dimanche 28 décembre 2014

Tokaï

(retour d'abord sur la pièce dont nous parlions précédemment) ceci est un exemple parmi d'autres de l'influence que le bois peut avoir sur l'aspect final d'une pièce en cours. Il est certain que la découverte de la figuration ondée m'a interdit le sacrifice du bois qui la présentait.
Continuer la forme projetée aurait été faire preuve d'un esprit borné.
Le dessin du bord est curieux, j'en conviendrai facilement, mais le bloc était tel. Je ne vois pas comment le gérer sans que cela ait l'air d'un chipotage, déjà que la tentative de lui donner une certaine fluidité me semble à la limite...
Non visible sur les photos, un trou cylindrique d'un diamètre de 9 mm qui occupe quasi toute la hauteur du coin le plus épais a reçu un morceau de balle en plomb du même calibre pour équilibrer la pièce, la transformant en une sorte de poussah.

Une autre nouvelle, c'est que nous sommes à nouveau trois à la maison : aujourd'hui, un jeune chat nommé Tokaï nous tient compagnie. Il n'y a bien sûr pas encore la complicité qui nous liait à Kanji, mais soyons patients.
 et ce chat ?
Après avoir brièvement fait connaissance le mardi 23 décembre, nous avions du le laisser au refuge. Un "détail" devait encore être réglé. Impérativement.
Ce n'est donc que le vendredi 26 décembre que nous avons été le chercher à Cliron. C'était prévu pour le samedi, mais des menaces de chutes de neige nous ont fait avancer l'événement de un jour.
Bien nous en a pris.
 Première soirée découverte hier 26 décembre, il a de nombreuses choses à mémoriser.
Débarqué au retour de Cliron sur le meuble où il sera censé prendre ses repas, il lui a préféré bien vite un coin (difficilement accessible par nous) à partir duquel il entreprend ses raids-découvertes, toujours avec prudence.
Pour se situer (pour nous ?) il dispose d'un vocabulaire assez étendu que nous, ignares malgré notre longue expérience des chats, nous n'arrivons pas à décrypter. Vraiment, il possède des intonations qui doivent avoir des significations particulières.
J'écrivais qu'il a beaucoup à découvrir et à mémoriser. Hier, il a du voir trois pièces du rez-de-chaussée, les inspecter brièvement et pour sa soirée, il est resté avec nous dans la pièce de Sabine.
Là, je pense qu'il n'a pas encore bien mesuré la pléthore d'aventures qu'il pourra y vivre. Tout le fil qu'il y a à entortiller, tous les tissus dans lesquels il pourra se nicher. Il y a toutefois rapidement déniché un repaire entre le couvercle d'un coffre en vannerie et le plateau de la table en dessous de laquelle ce coffre est glissé. Juste la place pour lui, juste la place pour glisser une main pour le caresser.
De la nuit,  passée dans la salle de bain maintenue à bonne température pour cette occasion, nous ne savons rien. Sinon qu'il donne l'impression d'avoir intégré son image dans un miroir (ce qui posait question hier soir)
Et actuellement, après deux nuits et un jour, on peut dire sans mentir qu'il se sent chez lui.
Il a encore beaucoup à découvrir, à apprendre, mais il a déjà la notion de propriété. Hier soir, la voisine, la rouquine ennemie jurée de Kanji, a pointé son museau à la fenêtre. La crise, nous ne l'avons vu que de dos, mais il devait être terrible : les oreilles abattues, le poil dressé il a marché sur la fenêtre.
Une cohabitation qui s'annonce encore difficile...

Abstract :
Final aspect of the wip chestnut piece
and presentation of the new Cat of the house. We'll speak about him in the future.

jeudi 25 décembre 2014

Noël

une petite actualisation de mon environnement. Il y a deux ans, je transformais l'atmosphère du cabinet et je lui donnais un look un peu plus tourné vers le tournage sur bois. J'en faisais un peu ma galerie personnelle quoi.
Le temps a passé et les pièces n'étaient plus franchement d'actualité. J'en ai conservé certaines, et j'ai fait de la place aux nouvelles.
L'occasion aussi de prendre les poussières, ça en avait besoin.

Et...ça s'est bien passé ?
Oui, pas d'excès, encore que... encore une fois, nous avons marqué le coup. Pour nous prouver que nous ne sommes pas encore trop vieux ? ?
A deux seulement, le petit chat que nous avons été voir mardi a passé son réveillon au refuge et ce ne sera que vendredi qu'il viendra prendre sa place.

Alors, ce réveillon, cur, quomodo, quando ?
J'ai répondu pour cur plus haut, nous n'y reviendrons pas.
Mais quomodo...je dirai sagement. En laissant du temps au temps. Avec l'aide de grignotages arrosés de Pineau des Charentes (de quibus auxiliis) et nous reparlerons bientôt de ce pineau
Pour donner quelques détails, nous dirons qu'il y avait là des radis (c'est léger), des tronçons de carottes mis en marinade un peu sucrée-salée et des antipasti faits de poivrons, mozzarella et pesto à la roquette.
Après, nous avons tâté du foie gras élaboré par les Dames de la ferme de Bichette à Pourru. Nous l'avons accompagné de quelques rondelles de leur cou farci (celui de Sabine est demeuré en réserve, il faut savoir ne pas exagérer). Avec ce foie, nous avons terminé la bouteille de Pinot Gris SGN de Charles Schleret que nous avions ouverte justement pour goûter ce fameux foie gras. Nous ne nous avancions pas en terrain inconnu, l'accord était parfait.
Et pour ne pas faire trop lourd, on a terminé simplement avec une petite mouclade (ici revient le pineau) arrosé par le vin blanc de Granges Blanches, 100% Viognier. Et ici encore, l'accord était parfait.
Et au dessert, parce que il y avait un dessert, et on arrivait vers les minuit...
C'était ce que Sabine appelle un Soleil Noir, dans l'ordre ou plutôt dans un désordre certain, je vous cite : biscuit maison qui comporte pas mal de noisettes (je le sais) ganache au chocolat, purée de marrons, poires cuites et cerises (cerises apportées de Grèce par Stella, t'en manges beaucoup, t'es bon pour l'alcool-test. Crack)
Et avec ça, je me suis souvenu d'une bouteille de Maury -Mas Amiel- que j'avais entrevue à la cave. En fait de Maury, c'était un vin de mûres très concentré de notre fabrication. L'étiquette n'avait pas été modifiée (horreur), mais pour ce qui est du breuvage, je suis certain que Parker nous aurait quittés ébloui. Un vin coté 100 à coup sûr (a lucious blockbuster, almost black...) !
ainsi qu'on peut s'en rendre compte, très peu de photos pour illustrer cette prose. Normal, on ne peut pas tout faire en même temps.

Ce midi, il nous restait assez d'énergie et d'appétit pour refaire le même grignotage, mais ensuite nous avons essayé l'escalope de foie avec un petit mesclun et des cornes.
bon, on va digérer tout ça...on reparlera certainement plus tard des cadeaux :
un superbe bouquin sur la broderie et un herbier des arbres et arbustes. 
A suivre.

vendredi 19 décembre 2014

A quoi ça tient.

Oui, à peu de choses et de fait, ce peu de choses influencera facilement le déroulement du travail.
Parti pour faire un bol avec simplement une déformation dans le bord, je découvre des traces de bois ondé. Ce n'est pas neuf dans ce bois : du noyer pas terrible cela mis à part.
J'ai envie de garder visible cette figuration, donc je vais garder ce bois autrement promis à l'élimination. Mais les débordements (présents à l'origine) que je comptais sacrifier ont vraiment la forme de n'importe quoi.
Alors on s'interroge.
Je pense laisser toute la périphérie en l'état. C'est sans doute du n'importe quoi, mais en aménageant ce n'importe quoi, on peut justifier son existence. Après avoir donné une certaine ondulation au bord,
je pense camoufler (c'est le mot) son aspect grossier par de la pyrogravure...
Restera à terminer l'extérieur du fond et décider la manière de présenter la "chose"

Et pendant que nous sommes dans ces formes molles, nous dirons organiques ça fait meilleur effet, quelques voyages dans ce domaine grâce à internet.
Il y a un peu plus d'un an, j'avais entrepris la lecture d'un livre sur l'Art au 20ème siècle. J'avais maintenu le contact par une petite visite de temps à autre. 
Hier, en consultant une page Pinterest - une de ces pages qui sont souvent intéressantes pour ce qu'on y voit, mais dans lesquelles il ne faut pas essayer de trouver un renseignement sérieux (ça, tu le cherches par toi même), en parcourant cette (longue) page,
 j'ai été surpris par la quantité de belles choses que j'y voyais. Que je découvrais.
Je ne résisterai pas au plaisir d'en mettre ici quelques exemples, le reste, tout le reste est consultable à l'adresse du lien.
Cette première photo est celle d'une oeuvre de Tadashi Ito, un céramiste japonais. Si je la montre, c'est parce qu'elle m'inspire et j'espère bien un jour m'atteler à une forme semblable. En bois bien évidement.
si on effectue quelque recherche on trouve plus de renseignements sur cet artiste sur le site de la Touching Stone Gallery   Santa Fe, USA
et entre autres pièce il y a celle ci :
dont je trouve la forme intéressante et réalisable aussi.

Parmi de nombreuses photos de l'oeuvre de Jean Arp, de Henry Moore, de Barbara Hepworth et de monstres encore bien plus connus de tout un chacun; on trouve beaucoup de pièces de verriers.
et trouvé sur son site, cette forme qui me fait curieusement penser un essai que j'ai fait en 2011 mais en m'inspirant de Christian Burchard là...

Je l'ai dit, elle est longue la page. Notons encore qu'il n'y a pas ou guère de bois sinon quelques pièces de Thierry Martenon. Essentiellement ce sont du métal du minéral, verre et terre, mais ça vaut le détour.

Encore quelques mots. Le sujet, curieusement, c'est une cagoule. Pas pour moi, non, c'est une cagoule que Sabine se tricote. Elle n'a pas l'intention (à ma connaissance du moins) de se lancer dans une carrière bancaire.
Non, c'est pour ne pas avoir trop froid quand elle fait son VTT.  Parce que la mauvaise saison ne l’interrompt pas, elle se tape toujours la descente sur Javingue, elle remonte sur le plateau des Hazottes et retour avec en finale une belle côte à se farcir. Moi, OK pour les canaux et lignes de chemin de fer, mais là non. C'est un truc à faire des veuves ça... 
On ne va pas faire un tutorial. Juste quelques étapes :
ça commence en équilibre sur une aiguille. Jusque là, ça va
mais il faut une seconde aiguille paraît-il, et là ça se corse car une troisième se profile sans doute et si Sabine fait du crochet à Très Grande Vitesse, trois aiguilles dans les mains, là c'est deux en trop...
enfin, elle a trouvé un truc pour (un peu comme quand on se dépanne avec un racloir là...) elle charge la maille sur un crochet et la passe sur l'aiguille. Chacun sa technique, ça fonctionne. C'est ce qui est important.
une petite illustration en bas :

J'ai eu des échos d'évasions de mailles... mais la cagoule est terminée. 
Yapuka la montrer. 

Là bas, dans le Sud en Grèce, on voulait voir une photo de ça et on s'imaginait que Sabine fait du vélo avec tout l'uniforme dédié : godasses, culotte et casque. C'était de ce casque qu'il était question. On a voulu faire plaisir et on a bien trouvé un casque.
 Mais honnêtement, est ce qu'elle va pouvoir faire sa ballade comme ça ?

Abstract :
Some questions I ask myself about a current piece with a weird edge
Some examples of beautiful things encountered on Pinterest
And the story of the hood of Sabine (and her stahlhelm)

lundi 15 décembre 2014

Angela

Avant de terminer l'année, je veux vous donner les dernières nouvelles  de quelqu'un.
De quelqu'un qui est plutôt une quelqu'une et qui a fait carrière là bas dans le midi (la vernie)
J'ai parlé d'elle sans la nommer encore lorsqu'elle m'a donné l'occasion de tirer une photo de famille des mantas.
A suivi une courte (très courte) période sans nouvelles, et  lorsqu'elle s'est manifestée sous un maquillage et un bronzage de convenance, je me suis demandé si elle allait rester ainsi. Bien, oui, mais un peu bonniche là...

Et il y a peu, elle a donné de ses nouvelles. Quel changement. Je n'oserais pas dire la maturité (je risque de prendre sa main) mais un quelque chose...elle est passée chez  le friseur, elle est toute bouclée. Une tête un peu à la Angela Davis. Ça lui va bien.
détail


Abstract :
third episode of the collaboration with Erick Le Gall
The fat manta becomes Angela

dimanche 14 décembre 2014

Crafts Fair

Affaire d'artisans quoi !
A l'occasion des fêtes de fin d'année, nous sommes allés pour la quatrième fois au marché de Noël organisé par la Spirale à Natoye. En fait de marché de Noël il s'agit d'un marché d'artisans de bon niveau.
Le temps était maussade avec une méchante petite neige fondante. C'est donc avec surprise que nous avons trouvé l'endroit pas mal encombré. Garage difficile et boueux, mais ça valait la peine.
Il y a deux ans, nous avions acheté une petite sculpture en cuivre que nous appelons "la poule". Depuis ces deux ans, elle ne nous lasse pas ( bien que n'ayant à ce jour pondu aucun œuf ).
L'an dernier, l'artisan n'était pas présent, mais hier, Michel Courtin (c'est son nom) était au poste et comme c'était un peu prévu, nous lui avons acheté un poussin.
Un beau poussin d'ailleurs

Mais il n'y avait pas que lui. Je savais y trouver l'un ou l'autre tourneur.
Espoir concrétisé et même plus, non seulement Pierre de Garde et Claude Laroche habitués étaient là, mais d'autres et même parmi les visiteurs, une figure du forum qui signe Yaka.  Pas eu l'occasion de tellement parler, mais c'est toujours mieux que rien.

Il n'y avait pas que le bois, et le niveau artistique était bien plaisant. C'est une expérience à reproduire encore, d'autant que courant juillet, aura lieu une manifestation similaire. A suivre donc...

Tout autre sujet maintenant. A l'occasion de notre petit périple alsacien, j'ai imprimé (fait imprimer mais ça c'est entre mon imprimante et moi un litige récurent) un groupe de quatre étiquettes pour le vin de fruit que nous élaborions.
Nous avions besoin d'une étiquette parce que nous avons offert une bouteille en remerciement pour un service rendu. La dame de l'hôtel "les Portes de la Vallée" nous avait gracieusement expédié des clef égarées lors de notre dernier passage.
Alors, une étiquette, pourquoi pas quatre ? et j'ai enfin collé les trois restantes.
Sur la photo, on peut constater que ce n'est pas nouveau cette histoire d'étiquette. 
Quand on peut, c'est plus beau et ça personnalise.

Encore l'occasion de passer ici l'une ou l'autre photo que nous aimons bien :
la vallée blanche (la nôtre)
caramba...encore raté
thé de fleurs

jeudi 11 décembre 2014

Histoire de champignons.

Non, ce ne sont pas des chopsticks. Ils ont pourtant un rapport direct avec les chopsticks présentés dans la page précédente : l'un d'eux en est le descendant en ligne directe.
Détails de l'histoire, Sabine a trouvé que ces baguettes étaient belles et il n'y a pas bien longtemps, elle s'était plainte que la baguette à cheveux (nous la nommerons ainsi) que je lui avais tournée il y a déjà assez longtemps, était trop longue. Si elle redressait la tête, la pointe piquait dans sa nuque,  remontait les cheveux, finissait par se désolidariser de tout et...bon, ça posait un problème.
Il me restait un bout de sureau avec les traces de champignons. Voilà.
L'ancienne pique à cheveux est en exotique dont je ne me souviens plus très bien, son bouton est en os. Pour la nouvelle, j'ai trouvé un morceau de Bocote et il n'y a que lui pour donner du poids.
Avantage supplémentaire.
Et curieusement ça nous ramène à un repas assez récent. C'est une évolution du plat que nous nommons "pelé-roulé" et dont la recette a déjà été citée ici
J'en parle parce qu'il y a un rapport direct aussi avec la pique et les chopsticks. 
On aura deviné que ce sont les champignons : les légumes (si on peut parler ainsi) qui accompagnent sont uniquement des champignons, pleurotes à la crème, pieds-de-mouton et chanterelles
La viande a aussi son mélange forestier et de la pancetta en guise de lard (faut varier)
Mais là, c'est toujours du pelé-roulé dont on parle. Nous avons déjà développé la salade et son histoire. Nous avons promis à cette occasion de toucher d'autres sujets.
Il faudra bien parler un jour de notre "couscous du jeudi" d'où il vient et où il en est (où il va, c'est une autre histoire) et avant de rédiger quoi que ce soit, il faudra rassembler les bribes qui permettront de construire une histoire cohérente et lisible.

En attendant ce jour...voici l'occasion aussi de montrer une photo de notre pain sortant du four. et ici, il manque aussi la bonne odeur...
aucun rapport avec les champignons ni avec le bois. 
Et il n'y en a pas plus en regardant la photo que j'ai choisie pour mon fond de bureau après avoir du changer de PC.
C'est Zen, ça rappelle des bons souvenirs. Juste...ça éclabousse un peu.

lundi 8 décembre 2014

T bowl

Il s'appelait T bowl
il était en bois blanc...

ça rappellera peut être quelque chose "aux ceux qui " n'ont plus vingt ans (depuis longtemps)
Mais laissons Hugues au frais pour parler de T bowl.

C'est tiré d'une bûche de sureau. Une bûche un peu dans le style de celle dont se plaignait un compatriote il n'y a pas si longtemps sur le forum AFTAB. D'ailleurs, les petits papillons sont là pour maintenir des cernes qui se séparaient, enfin, qui étaient séparés... c'est tout dire...
Comble du malheur, il aura encore fallu qu'un objet pesant soit posé dessus par inadvertance pour y laisser sa trace.
On n'est pas de bois dit le bol...je ne vois pas le rapport (si j'ose dire)...et donc, il a fléchi
ce qui est incohérent.

bon, revenons aux choses sérieuses
Parlons du bois :
C'est en sureau. Peu de renseignements au sujet de cet arbre du moins pour ce qui est de son bois.
dans le Lieutaghi je trouve :
Le bois de sureau n'est pas, comme on le croit souvent, léger, mou et rempli de moelle. C'est un bois assez dur et assez lourd (0.56-0.69 d'après Mathieu), très homogène. Son coloris jaune clair et la finesse de son grain l'ont fait rechercher autrefois par les tourneurs et les tabletiers. On en a fait des stéthoscopes, des plessimètre, des objets de toilette, etc. Il se tourmente beaucoup et doit être employé parfaitement sec.
Ce n'était pas franchement le cas, mais ça s'est pas trop mal passé tout de même,
on  a abordé le sujet plus haut.

Parlons maintenant du tournage :
Simplement un bol avec prise de tenon en compression. Le tenon est rapporté parce que je ne disposais pas de beaucoup de bois et je ne voulais pas en perdre avec le tenon.
Le bois était assez avancé dans sa partie cœur et le résultat était une surface pas tout à fait présentable.
Au séchage, le bois a gagné un peu de dureté et cela a permis le ponçage.
Un anneau plus épais laissé au bord a permis la sculpture .
Des cernes de cœur qui se détachaient ont du être solidarisés par des papillons en frêne. Et tout ça n'aura aucune iconographie, ces sujets ont déjà été illustrés.
Parlons du titre :
Ti bowl because que ça sonne bien (enfin pour moi) que ça collait à la musique (l'importance insoupçonnée des musiques de film) et de toute façon mon tea bowl a un peu muté.
J'ai trouvé que des baguettes lui iraient bien. Surtout assorties (je les ai prises dans les flaches du sureau) et il est ainsi devenu un empty bowl. On reste ainsi dans la même musique.


Abstract :
Here's the story of a bowl with a rim out of shape. It's name following a song that sound good with the words.
A brief talk about the elder wood I did use. And about the fact I did turn chopsticks with the same wood.
So the title become empty bowl (circa same sound) a remind of the charity.

samedi 6 décembre 2014

Merci Saint Nicolas !

Il est passé. Nous avons reçu nos cadeaux.
Nous l'avons peut être un peu aidé...
Pour rappel, je parlais de stylos il n'y a pas bien longtemps. Je n'ai jamais possésé de Sheaffer, mais à chaque fois que je rencontre ces stylos, je ne peux pas m'empêcher de les trouver beaux avec leur plume qui fait corps et leur donne cette si belle ligne.
Aussi, lorsque le sujet stylo est apparu plus précisément dans les pages du forum AFTAB, cela a agi comme une piqûre de rappel. Pourquoi ne pas réaliser ce rêve ?
Il était quand même hors de question d'acheter un Legacy. Trois cents euros c'est sans doute exagéré pour un petit caprice.
Alors, c'est Saint Nicolas qui  a réalisé ce rêve après une petite recherche sur ebay.
Tout s'est bien déroulé, et j'étais en attente du stylo, un modèle Impérial 330 des années 60-70. Entretemps, nous allons à Bruxelles, nous passons au marché aux Puces. Et là, qu'est ce que je vois ? un stylo qui porte un petit point blanc sur son épingle.
Un coup d'oeil. Plume longue 14k, laque rouge sur corps laiton, peu de griffes...
- combien ?
- 15 euros.
- 10 (pour le jeu)
Et c'est ainsi, que n'ayant pas encore reçu l'Impérial je me retrouve en possession d'un superbe Targa des années 70-80.
Sabine qui l'a essayé le trouve beau, et agréable à l'écriture.Pourquoi ne pas le demander aussi à Saint Nicolas (je pourrai toujours l'utiliser pour le plaisir...)
Le même jour, parcourant le Sablon, je vois un Parker à la silhouette de 51. Décapuchonné il s'avère être un 61. Pour quinze euros, on ne discute pas.
Pour revenir sur ce 61, que j'ai du arranger un peu, il me semble plus agréable à l'écriture que le Sheaffer, mais...
Mais, mon vieux 21 que j'ai exhumé, restera en service, car lui est encore plus agréable et en fin de compte, c'est avec lui que je me sens le plus en prise. Normal, des années de cohabitation.

Tout cet interlude pour souligner combien il est agréable d'écrire avec un stylo plume (évidemment, ici on ne sait pas le faire)

Et pour le reste ?
Tout d'abord, ne pas oublier de remercier encore Saint Nicolas (encore lui dira t'on, mais lisez la suite) pour ce qui accompagnait mon stylo...
Une boîte de coned beef Target®. Vous avez bien lu : Target. Ca existe toujours, alors tant qu'à faire, pendant qu'on est dans les vintages, une boîte de corned beef avec les stylos, c'est logique...
J'avais bien demandé des massepains, mais bon...

Abstract :
Following the purchase of fountain pens, some thoughts about enjoying pen writing