jeudi 26 décembre 2013

Dans les yeux...regardez moi dans les yeux !



Il y a une petite interruption dans les activités physiques. Alors, place à la nourriture de l'esprit.
C'est pourquoi, nous retrouvons Modigliani un peu ex-abrupto. C'était lui la dernière photo avec le portrait de Blaise Cendrars, alors trois deux un, jonction dans les mirettes.

Lors de la quinzaine de jours qui précèdent, il y a encore eu un peu de travail. Pas du tournage, mais une activité qui le précède. Le prélèvement de bois.
En vérité, nous avons continué le nettoyage de l'avant de la maison. Il y a là un sureau qui devient gênant, il y a déjà assez longtemps qu'on devait l'enlever. La saison est bonne, je pourrai récupérer du bois d'oeuvre, alors on est à l'ouvrage. je dégage et Sabine brûle le déchet.
Et c'est au cours de cet exercice que la tronçonneuse tenue de la main gauche, tentant de diriger la chute du houppier que je venais de couper de la droite, ce dernier a accroché le poignet de ma veste et m'a entraîné en arrière. C'est bête, on devrait toujours garder une main pour soi...
Bon, ça commence à s'arranger, sans les tiges de cognassier qui me gênaient mais qui ont amorti ma chute sur les pointes de la grille, c'eût été beaucoup plus conséquent.
Alors en attendant, on lit, on ponce un petit peu une pièce qui en avait encore besoin et inexorablement on en arrive au jour de Noël.

et avant de laisser les nouvelles, un petit point sur cette pièce pour laquelle j'avais des idées au départ.
Sur impulsion, j'ai un peu renié ces idées et me voici ne sachant plus bien comment finaliser...
J'ai décidé (et commencé) à la teinter, mais la voilà ici en dessous ainsi je garderai un souvenir si je ne suis pas satisfait.
J'ai écrit le texte au dessus de la photo le jour de Noël, l'encre a eu le temps de sécher
c'est une recherche tâtonnante, le but est de varier un peu la couleur du hêtre échauffé, l'encre est fort diluée et son application au pinceau n'est pas hyper précise. j'ai juste essayé de suivre dans la mesure du possible les contours créés par le champignon. Au cours de ce travail, j'ai remarqué que certaines différences de teinte ou de saturation donnaient un bel effet. A tâtons donc, j'ai essayé d'obtenir quelque chose. 
Cette première étape exposée à Sabine a été cautionnée par un silence tonitruant...
qu'est ce à comprendre ?
Pour ce qui est de la gastronomie (c'est plus sérieux que bouffe) les inévitables reliefs nous ont apporté une réelle satisfaction.
En principe, il était prévu que nous montions sur Bruxelles. Pour de multiples raisons, nous sommes restés au logis et nous avons donc mangé ce que nous avions sous la main: des moules qui avaient été cuites dans la nage du homard et comme il y en avait trop, elles nous attendaient dans le réfrigérateur.
Alors...des échalotes cuites dans de la crème épaisse, allongée avec de la nage qui était réservée, une lichée de vin blanc, quelques filaments de safran, une cuillère à soupe de cognac (Boutinet...et le bon !)
et voilà comment ce midi nous avons mangé la meilleure mouclade-frites. Oubliée La Rochelle, oubliée la Corderie de Rochefort...on a fait bien plus fort !
et maintenant, il reste encore quelques jours de décours dans cette année, Sabine met la dernière main à l'organisation du nouveau calendrier
Après les pluies diluviennes du réveillon, ça s'est calmé, mon dos m'a permis de terminer le "nettoyage" de ce qui restait en l'air du sureau. Ne reste plus qu'à prélever le bois valable encore sur pied...
Tout va donc pour le mieux dans un monde qui pourtant n'est pas le meilleur...

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