mardi 21 avril 2020

Rosheim

Date =21 décembre 2019
Il est grand temps que je montre quelques photos que nous avons prises lors de notre petite incursion rituelle* en Alsace.
Parcours classique avec passage par Lunéville pour retrouver la cuisine du Floréal.
Petite promenade apéritive dans le parc du château





nous imaginons une certaine corrélation avec les personnages d'un échiquier

Le soir déambulation par les rues de Colmar et visite toute aussi annuelle aux Dominicains qui jouxtent Unterlinden.
Moins de choses exposées, mais parmi elles une création textile qui mérite les photos




et aussi un curieux meuble décoré d'un beau laque rouge

Le lendemain retour par Saverne (on aura deviné que c'est aussi dans un but gourmand, là c'est de Katz qu'il est question) et aussi petite promenade apéritive : nous avions découvert l'église romane de Rosheim il y a quelques années et nous y sommes retourné.
Pour la présentation, je copie-colle sans vergogne sur le site de "La route romane d'Alsace"

L’église actuelle fut édifiée en grès jaune d’extraction locale durant le second tiers du 12ème siècle. Saints Pierre-et-Paul constitue l’exemple le plus homogène de l’art roman alsacien à sa maturité.
À l’extérieur, le répertoire décoratif, composé de colonnettes torses, de bandes lombardes, de corniches à damiers, de frises à palmettes et entrelacs ainsi que des sculptures en ronde-bosse est remarquable. À l’intérieur, les travées couvertes de voûtes d’ogives sont rythmées par l’alternance de puissantes colonnes et de piliers cruciformes. Le chapiteau le plus étonnant est le second de la rangée nord, décoré d’une couronne de 21 visages de bienheureux, tous différents.


Il faisait beau, clair, mais froid. Moins clair dans l'église, c'est du roman, du beau.
Nous n'avions consulté aucune documentation, guidés seulement par le souvenir de notre première rencontre. Nous avons tiré des photos un peu générales en fonction des possibilités offertes par le contraste de l'ombre ambiante et des violents rayons de soleil qui perçaient les baies.
C'est au retour, en approfondissant le sujet comme à l'habitude, que j'ai constaté que nous n'avions pas remarqué de superbes sculptures qui supportent des chapiteaux. Damned.
https://www.art-roman.net/rosheim/rosheim2.htm
En voilà une que je regrettais amèrement de ne pas avoir cadrée.

mais pourtant, si mon œil ne l'a pas distinguée, le capteur lui l'a sans doute enregistrée ?
Et bien, oui
comme dirait l'autre : si j'aurais su...**
on va pouvoir continuer avec les autres



les têtes de bienheureux, celles-là nous ne les avions pas ratées
à l'extérieur, un petit tour de l'édifice nous fait découvrir le chevet
avec les sculptures des bêtes des évangélistes, le lion de Saint Marc
qui a un petit air assyrien... vous ne trouvez pas ? je ne vais pas tous les montrer, il y a encore l'aigle de Saint Jean, l'ange de Saint Mathieu et le bœuf de Dierendonck... ah... non, celui là n'était pas évangéliste

en finissant par la rue centrale qui court de porte-à-porte


*dans le but avoué de nous approvisionner en produits locaux délicieux.
** le correcteur ne souligne même pas...

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