date réelle = 16 avril 2020
volé à qui ?
A
énormément de personnes, un peu à nous aussi, bien que je ne ressente
pas ce confinement comme un internement. Seulement une sérieuse
limitation dans nos déplacements nécessaires : la France nous étant
fermée, certains produits qui curieusement subissent une barrière
culturelle se feront attendre... la fermeture assez curieuse des
restaurants sonne aussi en bémol et je ne comprends pas très bien par
quel canal une salle qui bien souvent ne présentait que une, deux, allez
maximum trois tables occupées pourrait faire figure de marmite à
contagion... sans doute la difficulté d'établir une frontière entre ces
sympathiques restos où le patron endosse tous les rôles et les les
mange-debout et fast-food à la mode ou ça se frotte à qui veux tu ?
volé par qui ?
Par
des gens qui vous veulent du bien ? Le doute fait plus que m'effleurer :
depuis bien longtemps, depuis des années, il ne s'en passe pas une sans
que résonne l'alerte. Souvent plusieurs alertes d'ailleurs, mais cette
fois-ci, sous les étincelles des pierres entrechoquées, il y avait assez
d'amadou et le feu a pris, soigneusement entretenu par le souffle
médiatique... et maintenant on ne sait plus trop quoi faire de ce feu,
on l'entretien, mais il finira par lasser, même les incendiaires.
Très vite le sang sur les pavés sèche et devient noir, il faudra trouver un autre sujet. Ils trouveront.
Malgré
le sérieux que j'accorde au risque, on aura compris que je range ces
péripéties parmi les manipulation pour maintenir la dépendance des
"braves gens". Quand j'étais enfant (de choeur) c'était hebdomadaire, le
curé de sa chaire accablait ses paroissiens de menaces divines afin de
les garder tremblants, obéissants à ses lois. Il en a été ainsi bien
longtemps et cela ne leur a pas trop mal réussi jusqu'au jour où un
nouveau clergé a fait surface, la méthode n'a guère changé, le fil
conducteur caché restant toujours : Moi y en a vouloir des sous (et le
pouvoir).
Toujours est il que ce temps confiné est au
beau fixe, donc certains travaux ont été entrepris et puisque ce blog
est à vocation de "Chroniques" on va en faire le tour.
Travailleurs, travailleuses... au mur !
Oui, en vérité je devrais écrire : Travailleur (singulier) travailleuse (singulière aussi...)
On
devinera sans peine que le singulier travailleur, c'est moi. Volens
nolens et même pas au mur, mais bien derrière les barreaux.
Bon les barreaux sont scellés dans le mur, c'est ce qui nous unit. Là est la confluence.
Parlons
tout d'abord de ces barreaux, c'est vrai qu'ils avaient bien besoin
d'une couche de peinture. Pour le moins. Mais j'étais bien conscient de
la pénibilité du travail, la rouille perçait, auréolait certaines
portions mais la réfection nécessitait d'enlever toute la peinture
ancienne.
Torsadés, maintenus entre deux plats en haut et en bas, on me dira il y a pire...
Tout
ça dans le cadre d'un petit coup de neuf sur une aile du bâtiment. Y
avait une fenêtre dans un chien assis qui était concernée, avancée la
fenêtre, en âge... et qui c'est qui a du faire de l'acharnement
thérapeutique ?
Bon, la question n'est pas là, c'est de l'environnement carcéral qu'il est question ce jour :
si
la peinture avait par endroit pris une merveilleuse couleur patine
rouille et si à certains endroits elle présentait une belle texture
écaillée, elle était encore très attachée à son suport... Gratter ? tu
patines (comme un patineur) mordre par abrasif ? tu t'englues... Brûler
peut-être ? Cette peinture doit être étudiée spéciale four...
Restait
plus que piquer avec constance afin d'éclater la couche pour finir au
grattoir, alors là on gratte un peu quelque chose, et finir à la brosse
acier rotative sur perceuse maintenue à bout de bras...
Heureusement il y a encore l'échafaudage des peintres, ça aide vachement
Mais nous n'étions pas les seuls à travailler au flanc de ce mur...
J'avais
remarqué le manège d'une abeille. Pris par le travail je n'ai tiré que
quelques clichés et encore seulement quand elle finissait de remplir un
trou-nichoir quasi sous mon nez.
Il
s'agit d'une osmie et si tout va bien les œufs qu'elle a pondus à la
queue-leu-leu pourvus de réserves pour leur développement, chaque fois
dans une logette maçonnée sortiront de nymphose au printemps prochain.
Vous parlez d'un confinement !
Il y a aussi eu un épisode de lune rousse
mais j'avoue tout de suite que la photo est un peu dopée, elle n'était pas aussi rousse... juste une blonde quoi...
et les travaux suivent un cours ralenti dans la "Vireuxhütte"
Je
me dois d'un peu compléter cette page, tout à l'heure j'ai quitté trop
précipitamment mon univers confiné ;-) on occupe le temps comme on peut
et une activité facile, c'est la lecture. Je relis donc, non pas la
Peste de Camus, mais le Hussard sur le toit de Giono. En immersion quoi ?
Et
encore autre chose que je vais noter en suite même si ce n'est pas le
lieu c'est en raport avec mon préambule. Sabine qui se tient au courant,
m'a relaté l'intervention d'un "spécialiste journaliste ou que sais-je"
qui a parlé au sujet des issues fatales chez les infortunés décédés de
ces derniers temps de : tempête cyclothymique... je veux bien, il y en
a, ils ne sont pas à la fête non plus par les temps qui courent. Mais
dans le cas présent n'aurait il pas mieux cerné le sujet en parlant de
cytokines ? J'imagine et j'espère qu'il corrigera...
Et cela me rappelle d'autre bavures du genre :
sur
Europe 1 à une époque où l'événement désagréable à la mode était le
barouf en Nouvelle Calédonie avec Tjibaou et consort, une grande
pointure de l'information a parlé de macaques. Je corrige il était
question des Kanaks les autochtones... Il n'y a jamais eu ni excuse ni
correction, l'enregistrement a purement et simplement disparu. Circulez y
a rien à voir.
On pourrait aussi parler du camaret (le curé ?)
cité à l'occasion de la résistible ascension de Mitterrand en 81. On
parlait d'une vague comme un mascaret bien sûr...
Quand ils ne nous exaspèrent pas, ils nous font rire. Cela excuse t'il ?
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