vendredi 26 septembre 2014

retour d'affection

oui, c'est un peu comme ça...
il y a quelques années (5), j'avais extrapolé la technique manta sur un tronçon de branche d'if.
Cela avait donné la pièce curieusement baptisée Kaa.
Une seconde est restée à l'état d'ébauche (mais sera vraisemblablement reprise bientôt) et ne voilà t'il pas que l'idée a resurgi en considérant un bout d'olivier...je me suis dit que l'olivier devait bien convenir à ce genre de travail.
Et c'est bien vrai.
J'ai jusqu'à présent peu travaillé l'olivier, et j'avais lu ailleurs qu'il était facilement fendif.  Dans ma pièce précédente, un bol avec bord naturel, je n'avais eu aucun problème de cet ordre. Mais ici... j'ai rapidement rencontré des fissures en train de se développer, avec un petit air sous tension qui m'a fait craindre le pire
(le pire n'est pas advenu) Et pourtant ce bois est dans ma cave depuis quatre ans après avoir au moins connu un été sans précaution en Catalogne ! Que doit on en penser ?
Par précaution, j'ai placé un papillon (autogreffe) qui tiendra lieu de signature.
Je n'ai pas tiré de photos de l'étape des ailes inversées. C'est le même processus que pour Manta.
Sur cette première photo, on est donc déjà en présence de la future forme générale occupée à battre l'air.
disposant d'un tenon collé à la base le creusage se fait (presque) sans problème
pour terminer le fond il faudra un peu construire
et après, c'est aussi sans problème
voilà...
ne reste plus qu'à choisir une présentation
soit simplement et basiquement posé

soit posé sur un socle pour une meilleure visibilité

mais là...
on va encore discuter de ce socle

Abstract :
after a yew piece turned that way five years ago, new piece turned following the manta principle
the wood is olive
I don't know how to show it : with base or no (and what a sort of base)

mercredi 24 septembre 2014

Patrimoine

un peu coincés,
nous ne sommes pas à cette date (20 et 21 septembre) en quelque lieu de découverte comme l'année passée qui nous voyait à Uzès pour cette occasion.
C'est donc à deux pas de chez nous que nous avons pu visiter ce que nous avons sous le nez.
Le samedi, après passage au marché des producteurs locaux, nous avons visité la chapelle Notre-Dame-de-Walcourt. Depuis notre présence dans la région (ce qui remonte à plus de quarante ans !) nous n'avons connu ce lieu que comme une ruine ensevelie sous la végétation.
En 2007 les travaux de réhabilitation ont débuté, et pendant les trois quatre ans qu'ils ont duré, je suis passé devant le chantier chaque semaine. Je dois confesser que je n'ai tiré aucune photo à ces occasions, quel reportage cela ferait...
Enfin, il n'est jamais trop tard
et cette photo de Sabine devant la porte monumentale couverte de plaques de laiton m'en rappelle une autre
autre lieu, autre histoire, c'est la porte de la curie sur le Forum. C'était en 2003.
l'intérieur est un volume qui se prêterait bien à des expositions. Le problème selon un élu local, c'est la disponibilité de personnes pour assurer une présence.

L'après-midi, le ciel était avec nous, nous avons visité le Fort Vauban, une défense qui fait partie du complexe de Charlemont. Là aussi je passais devant et n'en apercevait qu'un bout de roche qui dépassait la végétation sur la butte. Je n'imaginais pas la taille réelle de la construction


et tout ceci sous un ciel superbe
...mais les nuages s'amoncellent et nous terminerons la journée sous le déluge.

C'est donc parapluie en main que le dimanche nous avons visité un hôtel particulier à Givet.
Découverte totale et très intéressante, mais pas de photos, nous étions dans un lieu privé.

Abstract :
last W-E was dedicated to heritage, and we did visit to a restored chapel in the town of Givet
in the afternoon, we visit too an ancient Vauban fort.
I did know the two, but they were covered by vegetation. This was a discovery

mardi 23 septembre 2014

Interlude

le silence ne signifie pas qu'il ne se passe rien
le silence veut seulement dire qu'on ne parle pas...

Je ne voudrais pas ici me retrancher derrière une maxime que j'affectionne
             Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi.
Non, juste un rien de flemme côté clavier...alors on va faire un petit effort en essayant de (presque) rien oublier.
Il y a eu la visite des ex-chinois présentement grecs. On a du mettre un peu d'ordre...
c'est bien parfois une motivation externe.
L'occasion de manger,
même des frittes
de chez Bod's au feu...et il a fallu que ce soit une hellène anglophone qui me révèle le jeu de mots contenu dans cette enseigne...je vieillis...

de se promener 
en tous terrains, même douteux
ce qui à l'occasion nous fait découvrir la perche sous une autre forme que le filet ou la goujonnette.
sans oublier les soirées cartes.
mais la raison (j'ai pensé alibi, mais ne l'ai pas écrit) c'était une collecte d'informations relatives au  crochet (pas celui de Martel ou de Denis hein...non, le crochet pour crocheter...du fil)

ce qui me fait penser à la possibilité que Sabine organise des stages de perfectionnement crochet et je pourrais m'occuper du conjoint. Les stages sont très tendance...non, je rigole là.

Bien, il n' y a pas eu que cette visite, nous sommes aussi occupés par le ramassage des noisettes.
C'est fou ce qu'il y en a. Cette abondance de fruits secs nous prépare t'elle à un hiver rigoureux ?
Parmi ces noisettes il y a celles qui ont servi au développement de certains insectes, mais la sortie ne s'est pas toujours passée sans problème...
Plus haut, j'ai aussi parlé de nettoyage. Nous avons soigneusement épargné une araignée dont nous suivons le cursus depuis le début de l'été. Elle voyage la drôlesse, mais elle se tient à la cuisine. Par intérêt ?

Il y a encore d'autres choses à raconter, mais ça devient long. 
On reprendra le fil plus tard.

mercredi 3 septembre 2014

Opportuniste (au fond)

De manière assez récurrente, il arrive que ce soit le bois qui "impose" l'objet.
Souvent c'est une défectuosité, une tare, sa forme, son état. Et c'est tout doucement que le but s'affirme, en fonction des idées qui surgissent, des moyens qu'on sent disponibles et des rêves qui passent.
Mais  il ne s'agit pas toujours du bois et seulement du bois ; l’occurrence d'un élément externe peut lancer une idée : barbelé, pierre percée, petite vannerie etc...
Si je prends en compte tous ces éléments, je ne peux pas dire que je fais du tournage naturaliste, inspiré par mère nature (ora pro nobis...) je dois juste faire l'aveu d'un tournage opportuniste.

On revient ainsi sur la pièce en cours. J'ai dit que j'avais prélevé l'espèce de petite verrue qui faisait le pendant des branchettes conservées (à grand peine) et je viens de m’apercevoir que je n'ai pas de photo de cela. On répare l'oubli.
et on remarque en passant qu'on pouvait s'attendre à plus de nœuds en regard.
Bien évidemment pour travailler ça il a fallu préparer une petite empreinte, un jam chuck comme disent les autres. A utiliser avec circonspection, il ne faut pas imaginer pouvoir retrouver la bonne position si on la perd...
mais le résultat est à peu près correct.

ne restait donc plus qu'à choisir une présentation de ces branchettes. J'ai choisi de les laisser indépendantes, chacune avec sa ligature en guise de finition.


Abstract :
that's the final of an hollow form turned out yew
the challenge was to preserve the twigs on the side
it was amazing