vendredi 29 décembre 2017

La cage

en suite logique de poutrelles

Les premiers jets des rambardes "soudées" ont été placés pour sécuriser le passage le long de la voie aérienne qui dessert les silos à minerais. Sur les photographies des ruines actuelles on ne distingue plus qu'une barre, alors elles ont certainement existé mais les miennes sont une adaptation libre.

Un autre élément que j'aborde, c'est la partie supérieure de la cage du haut-fourneau

ce haut fourneau en réalité a du travailler effectivement entre 1919-1920 date de sa reconstruction après les déprédations de la première guerre, et  environ 1932-1933 date de son extinction
J'ignore la date du document photographique dont je peux m'inspirer, mais il est vraisemblable qu'il est antérieur à 1914.
A cette époque, les skips et autre bennes Staehler fonctionnaient déjà dans les usines intégrées. Dans notre cas il semblerait que le minerai était encore monté par ascenseur mais déversé à la brouette car il n'y a pas trace de pont transbordeur au sommet du HF. Après la guerre on a bien du installer un pont qui s'est chargé des deux opérations. C'est cette option que je vais suivre
C'est pour reproduire du mieux ce que montre la vieille carte postale, je vais donc m'atteler maintenant à la construction de la partie supérieure de cette cage du Haut-Fourneau
on voit sur cette photographie les rambardes dont je parlais plus haut

La base (profilés blancs) va être surmontée par l’échafaudage qui héberge le système d’approvisionnement
Cette structure est d'abord dessinée et présentée avec le bas de la cage
sur ces dessins les flancs de l’échafaudage sont construits en profilés plastique

le profilé en U du haut du treillage recevra les galets de translation du pont transbordeur
ces faces sont assemblées sur la base qui s'adapte à la partie basse
et voilà où j'en suis au seuil du réveillon de Noël
Sur l'extrait de carte postale d'époque, on ne discerne pas les tuyaux de récupération des gaz, la cabine doit servir à abriter le système d'ascenseur.

Sur la lancée des rambardes, je viens de faire un petit essai de réalisation d'échelle à crinoline.
Comme les rambardes, c'est un élément omniprésent, des productions au 1/160 existent bien, mais il m'en faudra assez bien et puis... le plaisir de se débrouiller
Un "patron" est dessiné sur planche bois, comme pour les rambardes, les logements des montants sont légèrement creusés pour maintenir les éléments en position
les différentes parties soudées (délicat de faire propre, mais je ne doute pas que les spécialistes obtiennent de bons résultats) la crinoline est enroulée sur une tige filetée de 5 mm
les derniers points de soudure posés, on comprend la raison de choisir de la tige filetée : il suffit de dévisser pour gentiment retirer cet élément


à suivre l'année prochaine 
 et à ce propos, nos meilleurs vœux à tous ceux qui prennent plaisir à nous suivre.

To finish this year, I go on with the reproduction of blast furnace started with "poutrelles"
experimenting with the use of brass wire to produce railings and safety ladders
wish you happy new year

Para finalizar este año, continúo con la reproducción de altos hornos comenzada con "poutrelles" experimentando con el uso de alambre de latón para producir barandas y escaleras de seguridad
deseo un feliz año nuevo

lundi 11 décembre 2017

Indoor

en ce début décembre, la météo n'est pas fort clémente
ce qui favorise les activités d'intérieur.
Sabine complète avec bonheur une pièce présentée à un challenge
elle aurait du le faire avant... et on pourra remarquer que le chat joue également "indoor"

et moi, j'ai écrit que je n'étais pas fort satisfait des rambardes montrées précédement.
J'ai retrouvé du fil laiton, réputé 8/10 par le fabricant, mesuré 6.5/10 au pied à coulisse
Ce fil est écroui, ce qui va faciliter les portions droites et lui donnera un peu plus de tenue que le
3/10 et un peu plus de plausibilité que les clous 10/10
oui... rien n'est parfait, écroui et enroulé égale cintré.
Pas beaucoup de problèmes, je l'ai redressé sur ma petite enclume


sur un gabarit créé pour l'occasion et plus intelligent que le précédent, je positionne les pièces qui
vont constituer la rambarde
on prépare les pièces
et on soude à l'étain
conforté par une longueur de rambarde qui a l'air correcte, j'ai complété mon gabarit afin de produire
des rambardes pour volées d'escalier
Même scénario, on positionne
et on soude les éléments
moi qui étais plutôt un soudeur colleur spécialisé en grosses bavures, je ne suis pas trop mécontent du
résultat

indoor work in gloomy weather
test of manufacture of guardrails with brass wire

trabajo de interior en clima sombrío
prueba de fabricación de barandillas con alambre de latón

dimanche 10 décembre 2017

... selon ses possibilités...

A chacun selon ses mérites... oui, mais faisons toutefois une distinction entre le méritant doué et le sous doué qui récolte une mention non méritée.
On suit ?
J'illustrerai ces pensées obscures par deux images. Des images qui datent un tout petit peu mais qui vont nous réchauffer le cœur (entre autres) par ce méchant froid qui nous assaille.
ça, c'est Sabine en pleine ascension du méchant sentier qui nous a conduit de Flohimont Fr à Belair Be. C'est raide, c'est sec, nous avons le souvenir à la descente de quelque chose qui secoue (mais qui est moins pénible)

on parlait justement de descente : c'est sec mais nettement moins pénible, c'est le "communard" découvert au Pont des Anges au mois de septembre.
 Meilleur encore que celui de Chez Georges.

Mais mon propos n'est pas seulement de publier des photos oubliées, je veux aussi faire la distinction entre le mérite qui résulte d'une grande habileté servie par des moyens importants, et le petit résultat qu'offrent les possibilités souvent réduites bousculées tant bien que mal par la seule bonne volonté...

En premier, nous allons donc suivre la progression de notre viaduc.
Je parlais des projets pour la rambarde qui court tout au long, elle sera reproduite par photogravure/découpe de maillechort afin de reproduire au mieux la rambarde réelle.
On remarquera l'état d'avancement et la qualité, la rigueur, du travail préparatoire
Nous en reparlerons quand le temps viendra de la poser.
Dans l'attente, les tailleurs de pierre sont à l'ouvrage.
On va me dire que les moellons se posent sur un lit de sable ou un mortier maigre... et bien non, ici c'est sur plasticarte. Et ça promet quelque chose de beau.

L'arche de jonction nous chagrinait,

alors elle a subi un lifting avec ripage de rails
et maintenant, ça passe, ça glisse...
pourvu que ça dure.


La bonne volonté avec les moyens du bord maintenant.
Je ne trouve pas de garde-fou qui pourrait prendre place dans mon usine, alors je me suis mis à la production à partir de clous et de fil laiton 3/10

l'aspect après la pose me laisse sur ma faim


je compte reprendre l'exercice avec du fil laiton 5/10 pour remplacer les montants verticaux (les clous) et sans doute un fil 5/10 soudé sur les sommets avec un ou deux 3/10 pour sécuriser le bas
toujours à suivre...

work on the viaduct continues
we are perfecting the connecting arch

el trabajo en el viaducto continúa
estamos perfeccionando el arco de conexión


jeudi 7 décembre 2017

La quête des géants.

encore des choses à raconter...
pour ça, faut les écrire... un petit effort... lààà...

Nous avons fait notre petit déplacement de fin d'année vers l'Alsace. Qui a dit pélerinage ?
Bien sûr que cela a été l'occasion de bien manger. Tant qu'on peut !
c'était à l'auberge lorraine de Ban-de-Lavelinne, une adresse à retenir.
c'était une petite escalope de foie gras dans son jus, sur une mousse de panais. La petite galette et le
gros copeau d'ibérico tentaient de faire diversion...
et en bas c'est un pigeon
et des ris et rognons
pour le dessert de Sabine, c'est compliqué : c'est une sorte de... d'infusion de...
enfin, aucune importance puisqu'on ne peut que regarder
Pour la digestion, nous avons escaladé les Vosges, enfin, la voiture a fait ça... sous un ciel bien
bouché et souvent dégoulinant

Tout ça pour essayer de trouver un bosquet de grands arbres.
Des très grands, parmi les plus grands de France.
Il y a un séquoia et des douglas, tous entre 55 et 60 mètres.
Petite mise en bouche : l'équipement de bottes. C'était nécessaire...
J'ai bien écrit : essayer de trouver
c'est important car je ne suis pas certain qu'on a trouvé. Faut dire qu'ils ne sont pas étiquetés.
Voilà en premier plat un composite qui prétend situer ce qu'on a trouvé
et ce qu'on a pu trouver




Je vous laisse juges.
Est ce que ces spécimens vous donnent l'impression de faire plus de cinquante mètres ?

Bref passage à Colmar où nous avons trouvé quelques belles choses dans l'église des Dominicains.

Par exemple cette robe brodée
qui est inspirée de la Vague de Hokusai... de fait, mais il faut s'approcher et là on est sur la vague

d'autres choses encore, majoritairement côté vêtements

Sabine était à son affaire.
Avant de clôturer, encore un regard sur un laque de très belle facture.

enjoying our visit to the Christmas market in Colmar, we tried to locate some very large trees :
Douglas almost 60 m and a redwood similar size.
We are not sure that these are the ones...

disfrutando de nuestra visita al mercado de Navidad en Colmar, tratamos de localizar algunos árboles muy grandes: Douglas de casi 60 m y una secuoya de tamaño similar.
No estamos seguros de que estos sean los.