dimanche 26 juillet 2015

la gare de Mons

Non, à la vérité, le passage en gare de Mons n'est qu’opportuniste.
Nous sommes allés à Mons pour y voir le fameux labyrinthe composé sur la grand place avec des tournesols. Je dis fameux parce qu'on en a beaucoup parlé. A tel point qu'il y avait beaucoup de monde, c'est bien sûr l'effet recherché par le battage médiatique mais il a son revers : les calamités de la foule.
C'était assez joli vu le matin avant l'ouverture officielle
Il y avait une autre raison greffée sur la première : j'avais lu sur le web que Arne Quinze avait reconstruit un nouveau "Passenger", et que l'inauguration avait lieu le 17 juillet au même endroit (source le journal "La Province")
bon... merci pour l'information. Il ne devait s'agir que de voeux pieux parce que rue de Nimy, rien. Nada y pues nada, même pas trace des travaux qui seraient en cours depuis deux semaines. Ca c'est de la bonne info... Passons, c'est très courant, mais même moi je marche...

Il y avait aussi le désir de retrouver un peu Mons. Tout comme Liège, il y avait bien longtemps et à l'époque, sans doute moins sensibles à l'architecture nous n'avions pas noté la présence de nombre de beaux édifices avec beaucoup de pierre taillée, des cartouches personnalisés

et aussi les rues en escaliers
il est vrai que Mons est bâtie sur une bute. Avec au sommet de cette butte un imposant beffroi





Pour être complet, je dois aussi parler de la côte à l'berdouille : c'est une recette locale de la côte de porc que nous ne manquions jamais à l'époque. Elle existe toujours, mais elle a subi quelques adaptations malvenues comme l'ajout de sauce tomate, ce qui n'est pas orthodoxe.
Parler aussi des anciens abattoirs reconvertis en galerie et assez intéressants

Mais je commençais cette page en parlant de gare... et ce matin elle n'avait pas bonne mine.
En fait il n'y a plus de gare. Juste des quais. Terminés, bétonnés propres, lisses, la pluie doit bien les laver puisqu'il n'y a rien pour l'empêcher de tomber dessus et s'écouler.
Pour le reste, à deux cents métres, une passerelle en ferraille et une baraque pour les commodités.
Mais c'est provisoire. Calatrava travaille. La preuve : les supports du hall sont déjà coulés on les voit sur la photo
comme on dit quand on met en peinture : quand ça sera sec ça sera beau...
touchons du bois...

Tiens à propos : je n'ai pas beaucoup fréquenté mon tour ces derniers temps. Mais quand même, il y avait quelque chose en cours

l'inspiration manquait pour aller plus loin et en l'état c'était quelconque.
Mais l'idée a fini par germer si j'ose l'exprimer ainsi

Sakura, le petit spermatozoïde qui se repose sur sa queue...
Il n'a aucun avenir Sakura. Il n'aura pas de descendance mais il s'en fout...
Il est tranquille Sakura, loin du peloton des échappés qui louvoient se glissent et se font des embrouilles. 
Pour être le premier. Pour être le seul. Pourquoi ?
Il est tranquille Sakura
Qu'est ce qu'il attend Sakura ? Assis là sur sa queue enroulée ? Que peut il attendre d'autre que la fin. Sa fin.
Mais... existe t'il une autre fin ?

yet a vacation getaway in Mons this time.
To see a maze made of sunflowers plants, the opportunity to see the city, its bell tower, its station
no, not again ... the station is under construction
and a small return on woodturning

aún una escapada de vacaciones en Mons este momento.
Para ver un laberinto hecho de las plantas de girasol, la oportunidad de ver la ciudad, su campanario, su estación
no, otra vez no ... la estación está en construcción
y un pequeño retorno de torneado de madera

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