour ce qui est de la numérotation Vireux, la 1283 porte le N° 5 et logiquement sa suivante serait la 6, mais je n'ai aucun renseignement non plus.
Après cette série, plus rien, mais on arrive à l'extinction du HF et l'usine a du bricoler avec ce qu'elle possédait et le faire durer.

Ce préambule, c'est pour situer l'état du matériel roulant ; la dernière loco que j'ai tenté de vaguement représenter, c'est la type 50 qui est un reliquat de l'armée britannique acquis d'occasion par la SNCB. Vireux n'a jamais fait rouler de type 50, mais l'aventure était amusante et on se prend au jeu.
Aussi personne ne va s'étonner de voir arriver sur l'établi un essai de la Bt de Couillet qui elle est dans les écritures...
le premier travail a été s'établir par comparaison et règle de trois, le fichier qui suit afin d'avoir unevue plus ou moins cotée
je n'y trouve pas la largeur, mais comme elle est imposée par l'échelle de reproduction ce n'est pas trop
grave. On remarquera que, en gros, on n'est pas bien loin de l'aspect des des Tubize... belgian look ?
On voit ci dessous, ce que j'ai fait de cette Tubize, N° 5 Vireux (usurpation du  numéro d'une loco de Haine-Saint-Pierre, aïe aïe aïe en plus que Vireux n'a à ma connaissance pas été client de Tubize,
re aïe aïe aïe... mais on n'est pas à une contre vérité près)
sur cette photo on voit aussi où en est la 50, il manque encore quelques détails chez tout le monde,
dont l'embiellage. Ces détails sont pour plus tard.
Pour le process, en (très) gros, c'est : volumes en bois sur planchettes épaisses de 2 mm réduit à 1,8 +ou- au ponçage, ajout d'éléments moulés "à la louche" et coulés en résine ou franchement bidouillés
Cabine en carton car c'est plus facile. Une couche de primer pour mieux juger,
On en arrive là
la 020 Arnold donne une idée des possibilités d'habillage d'un châssis mais là, ce sera une toute autre paire de manches !

Ils sont arrivés les petits détails,
attention, peinture fraîche !
et déjà au boulot...

en principe elle portera le numéro 2