dimanche 3 juillet 2016

Porter le chapeau

conjointement aux travaux de coupe, d'essais de montages, il y a des "détails" auxquels il faut penser.
Si on les néglige, ils seront les grains de sable, les petits cailloux dans la chaussure en dernière minute...
La coiffe de la jeune femme à l’œillet est un hennin (orthographié également hénin). Rien de tel pour juger de l'effet que de faire une simulation
ce qui par delà les remarques qui se voudraient spirituelles dans le style "cornet de frites renversé" ouvre quand même sur de vraies questions :
- comment maintenir la forme ?
- comment maintenir ça sur le crâne ?
Pour ce qui est de garder la forme en cône, un treillis peut faire fonction, il faudra s'arranger pour le rendre inoffensif.
Pour le maintien, il faudra trouver un truc. Une petite analyse des documents montre qu'il n'y a pas trente-six méthodes.
 - On le maintient sous le menton par une sorte de jugulaire
 - On s'arrange une coiffure qui tient la chose (chignon)
 - On fait tenir ça avec des épingles astucieusement disposées
Si on observe bien la peinture de Memling
on voit au haut du front une sorte de boucle.
Décoration qui cache certainement une attache par épingles. Il suffit que les cheveux soient coiffés de façon à empêcher le glissement vers l'arrière.
Ce sera à développer
Et pendant ce temps, le montage et les essayages du "brouillon" se poursuivent
et la roulante suit...
c'est bêtement du poulet, mais la sauce est boostée avec du fond tiré de gélatine qui restait dans le dernier pot de confit que nous avons sorti.

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