mardi 19 novembre 2013

Can hope ?

Il va nous falloir faire un petit retour en arrière.
Jeudi 14 novembre, nous avons profité d'une invitation pour visiter le salon Antica à Namur.
Nous ne savions pas bien ce que nous allions y rencontrer, à priori des antiqués imaginions nous.
Nous avons eu quelques surprises. De rencontrer par exemple Agathe de Rouck, ne la connaissant pas nous ne savions pas que nous parlions avec l'artiste qui modèle ces œuvres
Le sachant, le regard était différent; les mains qui nous expliquaient c'était les mains qui avaient fait...
mais surtout, elle a eu la géniale (ça n'engage que moi) idée d'exposer ses bronzes sur des socles tronçonnés dans d'anciennes poutres en chêne. Je n'ai pas de photos mais on peut facilement imaginer.


Et plus loin, une idée...un objet qui fait tilt.
Christine Fabre, céramiste, mais terre bronze verre... un peu de bois ?
J'ai trouvé l'idée superbe et je me suis promis de mettre au tour quelque chose "dans ce genre"  
L'idée était en route, le vendredi choix du bois,  
C'est du hêtre échauffé. Pris sur le bord du plateau pour avoir le maximum de défauts; champignons, fissures et les traces de la tronçonneuse qui avec le temps passé dehors ont pris une belle teinte de bois gris (ne pas toucher à ça)
Comme tout ça n'avait certainement qu'une idée: voler en l'air, j'ai consolidé de la manière traditionnelle avant d'aborder le creusage. Le samedi suite des patchs et creusage. 
dimanche peaufinage et couvercle. Chirurgie orthopédique sur petit os vieilli au vent. Violation de sépulture ?

Les deux yeux de travers, ce sont deux tourillons qui maintiennent une plaque de bois qui était prête à s'émanciper.
Pour le reste pas de gros problème,et mardi c'est présentable

et...vu du ciel
Pour ce qui est d'un nom de baptême, pendant que j'y travaillais, j'ai eu le temps de gamberger. 
Alors, en hommage à la maternité de Christine Fabre et en regard de la fonction d'un canope et de l'os qui sert de poignée, j'ai pensé à "Vase can hope"...tant qu'y a espoir...hein ?

dimanche 10 novembre 2013

Le fil des couteaux

Ce weekend avec le 11 novembre le lundi, il semble qu'un peu partout on en a profité pour organiser des manifestations tentantes.L'an dernier, nous avons fait l'impasse sur les journées couteaux à Gembloux, donc c'était prévu pour cette année. Mais, noté dans l'agenda et rappelé par Pascal sur le forum, il y avait Strasbourg.  Dilemme.  On a pesé le pour de l'un et son contre. Très sagement, Strasbourg nécessitait un gros déplacement, on a choisi Gembloux.
Bon choix. Outre de superbes couteaux, nous avons pu admirer un graveur au travail et longuement parler avec lui. Enrichissant.
Inattendu, pas vraiment dans le fil du couteau, des netsukes. Juste comme on les aime, illustrant des petites chose qu'on rencontre tous les jours, mais avec quel talent.
A ce point subjugués que nous avons oublié de photographier. Pour combler cette lacune j'ai cherché des illustrations des œuvres de Serge Raoux (c'est lui l'artiste).
L'orange en dessous ainsi que la branchette voisine, je les ai tenues en main. Quel bonheur.
Les feuilles et la moule avec sa balane, nous ne les avons pas vues, sans doute n'étaient t'elles pas du voyage. 

Mais le netsuke que nous avons vu, admiré et même failli acheter (c'eut peut être été déraisonnable, mais ne faut il pas quelque fois perdre raison ?) c'est une gousse d'ail. Merveilleuse dans son naturel.
Pas vu sa photo sur le web, mais ça vaudrait la peine de chercher mieux.

Aiguillonné par cette rencontre, j'ai parcouru le web. J'ai regardé, admiré beaucoup de netsukés. Il faut admettre que ceux de Serge Raoux sont parmi les plus beaux, parmi ceux le plus "dans la ligne" représentant des choses simples, mais combien belles.

C'était un salon de couteaux, alors un couteau quand même.
Celui qui m'a le plus frappé, avec une forme japonisante (qui s'en étonnera)
Nous n'avons pas tout vu, il restait encore des exposants à visiter,
mais nous nous étions pas mal attardés (avec bonheur) et c'était autant partir avec des étoiles dans les yeux.

vendredi 8 novembre 2013

Prendre son pied

Quel bois ? je l'ignore, c'est sorti d'une billette assez "avancée" j'ai mis ça sur le tour pour voir...
Pour donner un indice, ce pourrait être du noisetier (j'ai du enlever un vieux tronc dans une haie) ou bien du hêtre, mais je ne vois pas d'où il viendrait. La surface sous l'écorce pourrait aussi orienter vers du poirier mais j'ai un sérieux doute...
bref, disons que c'est du bois d'arbre échauffé et habité.
Sur ce dernier point, j'avoue que tous les locataires n'ont pas été expulsés, pas tous, car sur certaine portion le bois est plus épais ( là ou l'écorce est apparente, il est mince) mais le micro ondes a du faire son office.

En fait, le bol est commun, la vraie recherche dans ce cas, c'est l'éventuelle adéquation entre un objet et son socle de présentation. Ce point a déjà été abordé. C'est un sujet épineux, parce que le socle ne doit pas capter l'attention due à l'objet supporté mais ne doit pas être quelconque, sinon d'un quelconque remarquable qui met l'autre en valeur dans une association esthétique.La quadrature du cercle ?
Pas vraiment on peut faire des mariages heureux ou du moins les rechercher.
Une solution de facilité est de pouvoir intervertir les socles (aussi pour éviter la monotonie) 
Constantin Brancusi a beaucoup joué ce registre et je joins une adresse qui regroupe beaucoup de ses 
associations intervertibles.
Dans le cas qui nous occupe, aucune permutation n'est possible, car le bol tient par un tronçon de clou fiché dans le socle et qui accroche un trou de ver.

mais de par le passé, j'ai essayé quelques tours de passe-passe...




qui n'ont pas remporté une franche adhésion. De là le retour sur cette recherche.

lundi 4 novembre 2013

Pulp friction

Pas de lecture ce mercredi 30 octobre. Beau soleil, donc au boulot.
Boulot de carrier, mais je n'ai noyé personne.

Sur une photographie que j'ai publiée ici, on remarque nettement que la maçonnerie d'un bac est fissurée, comme je devais déplacer une touffe de fougères dans ce secteur, j'ai enfin entrepris sa consolidation en incluant du béton armé dans la première rangée des blocs.
Et ce 1er novembre, ça vire au mauvais:
Froid, humide et venteux. Pas grave le béton est mis et ça ne le perturbera pas.
Peu progressé dans ma découverte de la sculpture, comprendre n'est parfois pas évident. Alors résumer ce qu'on n'a même pas compris...
Mais on peut quand même montrer ce qu'on a découvert. Et qu'on aime bien.
c'est du Henri Laurens, ça date de 1920 et j'aime bien cette façon de traiter un peu en inverse les côtés du visage et de suggérer clairement les formes et une idée.

Ce dont je n'ai pas parlé, c'est des canards que nous avons achetés aux halles à Sedan.
Cela mérite une petite introduction: Comme nous arrivons à court de confit (horreur), la semaine dernière nous avions réservé deux canards chez les éleveurs de Pourru. Mais ils nous avaient gardé des canards déjà découpés et manquaient les carcasses (comment avoir de la  gélatine si on ne cuisine pas les carcasses ?) et la peau des cous (comment faire des cous farcis dans ces conditions ?)
Donc, samedi 2 novembre retour vers Sedan. Mais alors là, ils nous ont mis de côté deux beaux spécimens.
Nous n'avions plus de confit en réserve...maintenant on va en avoir.
Cela a déjà occupé Sabine dimanche pour la découpe, et nous deux pour la préparation des cous et saucisses tout cet après-midi.
Mais quelques photos parleront mieux que toute une recette. On s'accroche, on est quasi aux infos du JT



et demain, il faudra cuire et stériliser tout ça, encore du boulot en perspective.

et je rajoute ces quelques autres illustrations dans cette page.
Mardi 5 novembre, c'est la suite logique de l'épisode sanglant de hier; après le bloody duck, place au fat duck.
Il nous aura fallu moins de contenants que prévu (espéré ?) il semble que la bête se soit rétractée la question terminée...enfin, l'affaire était cuite et les rations sont en bocal.


Plus qu'à attendre que ça refroidisse pour ranger tout ça en cave demain.