dimanche 23 septembre 2018

Cap au Sud

la page précédente consacrée à l'activité en modélisme a pris de la place et du temps.
Mais il n'y a pas eu que ça et je vais essayer de le montrer.
Dans le courant du mois d'août, découverte de la fructification de la plante bizarre qui s'accroche à la grille de façade
On l'identifie en tant que "courgette sicilienne, ça se mange... hop, avec des lardons fumés et une couronne de purée au fromage de chèvre. C'était bien bon.


Toujours en août, on soulage ce pauvre mirabellier que nous jugions bien chargé et on commence les tests des raisins de la serre

Septembre, descente au Sud, halte au viaduc de Millau. C'est pas Morandi qui l'a fait celui-là,
c'est un bureau de Liège et on fait confiance... en route

A Cadaquès nous découvrons que la piscine a été modifiée : plus longue encore et avec un trop-plein à débordement. C'est bien.


Lors de nos passages dans le matorral, je suis assailli par un doute : Il y a deux ans, j'ai prélevé des essences afin d’illustrer par le tournage de dés, l'aspect anatomique des bois.
J'avais déjà un doute je me souviens au sujet du filaire.
L'aspect en coupe faisait penser à autre chose que ce que je décrivais. Je craignais d'avoir confondu cet arbuste avec  l'olivier sauvage en faisant confiance à l'aspect des quelques fruits observés.
Pas de doute, je m'étais bien trompé, voici le filaire et ses fruits et ses feuilles nettement pointues.
J'ai corrigé le tir en insérant ces photos dans la page dédiée au filaire. Le problème est la taille restreinte des tiges disponibles qui obligent à la présence du cœur... Kismet.

Une autre découverte, c'est ce canoë amélioré rencontré par deux fois dans la baie de Guilola.
Un astucieux système de flotteurs qui peut se déployer et se bloquer le transforme en trimaran pour déployer une voile. Un safran permet alors un usage peinard. Sinon, rame rame rame


Retour par le Vaucluse conséquence d'une certaine oeno-dépendance  :-).
Mêmes distractions qu'à Cadaquès...

et découverte d'un atelier-musée su scourtin.
Brièvement :  Le scourtin est une poche, un filtre qui permet, depuis l'Antiquité d'extraire l'huile
d'olive. Originellement réalisé en fibres végétales, la technique permet de nos jours de créer des objets de décoration.
Une des dernières, si pas la dernière entreprise travaille toujours à Nyons et nous avons eu l'occasion de la visiter.

Je vais essayer de donner un petit aperçu :
Le matériau est obtenu à partir de fibre de coco. C'est ce qui emballe les noix de coco. Bien entendu le progrès a apporté les fibres synthétiques... qui n'avance pas recule...
le métier est un ensemble mécanique astucieux qui permet de présenter une chaîne constituée dans un premier temps par des aiguilles disposées radialement et simplement maintenues par crochet sur l'axe

le passage du fil de trame se fera soit avec cette "roue de vélo" horizontale ou verticale.

Un système d'avance couplé avec un mouvement par came fait passer un tube de part et d'autre de la "chaîne" en fonction d'un programme mécanique. Dans ce tube court le fil qui va constituer la trame

ici, la roue est verticale, le tube distributeur est de notre côté et passera de l'autre côté après que deux aiguilles l'aient dépassé. La séquence pouvant être modifiée en cours de travail en fonction du dessin demandé.

Sur une roue (métier) ici disposée horizontalement, le fil disposé de la sorte est maintenu vers
le centre par une roulette qui l'appuie sur ce qui est déjà réalisé et progresse avec l'avancement du travail

Le diamètre une fois obtenu, l'opératrice amorce le décrochage de l'aiguille au centre du métier et du même geste engage le fil de trame dans un crochet au bout extérieur. Un système mécanique tire l'aiguille de l'extérieur vers le centre ou elle tombe dans un panier récupérateur.
Ce faisant elle tire donc une ganse de ce fil de chaîne qui remplace l'aiguille et devient donc fil de chaîne.


La pièce passe maintenant à la finisseuse qui va sécuriser toutes ces ganses qui se présentent dans le trou central

au besoin, elle va renforcer la chaîne réalisée sur la machine.

our holiday of September: before, during and after

unser Urlaub im September: vor, während und nach

nuestras vacaciones de septiembre: antes, durante y después

vendredi 21 septembre 2018

Chaud devant !

sur le front de cette usine sidérurgique qui n'en finit pas de se construire, des choses se sont passées... outre les bons repas dont mémoire ci-avant
Je viens de rafraîchir ma mémoire afin d'accrocher ce qui va suivre à notre dernier wagon :
nous étions au début des vacances (scolaires) et j'étais tout content du relief qui se dessinait.
J'avais préparé du laitier d'origine afin d'essayer d'imiter les coulées qu'on distingue sur la photographie aérienne qui tient lieu de guide dans ma démarche...

Les travaux ont continué sur un rythme non soutenu. Pose des maçonneries qui soutiennent la voie en montée vers les trémies aux matériaux,
maçonnerie qui soutient la voie au niveau du lieu de versage actuel , ébauche des coulées avec toujours un slag-car en référence

interférence d'éléments étrangers et un peu perturbateurs au début du ballastage...
 fin août on en est ici


au retour des vacances (les nôtres) quelques détails au niveau du crassier et curieusement je m’aperçois que malgré l'absence du HF, la noria des matières est engagée ainsi que le déversement du laitier.
Chaud devant !



il faudra élucider ce mystère
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Un autre domaine qui progresse, c'est le viaduc toujours en construction dans le cadre du club.
Didier a conçu une plaque photodécoupée en maillechort 3/10 qui une fois débitée nous fournit les éléments qui permettront la construction très réaliste des rambardes qui sécurisent les trottoirs au long des 300 mètres du viaduc.
Pour remettre le pied à l'étrier, un petit rappel de ce que nous devons réaliser
et une vue de l'état où nous en sommes



Jean marie a commencé le long, long et patient dégagement des montants de cette rambarde

Didier qui prévoit tout... a préparé un type de gabarit qui va permettre de souder les montants en place sur des cornières que nous collerons au bord du trottoir.
C'est là qu'on a commencé à rigoler

ça n'a pas l'air comme ça, mais ça doit être un peu énervant. c'est Jean Marie qui s'y est collé et nous aurions du prévoir un stock de Xanax ou de Pertranquil. On y pensera...

J'ai parlé des cornières... celles-là sont à former sur une plieuse (qui demandera aussi une mise au point)
on amorce le pli par enlèvement de matière sur ce qui sera l'intérieur du pli à 90°
on passe les pièces à l'atelier plieuse

et la cornière est prête à passer au soudeur qui vient juste de terminer son premier tronçon...
Ah... non... il est toujours occupé à se débattre avec ces micro pièces qui prétendent ne pas garder le parallélisme entre elles tout en présentant une perpendicularité rigoureuse avec le plan de la cornière


on en arrive à la soudure

cette image gagnerait à être une vidéo car le son est ici très important.
Le fer à souder est bruyant ? non... c'est le soudeur qui se manifeste. Il faudra absolument penser à concocter un gabarit qui maintienne les montants
Mais il y a un résultat
et c'est le premier jet...

Le travail continue, il aura plus de trente cornières à assembler, mais la technique s'affirme.
 La technique s'affine...

Oui...
J'ai parlé de nos vacances...
on va y revenir, le train-train n'est pas que miniature.

Summary of the small works that continue around the Vireux ironworks and the Thanville viaduct 

Zusammenfassung der kleinen Arbeiten, die sich um die Vireux-Eisenhütte und das Thanville-Viadukt fortsetzen

Resumen de las pequeñas obras que continúan alrededor de la ferreteria Vireux y el viaducto de Thanville