lundi 28 octobre 2013

Suite en mode mineur

et voilà, j'ai abordé l'émergence du modernisme, du cubisme, de l'abstraction. Dans le désordre.
Ainsi que déjà lu ailleurs il s'agit d'un retour aux formes simples, caricaturales pourrait on écrire découvertes entre autres,  avec les masques des peuples primitifs.
Ne s'agit il pas aussi d'une tendance portée par des gens déjà suffisamment connus et admirés pour devenir des "locomotives"...Derain, Picasso, Gauguin ne sont pas des inconnus au début du siècle. Ceci posé les œuvres créées sont à apprécier en fonction de l'affectivité que chacun possède. Pourquoi les ondes que fait un caillou dans l'eau, l'imprévisibilité de la danse des flammes me fascinent t'elles ?
D'autres trouveront ça (à juste titre pour eux) idiot. Les formes, les couleurs, les sons parlent aux uns et sont muettes pour d'autres....
Bon, ça c'est seulement une réflexion, rien de plus. Revenons donc à nos moutons dans un semblant d'ordre car c'est difficile de rester sur le chemin sans se fourvoyer dans tous les sentiers rencontrés.

Suivons les pages du livre.
Et quelles sont les rencontres au début de ce chapitre ? Brancusi, Modigliani, des gens que j'aime bien.
Pas tout, mais beaucoup, beaucoup.
A titre d'exemple de ce que j'aime je joins une photo d'un oiseau dans l'espace. Ce que j'aime, c'est sa ligne, son élan. Et d'autres choses sans doute que je ne parviens pas à préciser dans l'instant.
Et j'ose une chose peut-être iconoclaste. Je joins une photo d'un objet que les caprices de la nature m'avaient inspiré bien avant que d'avoir connaissance de Brancusi.
Disons que je trouve dans l'oiseau l'aboutissement de ce à quoi j'avais rêvé.
Et Modigliani, sculpteur avant d'être peintre (je l'apprends) ,  j'aime aussi la pureté de ligne, la simplification qu'il opère en ne retenant que des traits d'esquisse pour abandonner les surcharges.
Je ne peux m’empêcher d'établir une relation entre cette tête et un masque Fang. 

Ce livre est un peu encyclopédique et parle de sculpteurs que je ne retiendrai pas ici pour ne pas surcharger ce qui ne veut être qu'un survol. Je me borne à citer: Epstein, Gaudier-Brezska, et j'en oublie certainement. 
Mais ce que je note après consultation du web, c'est l'impression d'inter-influence qui a pu exister.

Miracle de l'édition, le bouquin revient sur Brancusi.
 Avec tout le plaisir que peut procurer une telle somme d'esthétique. Ce que l'on y écrit me conforte dans une opinion que j'avais déjà bâtie: une part , une part de la beauté de l'oeuvre de Constantin Brancusi repose sur la mise en scène dont il l'entoure.  
Brancusi photographie son œuvre. Il la met en scène. Deux avantages apportés par cette démarche: 
l'objectivité de l'objectif, témoin implacable de ce qui cloche et gratification par une présentation qu'on peut décliner au théâtral.

C'est une bonne démarche à retenir.


Mais, c'est avec Picasso qu'on va aborder ce volet de la sculpture (de la peinture aussi d'ailleurs et ne parlons pas de la musique) qui est si difficile à appréhender, je n'ose pas écrire comprendre.
Nous sommes toujours avant 1914, date fatidique qui va marquer le vrai passage du siècle lorsqu'il "sort" cette superbe tête de femme, jusque là je suis.
mais, la tête, je me la prends avec la suite. 
Créer une guitare avec les matériaux disponibles, je veux bien. Que cette création  donne en retour à son auteur la satisfaction je le comprends aussi. N'avons nous pas tous regardé les deux bouts de bois sommairement ligaturés par nos doigts d'enfants comme la plus réussie des épées ?
Mais, simple spectateur, j'ai dur pour éprouver quelque chose devant ce qui est pourtant considéré , par des gens bien plus au fait, comme une sculpture fondatrice . Et pourtant, beaucoup d'autres choses de Picasso me laissent admiratif même si je ne comprends pas. 
Ce n'est pas l'abstrait, les formes réduites (mais qui parlent) qui est en cause, à preuve cette sculpture d'Archipenko qui date de la même période 1912/1913

Si on doit s'arrêter à chaque fois qu'on ne comprend pas, il y aura un problème. Alors allons plus loin, pas beaucoup.
C'est pour noter ce que je découvre après tout, alors je découvre Medardo Rosso. Beaucoup de têtes, des vraies qui sortent parfois de la matière. 
Un méchant clapot, je pense un peu à Rodin.
et des tas d'autres , je ne retiendrai pas. Je note seulement cette tête de Raoul Hausmann qui délivre certainement un message mais qui à mes yeux est seulement un assemblage de produits finis
Je continuerai, enfin j'essayerai. Pas trop dur parce que j'ai vu  du Lipchitz dans les prochaines pages.
J'aime bien. J'en ai déjà touché un mot.

Et cette histoire d'Inro ?
Pour la documentation, ça va. Très intéressant. Mais pour la suite du projet dans l'orthodoxie, ce sera pour une autre occasion. Il existe beaucoup de contraintes. Je ne me sens pas de taille, alors je termine par un tour de passe-passe. Par un inro-gourde assez primitif.

J'apprends....j'apprends....

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