dimanche 22 février 2015

Revoir Paris

C'est toujours un plaisir. La solitude dans la houle de la grande foule.
Retrouver une architecture qu'on aime ou qu'on n'aime pas, mais qui a de la gueule.
Occasion aussi de découvrir des choses. Sans aucune préméditation cette fois, sauf pour l'atelier Brancusi que je tenais à revoir. Et c'est fait...


et en chemin pour retrouver Sabine, l'Art est partout, ici, nous sommes rue Quincampoix 
et si c'est moderne, cela reste très figuratif...

Pour le reste,c'est sans préméditation, c'est vrai, et c'est souvent ainsi qu'on fait de belles rencontres.
En fin d'après midi, comme la météo n'était pas franchement au beau fixe, on avait décidé de "terminer" au musée des Arts Décoratifs rue de Rivoli. On a l'occasion d'y admirer de belles choses.
Sabine curieusement n'était pas au courant de l'exposition au sujet des boutons et de leur rapport  avec la mode. 
Cette exposition qui vient de démarrer s'intitule : Dé-boutonner la mode.
Elle est suffisamment intéressante pour nous avoir retenus jusqu'à la fermeture à dix-huit heures trente.
Inutile de préciser que nous avons acheté le catalogue, mais pour le plaisir des yeux, voici quelques exemples de ce que nous avons pu admirer :
De véritable "cartes" de boutons comme dans les merceries de grand maman, mais ici, tous sont des œuvres d'art,

choisis parmi beaucoup d'autres, quelques spécimens isolés qui font mieux ressortir cet état :

et en situation cette fois. Sur de la grande couture bien entendu :

et cette dernière photographie nous conduit à parler d'un phénomène que je n'imaginais pas :
Non, les boutons ne sont pas seulement des colifichets. Non, les boutons ne sont pas seulement ouvrage de paruriers et autres grands orfèvres spécialisés en la matière.
Les boutons ont été abordés par des artistes déjà bien reconnus par leurs contemporains et par exemple, les trois grands boutons visibles sur ce cliché sont de la facture d'Alberto Giacometti.
mais, j'ai dit que, sans nous en rendre compte, nous avons été pressés par l'heure.
Heureusement la boutique restant ouverte un peu plus tard, nous avons pu trouver le catalogue et faire un petit tour.
A ce sujet me vient une remarque pénible. Pénible pour moi:
ce n'est pas un secret, entre autres chipotages de touche-à-tout, je tourne le bois. Et parmi les nombreux ouvrages disponibles (mais alors là, très nombreux) il n'en était aucun qui de près ou de loin s'intéresse à ce sujet. La muséographie chez nous ignore la discipline et dans nos musées, si on excepte les quelques uns qui justement traitent particulièrement du travail du bois, on cherchera en vain les merveilles produites par les grands tourneurs.
Je pense sincèrement que cette situation est due à l'absence d'intervention de quelqu'un d'influent (médiatiquement) et  très riche (ce qui va habituellement ensemble) qui joue un rôle de locomotive dans ce sens. Avec un tel coup de pouce je suis certain que le grattage de billets de loterie aurait sa place dans les galeries et les musées. A méditer.

L'heure a passé je l'ai dit, mais il nous restait quelques prolongations qui nous ont permis de découvrir le café Ruc,  un merveilleux établissement sis à deux pas du Louvre.
On y est servi avec style et gentillesse par le personnel.  Le patron lui, se contente de surveiller la bonne marche de l'établissement du coin d'un œil qui pourtant a l'air absent.
Il ne restait plus qu'à braver les frimas pour rejoindre (et attendre) notre transporteur.

Trip to Paris
Nothing premeditated, except "brancusi workshop".
but still the unexpected happens and we found an exhibition about the buttons and their relationship with high fashion. Some pictures.

Viaje a París
Nada premeditado, a excepción del "taller de Brancusi".
pero sucede lo inesperado y lo encontramos una exposición sobre los botones y su relación con la Moda
Algunas imágenes.

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