lundi 17 mars 2014

Brêves d'atelier

Avec le beau temps qui est installé depuis quelques temps, il y a du boulot en extérieur.
Entre autres occupations, j'ai débité du bois, et les copeaux de la tronçonneuse m'ont sans doute inspiré...
Voilà...y a du travail qu'a redémarré. Démarré ne signifie pas que ça aboutira...ça, on verra plus tard.
En prime il y a la recherche de renseignements, c'est un aspect intéressant de la chose.
Bon, pour ne rien cacher, j'ai mis en chantier une, des amphores. Oh, il n'y a encore pas grand chose.
Juste il existe un précédent, en 2010 j'avais fait un petit essai avec une branche d'if
Le protocole sera le même, je vais au moins essayer de ne pas faire pire en tâchant de faire un peu différent tout de même. Et pourquoi pas essayer une petite déclinaison, ce ne sont pas les exemples qui manquent si on cherche "amphores" sur internet, mais j'entrevois quelque chose avec une ligne qui combinerait des formes classiques.
En attendant, voici deux photos juste après le départ

pourvou qué ça doure

Et bien, ça dure
mardi 18 mars, j'ai continué quelque peu sur l'amphore des photos précédentes (et j'en ai préparé une autre) Dégagé (commencé à dégager) les anses et à sortir la forme générale. On voit déjà un peu où on veut aller...
Sabine est descendue dans l'atelier et a fait quelques photos/vidéos. Ça donne une autre mesure que les photos arrêtées que je passe d'habitude.



mercredi 19 mars, encore quelques pas en avant (la présence du soleil mobilisant sur d'autres fronts...)
J'ai remarqué que hier j'ai un peu travaillé pour rien. Je veux dire que j'aurais pu immédiatement dégager jusqu'au haut des anses. A m'en souvenir pour la suivante.
On voit encore un peu plus où on pense aller

jeudi 20 mars, quand je disais que le beau temps induit des travaux d'extérieur
ce qui n’empêche pas de continuer sur l'amphore. J'ai décolleté les anses, scié le martyr du haut et creusé la panse...voilà où on en est au cours de ce dernier exercice

Vendredi 21 mars, on commence à peaufiner les anses. J'ai récupéré le martyr (quel triste mot) pour en faire un tampon qui me permettra (j'espère) de terminer la pointe et qui entre temps me permet de maintenir la pièce sur le tour. C'est plus confortable pour certaines opérations.

et enfin, le samedi 22 mars, la pièce repasse sur l'ancien tour pour prendre son profil en pointe
je n'ai même pas été obligé de lui fabriquer une contre pointe, j'ai eu la bonne fortune d'en retrouver une toute prête pour l'exercice
 et voilà, le tourneur a pu livrer l'objet, décharge lui a été remise
la main passe au finisseur décorateur.

lundi 10 mars 2014

C'est un beau roman, c'est une belle histoire...

Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le midi
J'ai des nouvelles de la grosse fille. Elle a écrit.
A première vue, elle est bien là dans le Sud. Elle est bronzée, elle qui était si pâle quand elle est partie.
En plus, elle se maquille maintenant. Elle a mis du rouge...je crois bien qu'elle s'émancipe.
Juste, j'ai trouvé qu'elle avait une méchante cicatrice qui est devenue visible avec son nouveau hâle. si son tuteur, là bas, pouvait lui offrir une parure ? Un peu comme ces trucs en paillettes (ou bien ces trucs en plumes, pourquoi pas ?) j'ai bidouillé une photo pour me rendre compte
Oui, c'est une bien belle histoire, pour plus de renseignements on peut aller voir

et in fine il semblerait que la trace n'est pas aussi présente, elle n'aura donc pas besoin de son écharpe d'or.

vendredi 7 mars 2014

retour de Troyes

Non, rien à voir avec l'intervention précédente. Pénélope était du voyage, donc, pas de complications de retour et je n'avais pas non plus à éviter un bain comme l'Autre...
et puis, c'était Troyes, c'était pas Ilion. Nuance.
Mercredi 5 mars donc, départ sous le soleil, route dans le brouillard. Passage fantomatique à Navarin où les troufions s'exerçaient au tir sans visibilité.
Mais le brouillard se lève, place à quelques images...


et on découvre toujours, je n'avais jamais remarqué cette gargouille sur la Maison de l'Outil
autre chose, mais qu'on avait déjà noté: Troyes est vraiment la ville où on rencontre le plus de puits.
Il y en a à tous les coins de rue, dans toutes les cours...

Le lendemain, petit brouillard

surprise du gel nocturne
et lors du retour, découverte du bassin des Marquisades (bien enclos de grillages)

Samedi 8 mars.
Cela deviendrait il une manie ? L'édition et l'ajout d'autres éléments ?
C'est juste un complément, une petite information qui seule n'aurait pas place.
Je ne sais pas si je l'ai déjà signalé, mais l'hiver a été fort doux. C'est bien ainsi.
Contrairement à l'année dernière qui voyait encore de fortes chutes de neige au milieu du mois de mars, nous avons des températures clémentes depuis quelques temps.
Cela se manifeste par l'éclosion des scilles, des jonquilles et crocus
Il y a une semaine, l'ail des ours était présent au fond de la vallée de la Meuse. Nous avons même rencontré un bonhomme qui faisait récolte. Chez nous pas encore, mais le temps sec induit d'autres activités.
Le revêtement de l'entrée, dont nous sommes bien contents, commençait à se couvrir de mousses. 
Le traitement a été laborieux (et il n'est pas encore terminé, mais en bonne voie), après grattage, brossage de chaque joint. Après traitement au javel dilué, nous en sommes à l'épandage de sable blanc pour rafraîchir les joints ouverts.

...dans trois ans il faudra vraisemblablement remettre ça...

dimanche 2 mars 2014

Gagamemnon

Il était une fois...

une pièce droite (si on peut dire ainsi) dans la ligne des mantas.
Si on est un peu observateur, on sait ma passion pour les bandes dessinées de Benoît Sokal. Je me souvenais de l'existence d'une poule prénommée Samantha. Voilà qui tombait bien, car, lorsque la forme de cette manta à commencé à me faire penser à une poule, la bête était baptisée.
C'était compter sans les aléas du chemin. On planifie quelque chose, on entame le travail et on aboutit ailleurs pour cause de déviations diverses. Samantha a commencé par prendre l'air...
Au sens propre du terme, elle a décollé !
Mais...
Elle avait un gros ventre. Elle avait deux pieds beaux (si, si) . Nonobstant son air de poule, elle prit un air martial quand je la coiffai d'un casque.
Aussitôt, de volatile vulgaire elle devint royale. Son mollet de poulet devint mollet d'airain.
Je ne peux plus dès lors l'affubler d' un nom de cocotte.

Devenue Basileus, elle reste toutefois promise à la hache de Clytemnestre, retour à la condition de volaille, quand on émane d'une lignée de poissons.


mardi 3 mars,
Puisque l'occasion se présente, je rajoute aussi un petit divertissement qui m'a occupé ces derniers temps.
Et pourquoi pas en noir et blanc avec uniquement une tache de couleur ?
Mange ta soupe !