lundi 9 juin 2014

le monde du Silence

Ouais...comment appeler ça autrement.
Il nous faudra quand même revenir un peu en arrière pour essayer de comprendre d'où ça vient.
En réalité, c'est comme les rivières, souvent de sources multiples.
C'est à l'occasion de la boule qui précède que j'ai remis la main sur ce morceau de barbelés trouvé en Argonne. L'idée première était de faire un montage avec la boule. Boule boulet...on voit où ça conduit. Et puis, j'ai trouvé ça un peu compliqué, un peu tiré par les cheveux, la boule s'est trouvé une autre compagnie.
Mais le barbelé s'était accroché dans mon esprit (ou l'inverse)
Il y a aussi ce centenaire de la Grande Guerre, et après tout il vient de là...il y a ce reste de produit grâce auquel on imite le fer rouillé et puis je ne sais pas exactement comment le poisson réduit à son arrête est arrivé sur la scène.

Je voyais.

Par sécurité, pour garder un souvenir si ça tournait mal, j'ai tiré quelques photos avant que d'entreprendre un quelconque maquillage.

D'ailleurs, après l'application du fer liquide, j'ai un peu regretté l'aspect que la bête avait pris, 
conforté dans mes regrets par mon épouse qui trouve qu'on essaye toujours d'en faire trop, qu'on essaye toujours de s'éloigner du bois qui est si beau...bref on pressent des Philippiques...
Oui,on essaye de s'affranchir du bois, mais c'est pour essayer autre chose. Ça passe ou ça casse.
Heureusement, le "traitement rouille" en détériorant le gris lisse du fer liquide redonne un genre,
il faudra voir à garder cet aspect délicatement dégradé. Je viens de faire une éprouvette pour essayer des pigments dans de la cire, ça se sera pour plus tard.
Dans l'attente voici la bête, en réalité l'effet de rouille est bien plus saisissant. Je n'arrive pas à lui rendre justice par la photo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire