mardi 23 juillet 2019

à faire des ronds dans l'eau...

J'ai écrit que je parlerai de deux promenades vélo sous le beau soleil du mois de juillet.
Il est sans doute temps de tenir parole car le mois se termine tout doucement.
Le mercredi 3, nous avons été revoir le site des Dames de Meuse
toujours aussi agréable si ce n'était un vent du nord qui rendait la station à l'ombre assez inhospitalière. Le pont levant qui permet de passer sur l'île entre canal et Meuse est toujours là, j'espère qu'on le classera afin de garder un témoin.
en place de cette friche, nous avons connu la maison éclusière (qui partait en ruines...) et Sabine y déniche des fleurs de vesces qui ont un curieux aspect dressé
et quelques plants de "cabaret des oiseaux"
qui tirent leur nom des réserves d'eau de pluie que gardent les aisselles des feuilles. On trouve, plus fréquents, d'autres spécimens de chardons
au pied d'un large escalier en pierres taillées qui conduit à la Meuse, surprise, le chatoiement d'un Grand Mars changeant
la belle couleur bleue est le résultat d'un certain angle de réflexion de la lumière
difficile de saisir de plus larges plages, ça n'arrête pas de gigoter,
en bord de Meuse encore, côtoyant un petit coussin d'orpin, de la clématite

de la balsamine de l'Himalaya

Après un passage curieux entre Meuse et bras mort
on retrouve, les pieds dans l'eau ou presque, la "maison" patronale d'une fonderie-laminoir aujourd'hui rasée
Tout au long de la vallée de la Meuse, on trouvait de nombreuses usines sidérurgiques. Souvent des fonderies, c'était le cas ici à Deville, des clouteries, ou du décolletage. Vireux avec une quasi usine intégrée sortait un peu du lot, mais, de ça on en parlera ailleurs.

Six jours plus tard, c'est sur les bords de la Semois (Semoy puisque nous allons rouler en France) que nous remontons les vélos. Pour ce qui est du vent, il y en a encore et les tronçons sous le couvert des arbres sont un peu frais, c'est vrai. C'est sur la Semois les ronds dans l'eau...
La Semois est en basses-eaux, mais elle fait encore belle figure

la voie verte suit le tracé d'une petite ligne de chemin de fer à voie métrique qui reliait la frontière belge depuis la gare de Monthermé

tout au long, il y avait des usines, souvent de gros ateliers. Décolletage et clouterie se partageaient le plus gros de l'activité
Je pense que cette enclume rescapée à Naux participait de la clouterie
En approchant Monthermé, on trouve plus gros. Cette usine au confluent est l'héritière des Forges de Laval-Dieu qui vont développer une usine intégrée à Villerupt
Un peu comme les Forges de Vireux ont développé les Hauts Fourneaux de la Chiers à Longwy en 1881

Il n'y a pas que les vieilles usines... si on pouvait tirer de la force motrice de l'eau de la Semoy, il y avait immanquablement une abbaye. La Grande Révolution nous en a laissé un morceau...

als beloofd, enkele foto's van twee fietstochten
Een langs de Maas en de andere op een oude spoorweg langs de Semois
Op deze twee routes waren er in de 19e eeuw veel ijzerbedrijven (niet de Monongahela of de Orne-vallei natuurlijk ;-)

as promised, some photos of two bike trips
One along the Meuse and the other on an old railway along the Semois
On these two routes, in the 19th century, there were many iron industries
 (not the Monongahela nor the Orne valley of course ;-)

wie versprochen einige Fotos von zwei Fahrradtouren
Eine entlang der Maas und die andere auf einer alten Eisenbahn entlang der Semois
Auf diesen beiden Wegen gab es im 19. Jahrhundert viele Eisenindustrien (natürlich weder das 
Monongahela noch das Ornetal ;-)

Según lo prometido, algunas fotos de dos viajes en bicicleta.
Uno a lo largo del Mosa y el otro en un antiguo ferrocarril a lo largo del Semois
En estas dos rutas había en el siglo XIX muchas industrias de hierro (ni el Monongahela ni el valle de Orne, por supuesto ;-)

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