lundi 30 janvier 2017

Vent d'Est

Il nous a tenu trois semaines, sans être excessif il était toujours présent.
Le froid
Givrés on était
et maintenant il lâche prise

Dans un autre domaine, mais pas bien éloigné on va le voir :
je vais donner une réponse un peu plus complète à une question judicieusement posée :
... Je ne comprends pas pourquoi tu t'obstines à vouloir faire ce hangar en papier ?
Au départ, c'est une maquette brouillon. Comme ça a une certaine gueule on se prend au jeu;
On se rend compte (et on vous y aide) que le véritable effet relief on ne pourra jamais l'avoir. Que le brouillon est un brouillon. Mais il est là le mulet, il a ce grand mérite. L'alternative est : on pousse au bout ou on attend de disposer du matériel, des compétences, de l'assurance que le choix qu'on fait est le bon pour entamer le chef-d’œuvre. Et en attendant on ne fait rien...
J'attends tout ça, mais en attendant je peaufine le brouillon. Cela permet de se rendre compte des difficultés si on prend certaines options, des fausses routes qu'on croyait royales et un peu aussi des gestes à faire (et à ne pas faire)
Bref on reste dans l'esprit (du) brouillon.
Pour ne pas rester dans le vague, je tiens à noter les petits inconvénients de ce modèle papier :
 - l'absence de relief très perceptible avec un éclairage rasant
 - grande fragilité lors des manipulations, même bien collé un coin aura tendance à se relever même par clivage du papier au moindre accrochage
versus la facilité de représentation sans recourir aux peintures et patines donc une grande rapidité de production.

Et voilà, conscient donc du manque d'avenir de cette maquette, j'ai fait comme bien d'autres avant moi.
J'ai vendu.
Ainsi ce bâtiment continuera une vie industrieuse quelque part aux confins de la steppe pontique dans une usine du bassin de Magnitogorsk
Alleï alleï, Vent d'Est donc et davaï davaï c'est toudi li p'tit qu'on spotche

Maintenant quelque chose qui ne peut pas l'être, brouillon, c'est notre tentative de reproduire le viaduc de Thanville.
A petits pas, mais des petits pas en terrain difficile puisqu'il s'agit de la jonction des deux modules au niveau du viaduc. Si vertige, s'abstenir.
Jean Marie a bricolé le système qui établira le contact électrique entre les voies des modules et les voies de l'arche amovible
lors du placement de l'arche, les patins en bronze phosphoreux vont venir glisser sur deux plaques cuivrées encastrées dans les montants de piliers,
et de cette façon établir le contact électrique qui alimentera cette portion des rails.
En principe ça doit fonctionner. Attendons les tests.
La voûte a du être un petit peu reprise pour faciliter son passage au niveau des soudures inévitables sur les plaques cuivrées.
et tout doucement nous nous acheminons vers les travaux de peinture des éléments de maçonnerie.

Some pictures that illustrate the cold that has just undergone
And since I 'm aware that a paper model can never represent three dimensional aspect, I sell my factory !
By miracle of Phshp it is already in an Oural industrial environment :-)
And the last works on the rairoad layout.

Algunas fotos que ilustran el frío que acaba de sufrir
Y como soy consciente de que un modelo de papel nunca puede representar un aspecto tridimensional, ¡vendo mi fábrica!
Por milagro de Phshp ya está en un entorno industrial de Oural :-)
Y los ultimos trabajos sobre el diseño rairoad.

mercredi 25 janvier 2017

Cat shed

on pourrait croire que je suis sponsorisé ?
Non, aucunement.
Ca découle de ce nouveau mot que m'a fait découvrir Jacques : le miséramodélisme
Et dans ce cadre, je chourave à mon chat les emballages de ses rations. Sans vouloir faire de publicité, les murs sont en Canaillou, le faîte du lanterneau c'est du Gourmet (hmmm...) et la toiture sera en Whiskas (c'est du solide)
Oui... je ne peux pas passer sous silence que j'ai participé : le support de la petite porte de coin vient d'un pack de Chouffe
Cette petite porte a une histoire ; j'ignore si elle a jamais existé, mais en regardant l'ébauche hier soir, Sabine me fait remarquer :
  - Par où entre t'on ?
- Ben... y a une grande porte coulissant sur rail d'un côté, j'ai pas fait l'ouverture vu que je la représente fermée. Et comme ça c'est plus solide. Y a aussi une porte qui donne de l'autre côté avec la poutre transporteur aérien bizarre, mais elle ne donne pas de plain pied, elle ouvre à hauteur de plancher de wagon...
 - Donc, en hiver, si un gars a besoin de pisser, on lui fait glisser la grande porte ?
- ...

Bon, voilà, j'ai ouvert une porte sur un pignon. Les autres façades donnent sur des voies, ce serait malheureux de déplorer des accidents.
Mis en suite directe de "Pour des briques..." on comprendra que les morceaux on été collés ensemble
et le bâtiment commence à montrer son volume
avec les éléments ajoutés en relief on en oubliera peut-être qu'il n'en a pas de relief...
Mais en réalité c'est vrai, quasi tout est sur le même plan : les fenêtres sont affleurantes et seule la toiture est en très petit débord.
à suivre donc après les bollekes (de porc) façon Marrakech pour fêter le bouquet

dimanche 22 janvier 2017

Pour des briques, t'as plus rien !

J'ai parlé précédemment de mes retrouvailles avec les décors à imprimer.
C'était à l'occasion d'une communication sur un forum et j'ai embrayé.

Le résultat que j'ai montré alors a été amélioré et j'ai imprimé une feuille A4. C'est visuellement satisfaisant.
Le test sera d'employer ce papier imprimé pour construire quelque chose et c'est alors qu'on verra ce que ça vaut.

Construire quelque chose... voilà une opportunité de retrouver cette usine de Vireux dont je crois avoir déjà parlé. (et j'en reparlerai, pour suivre le sujet, mais aussi pour mieux faire connaître cette usine qui a employé jusque 1700 personnes dans une région qui a l'air sauvage
J'ai beaucoup rêvé, beaucoup tourné autour du pot, mais surtout j'ai pas mal appris aussi.
Représenter tout le site ou même seulement une grosse partie est consommateur d'espace, alors, pourquoi pas seulement essayer de faire un diaporama qui pourrait ensuite s'intégrer dans quelque chose de plus vaste.
Un des rares bâtiments qui subsiste (momentanément) est justement celui qui jouxtait l'ensemble Haut-Fourneau.
Et à bien y réfléchir, ce bâtiment pourrait très bien avoir abrité les soufflantes. Pourquoi pas ?


ce qu'on en voit sur les deux photos qui précèdent est le fruit de toute une suite de transformations.
Au départ les baies étaient occupées par des fenêtres, même le genre de pont roulant a du être construit ultérieurement.
Le haut-fourneau a cessé toute activité dans les années trente, quand a t'il été détruit ? Quand ont été détruits les cowpers ?
Je ne possède aucune photo bien représentative, ce devait être un petit HF (d'un point de vue actuel) avec un maximum de 3 mètres au creuset. Classiquement encagé dans une superstructure carrée qui réunissait aussi l'ascenseur des bennes Staehler. Aucun document sur le traitement des gaz, sur la problématique de l'eau...
Bref, je dois inventer pas mal tout en restant logique.
Une photographie aérienne de 1961 prise quasi à la verticale de la zone où se trouvait ce haut-fourneau est toutefois riche en informations. Pour plus de clarté, je l'ai commentée, analysons la :
 - le bâtiment dont je parle en commençant est bien visible et ses dimensions sont  celles que j'ai estimées selon photographies.
 - Dans le prolongement de ce bâtiment, nous trouvons un autre édifice, pareil mais moins long. Lui, il a disparu, il pourrait être l'ancienne couverture du hall de coulée et dans ce cas le HF lui aurait été accolé...
Je le crois difficilement parce que cela laisse peu d'espace entre cette localisation et le Viroin pour y loger deux cowpers, la cheminée, et les installations de dépoussiérage qu'il faut bien placer quelque part.
Pourtant, cette solution est tentante et je vais sans doute la suivre. L'espace dégagé montre bien deux bases circulaires qui pourraient être celles des deux cowpers et en plus cela correspond un peu à la perspective que donne une des rares photos
ce qui pose cependant problème, c'est que ces deux traces sont orientées parallèles à la cage du HF alors que en comparant deux autres photos (les seules dont je dispose) on a tout lieu de les placer perpendiculaires et pas tellement accolées...
La superstructure nettement visible sur la photo aérienne, que j'ai crue appartenir au défunt HF ne me semble plus maintenant qu'un pont roulant établi postérieurement.
et sur cette vue dans le même axe, mais à partir du tunnel de Najauge la disposition du HF et des cowpers est confirmée, mais le document date de la fin du XIX ème siècle et jusque 1930 des modifications ont pu être apportées (à plus forte raison si je prolonge sa vie jusqu'aux golden sixties et au delà (je ne suis pas un liquidateur de notre sidérurgie moi)

la troisième photographie que je montre révèle encore un détail :
signalé par la flèche rouge, on distingue le lanterneau du bâtiment qui est aussi visible sur la première photo
Et en fonction de l'angle de la prise de vue ce bâtiment pourrait ne plus être présent sur la vue aérienne de 1961...
celui dont question au départ de cette page (ou son voisin immédiat aujourd'hui disparu) montre plutôt le sommet de son lanterneau au bout de la flèche turquoise.
Et un autre renseignement : je soupçonnais la présence de crassier sur la pente qui descend vers le Viroin (logique, c’est longé par les rails) on voit les déblais au bout de la flèche jaune.

Par contre, les cases à minerais qui devaient être alimentées par gravité (on distingue bien les voies qui les couronnent) sont toujours là
et sur une page web dédiée au site on relate l'exhumation (suivie de son ré-enfouissement car c'était trop encombrant paraît il) du "loup" qui s'est formé au creuset.
La localisation pourrait me faire placer le HF à l'endroit du pont. Les traces évoquées avant devenant le site des cowpers du pot et du cyclone. Il faudra seulement couvrir un plancher de coulée à créer dans le prolongement du reste de "quai"qui longe les cases...
On verra.
On verra et c'est tout vu, cette page aura été quelques fois éditée.
Mais c'est certain maintenant, si je compare la prise de vue avec la photo aérienne de 1961 la grosse trace ronde est bien le socle du HF. Le montage qui suit en atteste
Je devrai donc inventer le plancher de coulée à cet endroit (et le couvrir)

Mais en attendant, le propos n'était pas tous ces développements, ces projets rêvasseux...
Concrètement, j'ai utilisé mes briques pour créer les murs de ce fameux bâtiment toujours debout et voici, à une résolution compatible avec cette page :
 - le mur exposé au sud (du côté des cases)
celui qui regarde vers le Viroin
et un pignon (qui servira deux fois après quelques modifications)
bien entendu, les éléments ajoutés (porte coulissante, poutrelle support etc...) seront imprimés séparément pour être ajoutés en relief.
Les fenêtres sont affleurantes.
Bref, encore bien du travail, mais du travail agréable.
 Enfin on jugera au résultat, à suivre...

une brique, dix mille balles quoi...(francs nouveaux)
I'm speaking about dough...I speak about $, but only with the title.
Actualy I develop the representation of bricks N gauge in order to construct a layout  showing a blast furnace and the accompanying facilities. 

Une brique, dix mille balles quoi ... (francos nuevos)
Estoy hablando de pasta ... Hablo de $, pero sólo con el título.
Actualmente desarrollo la representación de los ladrillos de calibre N con el fin de construir un diseño
mostrando un alto horno y las instalaciones que acompañan.

mardi 17 janvier 2017

K.O.

non, comprenez chaos, un peu de tout dans l'ordre du désordre.

Je pensais grouper les dernières nouvelles du viaduc. C'est la meilleure façon d'oublier de les publier.
Je n'ai plus participé personnellement, mais Didier m'a fait parvenir les photos, alors voilà.
Les voies telles qu'on les achète ne sont guère réalistes, il faut peindre leurs flancs et les traverses.
Ici, Jacques s’acquitte de cet ouvrage avec son aérographe,
les surfaces de roulement seront soigneusement essuyées : dans la réalité elles sont brillantes, mais ici elles jouent en plus le grand rôle de transmission du courant.
Pour ce qui est du mélange, je n'en connais pas encore les proportions, seulement les composants :
Voici le résultat au niveau des plaques cuivrées de bout de module,
on distingue bien les petits coupons de plasticarte qui donnent le léger relief pour suggérer les traverse enlevées. Tout ça recevra encore un sérieux maquillage lors du ballastage.

Mais si je ne me rends pas au club, je conserve une certaine activité en modélisme.
Un membre assez actif d'un forum auquel je participe à l'occasion vient de présenter une manière de construire les bâtiments avec du collage de papier imprimé.
On voit immédiatement tout le parti qu'on peut tirer de pareille technique en travaillant par exemple à partir d'une photographie bien prise dans l'axe.
Cette piqûre de rappel m'a amené à retrouver le fichier qui a servi à représenter la voûte du passage sous voies sur le module qui introduit au viaduc.
Cette partie est peu accessible au regard et je m'étais contenté de bien peu.
C'est ce que me dit cette photo rapprochée et impitoyable
si le léger décalage sera caché par un rideau de stalactites, la taille des briques ne pourra être changée qu'en mobilisant le conduit dans son entier, la route est amovible et donne accès à cette voûte.
J'ai déjà pensé au protocole, on verra si c'est nécessaire.

En attendant, j'ai remis ma copie à l'écran et présenté un essai. Les briques sont à première vue encore trop sur dimensionnées, mais les programmes graphiques sont une aide précieuse et j'en arrive à cette dimension que montre la photo suivante
L'image fait 54 mm en largeur et 21 mm en hauteur, en principe elle doit faire ces dimensions une fois  imprimée,sa résolution sur mon disque est de 300 ppi .
Elle colle avec l'échelle 1/160, ma petite mise en scène, c'est pour se rendre compte si c'est vraiment trop choquant des briques épaisses de 88 mm (certaines font un peu plus et d'autres moins) sur 400 de long pour certaines avec une moyenne de 300 (c'est à peu près ça)
Je n'oublie pas Jean Marie pour les volets (que je n'ai pas corrigés) mais derrière les volets (restés bêtement ouverts) il y a du nouveau : pour l'échelle bien entendu
Seules, les surfaces de briques sont intéressantes et les autres éléments, les personnages ne sont là que pour les mettre en situation et permettre de juger de leur plausibilité
Mais... mais nous avons là une belle occasion d'un retour sur notre titre : CHAOS

Le travail de l'image m'a pris beaucoup moins de temps que pour casser toutes ces briques...
D'ailleurs, je crois que si je dois encore réduire, j'opterai pour un court de tennis avec toute la brique pilée que je ferai, je pourrai en faire un ou deux à l'échelle.

Et quoi d'autre (sous la neige)
Lors du dernier contact, j'avais clôturé sur une image de Sabine face à face avec sa machine à tricoter.
Le chariot a été soufflé et dégraissé et regraissé avec l'huile ad-hoc
Il restait à faire pareil avec les fontures
ce fut long, mais ainsi que déjà dit : ça glisse !
L'occasion de remarquer un ouvrage qui m'est inconnu
Mais où cela nous conduit-il ?

Some bulk news :
The last work on the viaduct
A search to reproduce bricks at the N scale
and following the cleaning of the knitting machine
... oh yes, snow is there

Algunas noticias a granel:
El último trabajo sobre el viaducto
Una búsqueda para reproducir ladrillos a la escala N
Y después de la limpieza de la máquina de tejer
Oh sí la nieve está ahí

mardi 10 janvier 2017

Marteau

J'aurais du écrire "maillet", mais maillet ça ne veut pas dire grand chose.
Alors que marteau... on peut être marteau de quelque chose ou plus fréquemment de quelqu'un
On peut devenir marteau... marteau parce que on débloque.
On débloque souvent au marteau (quand on en a un sous la main)
Bref, rien de tout ça
ou peut-être un peu tout ça...

Ces derniers temps, nous avons renoué avec les grillades. Grillades délicieuses avec des salades délicieuses et des pommes de terre sous la cendre délicieuses aussi.
Pour faire tout ça, il faut faire du feu
Pour faire du feu il faut sacrifier du bois.
Tout est dit, en préparant ce bois, j'ai repéré un bout de frêne farci de nœuds, juste le bois dont on fait les têtes de maillets...
Et voilà, pour le plaisir (car je n'ai pas besoin d'un maillet, j'en ai des tas)


Et c'est de cette façon que je me suis retrouvé engagé par Sabine pour lui tourner un grand plat en if.
Elle en avait vu un qui lui plaisait, et je lui avais glissé que j'avais en cave deux billes de belles tailles.
Elle n'a pas oublié.
Et voilà...

Premier mouvement : nous avons convenu d'une forme générale dans le genre de ce qu'elle aime bien et nous avons commencé par refendre une des billes


comme cette ébauche est totalement hors balance il faut l'équilibrer au mieux en lui enlevant ses balourds



en rectifiant le trait de sciage (avec des moyens tout ce qu'il y a de plus modernes)

Y a plus qu'à monter ça sur le tour

encore un peu de balourd à enlever, c'est le boulot de Lancelot

et on peut, avec la sécurité de l'entre-pointes entamer le profilage et la rectification de ce qui sera la base
et commencer le creusage
je n'ai pas une grande habitude de tailles de cet ordre et je me rends compte que 1 cheval c'est un peu juste

Après une nuit, on voit se profiler des fissures
ça ne fera qu'empirer, je sécuriserai cela de la manière habituelle...
Il faudra aussi trouver un moyen de gérer l'aubier un peu pourri
voilà où on en est, encore une affaire à suivre.

édit : avant que ces fissures ne prennent de l'ampleur, j'ai placé 7 papillons. On dira que c'est une manie, sans doute, mais sinon je crois que je perds la pièce à coup sûr.
Enfin, on verra comment ça évoluera

En préambule, je disais : on débloque une situation au marteau...
Mais Sabine n'a (heureusement) pas eu recours à cette extrémité.
Elle s'est installée ces derniers temps devant sa machine à tricoter. Une Passap qualité suisse qui a trouvé moyen de coincer un chariot en plein milieu d'une paire de chaussettes. Je jure que je n'invente rien.

Au moment de cette photo, elle a pu décoincer cette (lourde) pièce, nous l'avons passée à la soufflette,
elle a nettoyé les glissières avec du pétrole... et maintenant, ça glisse

Marteau... the word has no significance, but in french "marteau" is something that sound like "stoned"
And because I did turn a gavel, my wife record to me that I promised to turn a yew platter.
Work is in progress ...

Marteau ... la palabra no tiene significado, pero en francés "marteau" es algo que suena como "fumado"
Y porque me hizo un martillo, mi esposa recordó a mí que me prometió tornar un plato de tejo.
El trabajo esta en progreso ...

mardi 3 janvier 2017

Bilans.

où on en est quoi...

Quelque chose qui n'est pas vraiment resté en suspens (malgré les apparences)
Un vieux pin qui a eu l'élégance de se sacrifier sous un vent de tempête, m'a soufflé une idée
bon, c'est bien comme ça.

Une mise au point ferroviaire, où on en est avec le viaduc :
Les voies sont maintenant posées, l'arche amovible a reçu ses rails


cela s'est fait la veille de Noël, et l'étape suivante, ce sera la pose de la maçonnerie, donc, on va parler couleurs...
des goûts et des couleurs hein ?

c'est un peu ça que je pensais après m'être rendu compte que la voûte du passage de la route n'était pas sombre ainsi que je l'avais peint. Après un passage en personne pour vérifier, j'ai jugé la différence trop criante.
Une seconde voûte plus dans le ton a vu le jour

Et les festivités ? Elles sont derrière et n'en reste que des souvenirs, les photos sont des bons souvenirs.

mais la sagesse était au rendez-vous

On est en hiver. C'est vrai depuis la veille du jour de l'an
L'occasion d'aller constater que les baies d'églantier (les gratte-cul pour les initiés) ont profité des gelées...
c'est apparemment le cas
et si on parle de gelées on n'invente rien



Et quand on parle de bilans, on arrive inévitablement à réfléchir...
Sur le journal de mon épouse, ce matin, je remarque une photo presque pleine page. Un nom s'étale en gras dans le titre : Axel Witsel.
Ma culture étant relativement assez limitée, je m'informe auprès de mon épouse.
Elle m'explique alors qu'il s'agit d'un footballeur belge qui a signé un contrat avec une équipe chinoise. Ses émoluments s'élèveront à 18 millions d'euros par an.
Première réaction : ben, il a de la chance, c'est une jolie somme. Il faut plusieurs vies pour arriver à ça !
Et puis, la réflexion faisant son lit, je me souviens avoir appris autre chose il y a peu, ce n'est pas tout nouveau, c'était en 2015, lors d'une vente chez Christie's, le tableau de Picasso "les Dames d'Alger" a été adjugé pour la somme de 180 millions de dollars frais inclus
Nous sommes à peu près à la parité et on ne va pas ergoter sur des "détails", je me dis donc que ce pauvre Axel Witsel, s'il veut décorer sa chaumière devra consacrer les revenus de dix années, sans tenir compte du prélèvement fiscal auquel en bon citoyen, il ne se soustraira pas, pour n'avoir qu'un seul chromo à accrocher... et quand on a de l'ambition on a des grands murs... diable !
Gageons qu'il devra en rester aux madames qui présentent les tronçonneuses Stihl ou à l"Angélus de Millet gracieusement offerts par des fournisseurs (pas par des banques)

Encore une belle occasion de se recoller le nez sur la relativité des choses.
Quand on a de gros désirs, on est et on reste toujours un pauvre.

Some thoughts dictated by the passage of the year cap
In fact, small end of year statement
And a big reflection on the adequacy between what's "possible" and what one can dream...

Algunos pensamientos dictados por el paso del año
De hecho,unos pequeños evaluationes
Y una gran reflexión sobre la adecuación entre lo que es "posible" y lo que Ustedes pueden 
soñar ...