samedi 28 mai 2016

et un peu plus haut...

mais avant de continuer notre découverte, je voudrais encore signaler une adresse où trouver plus d'informations sur ce que fut cette ligne de chemin de fer 
et livrer quelque réflexions qui ont surgi :
Le pays d'abord. Il est sauvage juste ce qu'il faut pour être intéressant. Il n'est pas désert loin de là, on ne doit guère tourner la tête pour découvrir de l'habitat. Niché sur des pentes improbables, isolé, groupé par quelques unités ou serré en villages compacts. Nous n'avons pas là les vastes horizons sans faîte de toiture qu'on peut encore voir sur les grands causses ou la garrigue.
Le sol... enfin, le terrain. La roche est du granite, c'est dur et il a bien fallu tailler dedans. Et l'établissement de la plateforme a nécessité du granite concassé. A la masse. A bout de bras, on était en fin du XIXème... quel courage ont eu nos grands parents (qui finissaient en débutant comme le chante Brel)
Il faudra aussi parler de la végétation.
On le fera, mais pour l'heure nous remontons et sur nos vélos et nous remontons vers Saint-Julien-Boutières. Ou plus haut...

Hier, nous avons rebroussé un peu au delà de 560 mètres, nous remontons les vélos sur un parking de Saint-Martin-de-Valamas en compagnie d'une chatte très consciente de sa personne
et nous repartons donc d'un peu moins que 520 mètres, on va refaire un morceau du parcours d'hier. L'occasion de prendre une photo de ce filet d'eau présent dans chaque passage en tranchée du côté de la colline
s'il n'était pas là, entre les infiltrations et le ruissellement, la tranchée serait vite embourbée.
Nous rencontrerons ce cas de figure un peu plus loin.
Et après une longue montée douce mais régulière
le chemin devient plus sauvage. Dégagé, mais pavé de ces cailloux de granite dont j'ai parlé
On se rend compte que l'aménagement en Dolce Via n'est pas encore réalisé ici : les garde-corps sont encore d'origine, et bonheur...
un premier peit viaduc en courbe enfoui dans la végétation
et c'est un peu plus loin qu'a lieu le passage boueux, nous n'en avons pas de photo...
La gare de Saint-Julien et son hôtel reconverti...
et c'est un peu plus haut que nous passons sous un bâtiment qui doit faire partie d'une carrière maintenant desservie par la route
c'est un peu plus loin que nous décidons de mettre un terme à notre ascension.
le chemin est bon et nous ne savons pas ce que nous aurions pu découvrir... quelques centaines de mètres plus loin il y a un autre viaduc. Maintenant, nous le savons et nous le découvrirons lors d'une prochaine session.
Nous sommes à près de 720 mètres et nous redescendons.

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