samedi 21 novembre 2015

l'appétit vient en mangeant

dimanche dernier, nous avions laissé le module à la discrétion du chat qui en faisait un examen critique.
C'est donc avec son quitus que j'ai continué comme j'avais commencé.
Tout doucement, arche après arche...
j'avais parlé de nouvelles techniques, rien de révolutionnaire. 
Je me guide sur deux blocs qui ont la bonne dimension comme le montre la photo suivante
j'avais aussi parlé (je pense) du problème que risquait de poser l'angulation de la plateforme des voies pour un éventuel raccord avec d'autres modules.
Le rattrapage, enfin le tracé du rattrapage a été fait avec une latte flexible
et on arrive ainsi au pied de la côte qui nous conduira sur la grand route de Bouillon...
voilà... les grandes arches sont réalisées (enfin leur superstructure) un peu de chipotage et le passage de la nationale est en place
maintenant on a une bonne vision de ce que ce sera. 
J'ai bricolé deux voûtes en carton pour contrôler l'aspect que ça aura
c'est à peu près ainsi qu'on le voit lorsqu'on descend la nationale depuis le "Tilleul"

Ah, encore un détail : pourquoi l'appétit vient il en mangeant ?
Parce que plus je travaille sur ce viaduc, plus je me dis qu'il faudra pour le mettre en valeur lui donner un quatrième module qui représentera la petite maison avec barrières béton et l'avertisseur. 
Il sera ainsi dans son contexte.

en tout état de cause, voici l'aspect général au 23 novembre

dimanche 15 novembre 2015

Mais pourquoi suis je tombé si bas ?


Dimanche 15 novembre, le module 11 est en bonne voie, on l'a vu dans l'intervention précédente.
Dans la foulée on aborde le module 12, le troisième, l'ultime.
On voit tout de suite que c'est sous contrainte

Il faut maintenant remonter. Je ne plaisante pas, au sortir de la tranchée de Thanville, nous étions fièrement à 290 mètres et nous voilà dévalés à 243 mètres sous le viaduc au bord de la Snaye
(au fond sans aucun doute). 
Quarante sept mètres plus bas qu'il faudra bien se taper par un raide talus pour rejoindre la lèvre nord de la vallée.
Quarante sept mètres alors que le viaduc ne fait "que" trente deux mètres à ses plus hautes arches.
Y a comme un mystère... mais n'oublions pas que nous sommes "tous terrains" et tenons compte des talus qu'il faut bien escalader...
Enfin, bref, tout ça pour dire qu'on est dans le module 12 et que ce n'est pas de la tarte d'imaginer l'arrivée sur la nationale de Bouillon et le terrain qu'il faudra bien rendre plat si on veut se raccorder à quelqu'un (faudra quand même pas tricher beaucoup)

Quatorze grandes arches, ça compte. On en arrive à trouver des trucs, à se professionnaliser. D'ici que j'accroche une plaque : Ducran Lapoigne et Cie...j'ai déjà la visite du chat qui vient contrôler les nouvelles techniques... ça va tourner en gag je sens ça...
Il est temps de siffler la pause et de passer à table.
On retrouve le "pelé roulé" avec sa garniture de marasmes et de carottes, l'accompagnement c'est trois purées : pdt et navets, pdt et panais, pdt et céleri rave.
 La bouteille de Closeraie de Sylva Plana n'est pas sur la photo. Mais elle est bien là.

mercredi 11 novembre 2015

en attendant les Compagnons

dans l'attente des tailleurs de pierres, ça avance.
Enfin, on fait "en allant"

Pour le module 11, il faudra lui mettre sa peau avant que d'habiller les piliers en bois avec les briques et les moellons.


samedi 7 novembre 2015

premiers coups de pioche...

c'est au pied du mur qu'on voit le maçon...
et bien non, ici le maçon va commencer par le faîte du mur et il va descendre son ouvrage vers le sol.
... idiot ? non, c'est exactement ce que font les Néo-Zélandais il me semble. Enfin, vu d'ici...

J'ai par ailleurs écrit :
...il reste encore beaucoup de travail en perspective et de nombreuses questions et hésitations torturent encore (agréablement) l'esprit...
Pour ce qui est du travail, on a un peu avancé. Pour ce qui est des questions, elles demeurent, mais on entrevoit une solution. Une piste. Sans doute une passerelle vers un dénouement heureux comme le diraient les "politiques" avec des mots qui  prétendent tout dire et ne disent rien. Je résumerai avec des mots à nous : ça avance.

Jetons un coup d’œil.
Le relief est esquissé. D'habitude, le plan des voies court d'un bord l'autre et il suffit de recouvrir ce relief avec le hard shell pour voir déjà ce qu'on va obtenir. C'est encore ce qui s'est passé avec le module 10.
Ici, le plan des voies à la jonction des modules 11 et 12 est au dessus du bord des modules et il faut lui garder son niveau. Je n'ai pas joué avec fil à plomb ou équerre de charpentier. C'est seulement avec équerres et mesures que j'ai gardé le niveau et que je l'ai fixé par un premier "pilier" du viaduc posé provisoirement.
Avec le retour (momentané) du module 10 on va pouvoir contrôler l'alignement de la plateforme des voies  
et ça a l'air bon.

On peut maintenant entreprendre de monter les piliers de suport. Dans un premier temps un pilier sur deux sera placé au droit des couples intermédiaires préalablement positionnés de 22 cm en 22 cm
(une arche d'axe à axe fait 11 cm d'ouverture)
La flexibilité de ces couples épais de 5,5 mm permettra d'ajuster le fifrelin de différence qui a pu se glisser.

La largeur de la plateforme : 6 cm obligera à resserrer légèrement l'entraxe des voies, c'est prévu pour plus de réalisme.
Voilà, les travaux de terrassement ont donc débuté, mais il va falloir conjointement ouvrir une carrière, établir une briqueterie...
C'est sans doute de cela qu'il sera question la prochaine fois dans "mais les tailleurs de pierres étaient près du Bon Dieu"
et après, le module 12 aura fait son apparition (ne pas oublier que nous ne sommes pas bien loin de Beauraing) et il faudra s'attaquer aux arches les plus hautes du viaduc, une trentaine de mètres.
Ce chapitre devra se nommer "e pericoloso sporgersi" en hommage aux ouvriers majoritairement Italiens qui ont bâti ce viaduc.
Mille grazie  ragazzi.

lundi 2 novembre 2015

Sous le soleil d'automne et sous les spots.

La nature tourne franchement à l'automnal. Mais l'automnal lumineux, c'est beau.

les activités intérieures ont toutefois pris le pas

et avec l'exposition cinquantenaire du RMM le modélisme reste d'actualité.
L'occasion d'encore tirer quelques photos de détails

avant que le réseau ne reprenne la route : dans quelques jours il sera à Stuttgart ; et aussi de revoir le module 10 qui a toute sa peau et qui revient de chez Jacques avec son tunnel posé


le peloton des poursuivants n'est toutefois pas bien loin, le module 11 détaché a entamé la chasse derrière l'échappé


mais si le versant de la vallée de la Snaye se profile, il reste encore beaucoup de travail en perspective et de nombreuses questions et hésitations torturent encore (agréablement) l'esprit...