mardi 3 décembre 2013

l'entrée en hibernation

Avec le retour des jours courts et froids, il a aussi eu le retour de la chasse. Et donc l'occasion de se procurer du gibier (notre charcutier d'Hargnies est aussi chasseur à ses moments perdus)
ce n'est qu'aujourd'hui que je glisse cette photo et tout ça est digéré depuis belle lurette, mais reste un bon souvenir, alors on va essayer de faire le tour dans le sens des aiguilles d'une montre:
la purée au céleri (on la reconnaît), le filet de biche avec ses petits champignons, quelques dés de carottes et des oignons grelots, figue fraîche, chicons cuisinés avec deux variétés de raisins secs, le chou blanc émincé cuisiné dans la graisse de canard, avec ses baies de genévrier, et enfin les choux de Bruxelles et marrons cuisinés canard aussi. Un bel exercice de mémoire qui prouve que la bonne cuisine aide à lutter contre les géodes cérébrales.
Oui, le vin se mariait pas mal avec, c'était un Clos du Marquis 94, on s'en souvient aussi.

Voilà, c'était pour le volet "Délices de Capoue" mais y avait aussi de la bricole.
Y a toujours de la bricole sous quelque forme que ce soit.
On fait les assemblages comme on l'entend. C'est facile de critiquer quand on n'est pas du côté du manche et je reste persuadé que la soudure à l'arc ferait beaucoup plus de dégâts collatéraux.

Les jours froids et courts, la chasse, la bouffe...mais bon sang c'est bien sûr, on arrive aux fêtes de fin d'année. Alors, on doit aller à Colmar fissa pour les munitions.
Jeudi 28 novembre, au passage des Vosges on a trouvé la neige, mais elle a déjà fait son apparition chez nous aussi il y a quelques jours...
On ne s'étendra pas sur le phénomène "Marchés de Noël" mais en Alsace ça vaut vraiment le coup, il y a une atmosphère...

et au passage une belle reconversion commerciale, je préférais la première enseigne

Au bon coing...
il y a quelque temps, nous avions eu la surprise de trouver une belle quantité de fruits sous un arbuste qui est au coin de la maison. Cet arbuste, présent il y a plus de trente cinq ans lorsque nous l'avons achetée avait déjà donné quelques fruits, de temps en temps.
Nous n'avions rien vu venir.
C'est un cognassier du Japon et pour nous, ses fruits sont des coings. Nous les avons ramassés, nous les avons mis en réserve, et aujourd'hui,  mardi 3 décembre, Sabine a décidé d'essayer de faire de la gelée.
Renseignements plus précis pris sur la toile, ce ne sont pas des coings qui sont les fruits du cognassier (simple), mais ils peuvent se traiter comme tels.
Les photos vont essayer des suivre le protocole.
ici on voit bien l'aspect extérieur des fruits et la disposition des pépins
recouverts d'eau ils vont passer au hammam
ça ne leur a guère réussi, aussi ils ont du être évacués.
De la badiane et un bâton de cannelle ont pris leur place avec du sucre...
et en cuisant, ça s'éclaircit et ça change de couleur...
y'a plus qu'à mettre en pots. 
Mais que sont devenus ces pauvres fruits tout échaudés ?
au pilon les pauvres et tamisés de force après...si ce n'est pas encore plus terrible que la question ordinaire ?
et je te repasse à feux doux (doux pour ceux qui ne le subissent pas)
pour être répandus sur un papier sulfurisé et in fine devenir cotignac...une pâte de coings quoi ?

Au premier abord, nous nous en doutions, ça garde une certaine acidité (les deux préparations) mais c'est déjà très bon. Avec un peu de patience, ça promet d'être délicieux. 
On essayera de suivre. Pour info, voici la pâte de coings:

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