jeudi 23 février 2017

Inégalités... faut le fer

tout le monde n'est pas mis sur le même pied. 
Par exemple, si le liégeois Nagant a eu un grand succès, moi j'ai vu revenir mes friches industrielles avec la mention peu flatteuse :
это старый, это французский?
Валлония быть? *
bon, alors je continue... ce sera comme je l'ai déjà écrit, une grande répétition.
On revient ainsi dans cette usine de Vireux qui tout compte fait était une grande usine.
Vireux à l'échelle, c'est neuf mètres sur deux, revenons les pieds sur terre et parlons du petit groupe que je vais essayer de représenter sur 60 x 40 (cm)
*c'est vieux, c'est français   ?
wallon peut être ?

Il y a donc le bâtiment que je note toujours "bâtiment survivant" et qui dans une version définitive devra être un peu revu quant à ses proportions
Il y a cette structure survivante aussi, mais certainement un peu modifiée que j'appelle le quai haut

Le "quai haut" comment le dénommer autrement, c'est une masse de béton qui s'élève trois mètres au dessus du niveau du bâtiment survivant et constitue de la sorte une séparation massive d'avec le groupe des trémies qui est sensiblement un peu plus haut que le bâtiment.
Quel était son rôle ? Était il contemporain du HF ? Finissait-il "en l'air" comme de nos jours ?
Et bien d'autres questions.
Je ne le construirai pas en suite continue  avec le socle du HF car je juge qu'il faut une communication entre la base des trémies et l'espace général. Cet espace permet un accès à la zone de chargement des bennes Staehler
Il pouvait en cas de besoin permettre de charger les bennes en court-circuitant les trémies, il pouvait servir pour certains additifs à la charge ?
Les trémies.

Au nombre de quatre, elles ne sont pas visibles  sur la seule photo aérienne d'avant guerre, de 1926 époque où le HF était en production

 Mais elles sont bien là maintenant, bien massives et solides.
Beaucoup de questions :
Trémies pour quoi ? Minerai?  Coke ? Le tout dosé mélangé ? Produits à mélanger ?
Leur massif  transforme le talus en petite falaise bétonnée. Il est traversé par une passerelle bétonnée qui devait permettre aux wagons de se vider par gravité. Cette passerelle se prolonge pour rejoindre le plateau et permettre la manœuvre, cette prolongation coïncide avec une arche bétonnée dont la fonction m'échappe

Profond de six mètres sur une longueur d'une douzaine de mètres, enfoncé dans le talus d'un côté et de l'autre supporté par cinq piliers de béton. Je n'en ai pas les mesures exactes mais je peux travailler par comparaisons et aussi en fonction du possible

et voilà le résultat. 
Il y aurait quelques détails des proportions entre autres à changer dans une construction définitive, mais ça représente déjà pas trop mal ce qui en reste
Au-delà de leur contenu, le processus de chargement m'échappe un peu.
C'est certain, les trémies se vidaient par gravité, non dans les bennes de chargement du HF, leur profil ne s'y prête pas et de plus  la charge nécessite un pesage.
J'ai trouvé la description d'un système  de chargement qui utilise des bennes sur wagon appelé lorry.
Ces wagons se glissent sous le casque des trémies, on les rempli par gravité, le poids est immédiatement calculé et la benne est roulée jusqu'à un site où on transvase son contenu dans la benne Staehler qui le montera au gueulard…

Cherchant à mieux me renseigner, voici ce que j'ai trouvé  :

ACCUMULATEUR : Abrév.: Accu.
  Dans  la  Zone  Fonte,  en  particulier,  réservoir  à  Matières  premières  (pour  Charbons, Coke,  Agglo,  Minerai(s),  Boulettes,  Additions)  qui  doit  être  rechargé  avant  d'être  'à sec';
ces Matières sont destinées à préparer le Mélange  d'Agglomération,  à  être enfournées dans  le  H.F.,  ou  enfin  à  préparer  la  Pâte  à Coke.  
. "Silos et Trémies, ouverts ou fermés entrent dans  cette  déf..  L'évacuation  des  Matières  se fait généralement par gravité."
Un autre renseignement qui me paraît utile
En  1928,  OUGRÉE-MARIHAYE  * décida de compléter (les) installations (existantes) en construisant  de  nouveaux  Accumulateurs   à Minerai,  dits  de  consommation,  ayant  pour but  de  préparer  les  Charges   des   Fourneaux.
Ces   équipements   remplaçaient   la   ‘Grande grue’  dont  il  a  été  question  plus  haut  et  les Stocks  de  Minerai  qui  l’entouraient .  Au dessus  des  Accumulateurs,  3  Voies   d’accès permettaient  d’amener  les  Wagons  de  Minerais qui se vidaient par les côtés. En dessous, l’ouverture  de  Trappes  permettait  à  ce Minerai  de  s’écouler  dans  des  Bennes  circulaires qui  étaient  convoyées  jusqu’aux  Gueulards des  Fourneaux.  Ces  Bennes  étaient  déposées sur  des  Chariots  mobiles  équipés  d’un  système de pesage.
* Ougrée-Marihaye, c'est la maison mère des Hauts-Fourneaux de la Chiers à l'époque du HF de 
Vireux

A l'usine Raty (Saulnes)
 Le minerai, le fondant et le coke étaient stockés dans des accumulateurs constitués par de grandes alvéoles en béton protégées contre les intempéries par des structures métalliques couvertes. ( Les alvéoles sont encore visibles actuellement).
Les rames de wagons étaient refoulées depuis le fond de la vallée en utilisant des rampes possédant une pente respectable. La voie ferrée à pas normal surplombait les accumulateurs et le déchargement des wagons spéciaux se faisait simplement par gravité.
Sous les accumulateurs, un chariot peseur de préparation de charge transportait une benne spéciale que l'on positionnait en face de la trémie de chacun des accumulateurs pour la remplir.
Lorsque la benne était remplie le conducteur venait la présenter au niveau du système de levage où elle était alors prise en charge par l'opérateur du treuil.(de l'ascenseur du HF)

Bon, à partir de ça je vois un peu comme ça devait se passer à Vireux, il reste quelques détails auxquels je ne m'attacherai pas :
ainsi le système de vidage présent au bas des trémies
Au niveau de celle qui était la plus proche du HF on trouve quelque chose qui me fait penser à des fourches prêtes à accueillir des bras de levier ?
La trémie suivante semble posséder une goulotte dans le style de ce que j'ai simulé
alors que la dernière correspond certainement  à une goulotte à deux demi-casques
Ces différences signent elles une différence dans le contenu ? une évolution de l'équipement ?
C'est en tout cas un niveau de détail que je n'ai abordé que parce que je m'intéresse à la façon dont fonctionnait ce poste.

J'ignore si un pareil système général a été employé, mais la configuration des lieux s'y prête parfaitement : depuis les trémies, il n'y a pas loin pour arriver juste à côté de l'ascenseur, les bennes peuvent passer en boucle dans une tranchée sous voies pour se retrouver alternativement sous l'ascenseur et sous le terminus des lorries. On essayera de représenter quelque chose comme ça…
Mais on en parlera en son temps.

The continuation of the work of modeling 1/160 gauge in order to "suggest" what remains of scraped steelmill with blast furnace,
and to imagine what has been demolished...

La continuación del trabajo de modelado 1/160 con el fin de "sugerir" lo que queda de raspado molino de acero  con alto horno.
Y para imaginar lo que ha sido demolido ...

dimanche 19 février 2017

TerracottA

Il ne s'agit pas d'une nuance de couleur pour le modélisme, non, c'est le titre d'une exposition que nous avons visitée dans les locaux de la gare des Guillemins.
Le doute n'est pas permis, on est dans du "Calatrava"
Entre 236 et 221 BC, le roi de Qin entreprend la conquête des autres royaumes qui l'entourent.
Il met fin de la sorte à la période connue sous le nom des "Royaumes combattants"
Après 221, maître d'une bonne partie de ce qui sera et qui est de nos jours  la Chine, il se déclare Empereur (Huang Di) et puisque le premier (shi) et prince de Qin, il devient pour l'histoire
Qin Shi Huang Di.
Nous ne nous étendrons pas sur ses grandes réalisations comme le début de la construction de la Grande Muraille, le réseau routier, le canal Ling-qu ou l'organisation de l'administration chinoise, toutes choses qui lui survivront longtemps.  L'exposition est surtout dédiée à son mausolée qu'il a voulu grandiose. Il l'est, qu'on s'imagine si on le peut, qu'il couvre cinquante six kilomètres carrés.

Mais avant de l'aborder, faisons une petite mise au point chronologique :
221, la Grèce classique est "de l'ancien temps". L'aventure d'Alexandre est déjà loin derrière et ce qui en reste en Perse, l'empire Séleucide est à son apogée sous Antiochos, il va commencer à se désagréger
221, Rome n'est pas encore ROME, elle va le devenir à partir de la deuxième guerre Punique qui s'annonce.
La Chine s'éveille...

Revenons donc à cette armée de guerriers en terre cuite, et tenons nous y un moment.
Comme dit plus haut, le décor est calatravesque et dans ce décor, tout est bien mis en valeur
Il n'y avait pas que ses guerriers pour sa protection, il avait aussi pensé aux divertissements : un bassin était bordé d'oiseaux en bronze

Ces guerriers de terre sont bien entendu des copies. Des copies bien réalisées et c'est grâce au fait que ce sont des copies que nous avons pu les approcher




Mais qui savait que Tintin, bien avant le "Lotus Bleu" avait participé aux événements de Chine ?

Cette austérité terre-à-terre est rompue par un peu de tissu (copies aussi...)


après ce spectacle, combien il était difficile de remonter à la surface...

We had the opportunity to visit an exhibition dedicated to the army of soldiers  terracotta of Xi'an.
These were reproductions of course, but nevertheless it was beautiful.

Tuvimos la oportunidad de visitar una exposición dedicada al ejército de soldados terracota de Xi'an.
Éstas eran reproducciones por supuesto, pero sin embargo era hermoso.

samedi 18 février 2017

mercredi 1 février 2017

красивый красный

Voilà, c'est fait, Sabine a trouvé un site sur lequel elle a l'occasion de montrer ce qu'elle fait.

Cela a l'air assez vivant, beaucoup de réalisations de qualité y sont présentées.
Il y a dans le cadre de ce site plusieurs "secteurs d'activité" tels couture, crochet, tricot... afin de grouper systématiquement les présentations.

Il lui reste maintenant à montrer le père (ou le grand père) de ce manteau rouge.
Celui-là est vert

et après ?
après... il y a bien d'autres choses :-)

It's done, Sabine has discovered a website on which she can publish her achievements

Está hecho, Sabine ha descubierto un sitio web en el que pueda publicar sus logros

lundi 30 janvier 2017

Vent d'Est

Il nous a tenu trois semaines, sans être excessif il était toujours présent.
Le froid
Givrés on était
et maintenant il lâche prise

Dans un autre domaine, mais pas bien éloigné on va le voir :
je vais donner une réponse un peu plus complète à une question judicieusement posée :
... Je ne comprends pas pourquoi tu t'obstines à vouloir faire ce hangar en papier ?
Au départ, c'est une maquette brouillon. Comme ça a une certaine gueule on se prend au jeu;
On se rend compte (et on vous y aide) que le véritable effet relief on ne pourra jamais l'avoir. Que le brouillon est un brouillon. Mais il est là le mulet, il a ce grand mérite. L'alternative est : on pousse au bout ou on attend de disposer du matériel, des compétences, de l'assurance que le choix qu'on fait est le bon pour entamer le chef-d’œuvre. Et en attendant on ne fait rien...
J'attends tout ça, mais en attendant je peaufine le brouillon. Cela permet de se rendre compte des difficultés si on prend certaines options, des fausses routes qu'on croyait royales et un peu aussi des gestes à faire (et à ne pas faire)
Bref on reste dans l'esprit (du) brouillon.
Pour ne pas rester dans le vague, je tiens à noter les petits inconvénients de ce modèle papier :
 - l'absence de relief très perceptible avec un éclairage rasant
 - grande fragilité lors des manipulations, même bien collé un coin aura tendance à se relever même par clivage du papier au moindre accrochage
versus la facilité de représentation sans recourir aux peintures et patines donc une grande rapidité de production.

Et voilà, conscient donc du manque d'avenir de cette maquette, j'ai fait comme bien d'autres avant moi.
J'ai vendu.
Ainsi ce bâtiment continuera une vie industrieuse quelque part aux confins de la steppe pontique dans une usine du bassin de Magnitogorsk
Alleï alleï, Vent d'Est donc et davaï davaï c'est toudi li p'tit qu'on spotche

Maintenant quelque chose qui ne peut pas l'être, brouillon, c'est notre tentative de reproduire le viaduc de Thanville.
A petits pas, mais des petits pas en terrain difficile puisqu'il s'agit de la jonction des deux modules au niveau du viaduc. Si vertige, s'abstenir.
Jean Marie a bricolé le système qui établira le contact électrique entre les voies des modules et les voies de l'arche amovible
lors du placement de l'arche, les patins en bronze phosphoreux vont venir glisser sur deux plaques cuivrées encastrées dans les montants de piliers,
et de cette façon établir le contact électrique qui alimentera cette portion des rails.
En principe ça doit fonctionner. Attendons les tests.
La voûte a du être un petit peu reprise pour faciliter son passage au niveau des soudures inévitables sur les plaques cuivrées.
et tout doucement nous nous acheminons vers les travaux de peinture des éléments de maçonnerie.

Some pictures that illustrate the cold that has just undergone
And since I 'm aware that a paper model can never represent three dimensional aspect, I sell my factory !
By miracle of Phshp it is already in an Oural industrial environment :-)
And the last works on the rairoad layout.

Algunas fotos que ilustran el frío que acaba de sufrir
Y como soy consciente de que un modelo de papel nunca puede representar un aspecto tridimensional, ¡vendo mi fábrica!
Por milagro de Phshp ya está en un entorno industrial de Oural :-)
Y los ultimos trabajos sobre el diseño rairoad.

mercredi 25 janvier 2017

Cat shed

on pourrait croire que je suis sponsorisé ?
Non, aucunement.
Ca découle de ce nouveau mot que m'a fait découvrir Jacques : le miséramodélisme
Et dans ce cadre, je chourave à mon chat les emballages de ses rations. Sans vouloir faire de publicité, les murs sont en Canaillou, le faîte du lanterneau c'est du Gourmet (hmmm...) et la toiture sera en Whiskas (c'est du solide)
Oui... je ne peux pas passer sous silence que j'ai participé : le support de la petite porte de coin vient d'un pack de Chouffe
Cette petite porte a une histoire ; j'ignore si elle a jamais existé, mais en regardant l'ébauche hier soir, Sabine me fait remarquer :
  - Par où entre t'on ?
- Ben... y a une grande porte coulissant sur rail d'un côté, j'ai pas fait l'ouverture vu que je la représente fermée. Et comme ça c'est plus solide. Y a aussi une porte qui donne de l'autre côté avec la poutre transporteur aérien bizarre, mais elle ne donne pas de plain pied, elle ouvre à hauteur de plancher de wagon...
 - Donc, en hiver, si un gars a besoin de pisser, on lui fait glisser la grande porte ?
- ...

Bon, voilà, j'ai ouvert une porte sur un pignon. Les autres façades donnent sur des voies, ce serait malheureux de déplorer des accidents.
Mis en suite directe de "Pour des briques..." on comprendra que les morceaux on été collés ensemble
et le bâtiment commence à montrer son volume
avec les éléments ajoutés en relief on en oubliera peut-être qu'il n'en a pas de relief...
Mais en réalité c'est vrai, quasi tout est sur le même plan : les fenêtres sont affleurantes et seule la toiture est en très petit débord.
à suivre donc après les bollekes (de porc) façon Marrakech pour fêter le bouquet

dimanche 22 janvier 2017

Pour des briques, t'as plus rien !

J'ai parlé précédemment de mes retrouvailles avec les décors à imprimer.
C'était à l'occasion d'une communication sur un forum et j'ai embrayé.

Le résultat que j'ai montré alors a été amélioré et j'ai imprimé une feuille A4. C'est visuellement satisfaisant.
Le test sera d'employer ce papier imprimé pour construire quelque chose et c'est alors qu'on verra ce que ça vaut.

Construire quelque chose... voilà une opportunité de retrouver cette usine de Vireux dont je crois avoir déjà parlé. (et j'en reparlerai, pour suivre le sujet, mais aussi pour mieux faire connaître cette usine qui a employé jusque 1700 personnes dans une région qui a l'air sauvage
J'ai beaucoup rêvé, beaucoup tourné autour du pot, mais surtout j'ai pas mal appris aussi.
Représenter tout le site ou même seulement une grosse partie est consommateur d'espace, alors, pourquoi pas seulement essayer de faire un diaporama qui pourrait ensuite s'intégrer dans quelque chose de plus vaste.
Un des rares bâtiments qui subsiste (momentanément) est justement celui qui jouxtait l'ensemble Haut-Fourneau.
Et à bien y réfléchir, ce bâtiment pourrait très bien avoir abrité les soufflantes. Pourquoi pas ?


ce qu'on en voit sur les deux photos qui précèdent est le fruit de toute une suite de transformations.
Au départ les baies étaient occupées par des fenêtres, même le genre de pont roulant a du être construit ultérieurement.
Le haut-fourneau a cessé toute activité dans les années trente, quand a t'il été détruit ? Quand ont été détruits les cowpers ?
Je ne possède aucune photo bien représentative, ce devait être un petit HF (d'un point de vue actuel) avec un maximum de 3 mètres au creuset. Classiquement encagé dans une superstructure carrée qui réunissait aussi l'ascenseur des bennes Staehler. Aucun document sur le traitement des gaz, sur la problématique de l'eau...
Bref, je dois inventer pas mal tout en restant logique.
Une photographie aérienne de 1961 prise quasi à la verticale de la zone où se trouvait ce haut-fourneau est toutefois riche en informations. Pour plus de clarté, je l'ai commentée, analysons la :
 - le bâtiment dont je parle en commençant est bien visible et ses dimensions sont  celles que j'ai estimées selon photographies.
 - Dans le prolongement de ce bâtiment, nous trouvons un autre édifice, pareil mais moins long. Lui, il a disparu, il pourrait être l'ancienne couverture du hall de coulée et dans ce cas le HF lui aurait été accolé...
Je le crois difficilement parce que cela laisse peu d'espace entre cette localisation et le Viroin pour y loger deux cowpers, la cheminée, et les installations de dépoussiérage qu'il faut bien placer quelque part.
Pourtant, cette solution est tentante et je vais sans doute la suivre. L'espace dégagé montre bien deux bases circulaires qui pourraient être celles des deux cowpers et en plus cela correspond un peu à la perspective que donne une des rares photos
ce qui pose cependant problème, c'est que ces deux traces sont orientées parallèles à la cage du HF alors que en comparant deux autres photos (les seules dont je dispose) on a tout lieu de les placer perpendiculaires et pas tellement accolées...
La superstructure nettement visible sur la photo aérienne, que j'ai crue appartenir au défunt HF ne me semble plus maintenant qu'un pont roulant établi postérieurement.
et sur cette vue dans le même axe, mais à partir du tunnel de Najauge la disposition du HF et des cowpers est confirmée, mais le document date de la fin du XIX ème siècle et jusque 1930 des modifications ont pu être apportées (à plus forte raison si je prolonge sa vie jusqu'aux golden sixties et au delà (je ne suis pas un liquidateur de notre sidérurgie moi)

la troisième photographie que je montre révèle encore un détail :
signalé par la flèche rouge, on distingue le lanterneau du bâtiment qui est aussi visible sur la première photo
Et en fonction de l'angle de la prise de vue ce bâtiment pourrait ne plus être présent sur la vue aérienne de 1961...
celui dont question au départ de cette page (ou son voisin immédiat aujourd'hui disparu) montre plutôt le sommet de son lanterneau au bout de la flèche turquoise.
Et un autre renseignement : je soupçonnais la présence de crassier sur la pente qui descend vers le Viroin (logique, c’est longé par les rails) on voit les déblais au bout de la flèche jaune.

Par contre, les cases à minerais qui devaient être alimentées par gravité (on distingue bien les voies qui les couronnent) sont toujours là
et sur une page web dédiée au site on relate l'exhumation (suivie de son ré-enfouissement car c'était trop encombrant paraît il) du "loup" qui s'est formé au creuset.
La localisation pourrait me faire placer le HF à l'endroit du pont. Les traces évoquées avant devenant le site des cowpers du pot et du cyclone. Il faudra seulement couvrir un plancher de coulée à créer dans le prolongement du reste de "quai"qui longe les cases...
On verra.
On verra et c'est tout vu, cette page aura été quelques fois éditée.
Mais c'est certain maintenant, si je compare la prise de vue avec la photo aérienne de 1961 la grosse trace ronde est bien le socle du HF. Le montage qui suit en atteste
Je devrai donc inventer le plancher de coulée à cet endroit (et le couvrir)

Mais en attendant, le propos n'était pas tous ces développements, ces projets rêvasseux...
Concrètement, j'ai utilisé mes briques pour créer les murs de ce fameux bâtiment toujours debout et voici, à une résolution compatible avec cette page :
 - le mur exposé au sud (du côté des cases)
celui qui regarde vers le Viroin
et un pignon (qui servira deux fois après quelques modifications)
bien entendu, les éléments ajoutés (porte coulissante, poutrelle support etc...) seront imprimés séparément pour être ajoutés en relief.
Les fenêtres sont affleurantes.
Bref, encore bien du travail, mais du travail agréable.
 Enfin on jugera au résultat, à suivre...

une brique, dix mille balles quoi...(francs nouveaux)
I'm speaking about dough...I speak about $, but only with the title.
Actualy I develop the representation of bricks N gauge in order to construct a layout  showing a blast furnace and the accompanying facilities. 

Une brique, dix mille balles quoi ... (francos nuevos)
Estoy hablando de pasta ... Hablo de $, pero sólo con el título.
Actualmente desarrollo la representación de los ladrillos de calibre N con el fin de construir un diseño
mostrando un alto horno y las instalaciones que acompañan.