Et à Völklingen précisément nous allons découvrir une certaine évolution des fours, le tout au sein d'une nature en pleine reconquête des lieux.
Le titre est bien exact, du haut des HF on voyait bien une cokerie, mais derrière la tour à charbon et la tour d'extinction il existe une autre batterie de fours et encore plus en arrière, quasi dissimulée dans la végétation une autre d'un type assez différent.
Donc, trois, le compte est bon.
Sur cette photo, nous sommes sur un dallage sur lequel serait poussée chaque tranche de coke produite
Chaque four est un espace étroit d'une cinquantaine de centimètres, haut de trois mètres et profond de plus de six mètres. Entre chacun de ces fours il y a un espace nommé piédroit parcouru par l'air chaud, très chaud produit par la combustion de gaz de HF
il ouvre par deux portes, une à chaque extrémité,
on comprend bien le système assez basique d'ouverture de la porte
mais comment fait on pour récupérer et acheminer le coke brûlant jusqu'à la tour d'extinction ?
De l'autre côté de cette batterie nous trouvons plus classiquement les rails doubles à très grand écartement qui permettent le transit du coke-car
c'est cette énorme machine qui ressemble à une maison sur rails et qui après ouverture des portes, pousse la tranche de coke au rouge dans un gros wagon lui aussi sur rail qui transite de l'autre côté
On comprend mes questions qui précèdent ?
Et pour parfaire ma confusion, une petite animation montre le remplissage des fours à partir de ce que je nomme coke-car de la même façon qu'on glisserait une masse précontrainte dans son logement pour après cuisson la pousser de l'autre côté ?
Il n'existe pas d'accès au plancher au dessus des fours, mais j'ai récupéré une illustration sur le web15 avril, j'ai la réponse à mes interrogations, j'avais oublié les informations contenues sur le blog de Jacques, l'article qui m'a donné envie de découvrir Völklingen :
Dans les cokeries modernes , le coke incandescent est défourné dans un "coke-car", véhicule
spécial se déplaçant sur des rails et que l'on amène sous une tour d'extinction.
Ici, à la fin du processus de cokéfaction , le coke incandescent était poussé sur un plancher
constitué d'épaisses dalles métalliques et ensuite éteint à la lance d'incendie.
Quoi qu’il en soit, en poussant l'exploration plus avant, on longe les rails des bennes qui dépassent cette batterie pour en longer une seconde qui s'étend de l'autre côté de la tour à charbon
et là on rencontre un classique coke car avec son moyen de traction/propulsion
Au bout de ce deuxième alignement de fours assez semblables aux premiers,
nous rencontrons les superstructures des installations de récupérations des sous produits (goudron, ammoniac, phénols etc...)
mais surtout on découvre une masse dressée comme une citadelle.
C'est une troisième batterie de fours d'un type assez différent cette fois, plus hauts que les précédents
la cheminée de cet ensemble a été raccourcie et ce site a été le premier des trois à être abandonné
nous sommes arrivé maintenant non loin de la Saar, des friches d'usine existent sur cette rive et sur la rive opposée, elles reçoivent des conduites de gaz, elles faisaient donc partie de l'usine
mais aussi on voit qu'un pont a été construit afin de livrer passage aux voies qui conduisaient les wagons de laitier vers les trois crassiers établis de l'autre côté de la Saar
pour nous retrouver au niveau de la série 2 des fours à coke. Les rails de déplacement du coke car sont encore présentes
ainsi que des outils basiques mais efficaces
The continuation of our visit to the Völklingen plant
Now, the coking plant
La continuación de nuestra visita a la fàbrica de Völklingen
Ahora, la planta de coque
Now, the coking plant
La continuación de nuestra visita a la fàbrica de Völklingen
Ahora, la planta de coque
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