lundi 19 juin 2017

Voie Verte

ce n'est pas tout nouveau, la prolongation de la voie verte au delà de Charleville doit bien dater de près de deux ans. Mais nous l'abordons seulement aujourd'hui samedi 17 juin 2017.
Nous ne connaissions pas bien cette portion de la vallée et depuis l'ouverture de la voie, nous pensions sérieusement y aller voir.
La distance entre Sedan et Charleville n'est pas énorme, mais pour nous, c'est un parcours à diviser en deux promenades. Pour commencer, nous avons choisi la partie aval comprise entre Dom-le-Mesnil et Charleville.
Je désirais voir ce que devenait le triage de Lumes et découvrir les approches de Mézières.
Nous allons faire brièvement le parcours pour développer sur les recherches et découvertes que cette ballade a apportées.
Une photo satellite actuelle va servir de fil d'Ariane

Nous avons laissé la voiture près du pont de Nouvion-sur-Meuse-01
et rapidement, au niveau d'un petit château, nous avons changé de rive par un pont qui présente toutes les caractéristiques d'un pont ferroviaire, nous reviendrons sur ce point.-02 03 04



le parcours s'effectue ensuite sur une sorte de digue entre Meuse et ballastières-05
et bientôt, à quelque distance on distingue un groupe de bâtiments qui doit avoir un rapport avec la gare de formation de Lumes-06
nous passons à côté et c'est abandonné, l'arrière est en friche -07
et un peu plus loin, reste encore un faisceau plus ou moins actif--08


après avoir longé ce faisceau, nous croisons les voies qui enjambent la Meuse-09
et après avoir passé sous l'autoroute, nous longeons un assez long bief de dérivation-10
surprise au passage du petit canal qui permet d'effacer une très longue boucle de la Meuse en empruntant les fossés des remparts de Mézières-11
et le point ultime de cette promenade, la récompense, la Place Ducale

J'ai dit qu'on reviendra sur le pont métallique sur lequel nous avons passé la Meuse au départ :
Le pont de Flize interpelle, on se rend tout de suite compte que c'était un pont pour voie ferrée.
Mais pour quelle usine ?
La réponse est encore fournie par une photographie aérienne de 1960,
on y distingue nettement l'usine, les faisceaux de rails, le trajet vers le pont et la voie qui va se fondre dans la gare de Lumes. On remarque même qu'un aiguillage permettait au chemin de fer de desservir un port sur la Meuse.
Qu'était cette usine, qu'y fabriquait on ? Là, je trouve la réponse sur le site du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne et je vous y renvoie
Notons tout de même pour résumer un peu : que l'usine a été fondée par Jean-Nicolas Gendarme, un personnage important dans l'histoire de la sidérurgie locale, mais c'était bien avant les grandes usines intégrées.
L'usine arrêtera sa production en 1969 , bien avant Vireux, mais là, il reste au moins quelques témoins (voir sur le site)

Et Lumes ?
Lumes c'est vaste. Lumes, c'est assez désert pour un triage, c'est sauvage et c'est retourné à la nature pour trois des faisceaux.
Pour situer et fournir quelques renseignements, je vais emprunter le texte de Francis Villemaux trouvé dans Loco-Revue n°559 mai 1993, numérisé et mis à disposition gratuite sur le web (merci LOCO REVUE)

Créé en 1907-1908 avec l'amorce de la gare de triage, l'établissement Traction de Lumes est l'un des derniers dépôts construits par la Compagnie de l'Est. A l'origine, c'est une " annexe " rattachée à l'important dépôt voisin de Mohon. Ses installations se limitent alors à une petite remise à machines pour l'entretien courant et un parc découvert desservi par un pont-tournant de 19 mètres. 
Mais dès l'aube du développement de l'activité minière et sidérurgique du bassin de Longwy-Briey, le trafic ferroviaire devient tel que les installations sont vite dépassées par les exigences de l'exploitation.
A l'époque, de vastes rotondes sont élevées à Mohon et Conflans-Jarny, en remplacement des installations primitives. Trois rotondes devaient être édifiées à Mohon mais, pour éviter de nombreuses évolutions
 " haut-le-pied " entre Mohon et Lumes (8 kilomètres), la troisième rotonde, prévue à Mohon, est construite à Lumes. A l'orée des années 20, l'explosion du trafic conduit à spécialiser Lumes à des prestations
" marchandises ", en l'élevant au rang de " dépôt titulaire " à compter du 15 octobre 1920. Le site de Lumes-Triage est devenu un haut-lieu stratégique de l'artère Nord- Est, situé à mi-chemin des bassins industriels et miniers de la Lorraine, du Nord- Pas-de-Calais et de Namur-Charleroi (Belgique). De par sa position centrale, Lumes est un lieu naturel de relais de locomotives à la charnière des réseaux de l'Est et du Nord. 
Mais c'est surtout un point de rupture de charge pour les trains de marchandises de forts tonnages en provenance de Lorraine par la section Longuyon/Lumes à profil facile, dont la composition est remaniée et la charge réduite pour affronter les profils sévères après Charleville vers Hirson et au-delà vers Aulnoye et Valenciennes. Le centre ferroviaire de Lumes-Triage est, à cette époque, la gare de triage la plus importante d'Europe. A ce titre, Lumes va souffrir terriblement, durant la seconde guerre mondiale... 
Au début des années 50, le dépôt de Givet est administrativement rétrogradé au rang d'" Annexe Traction " et placé sous la dépendance de Lumes. Les roulements de Givet concernent : • 8 machines 1-140 C pour trains de voyageurs et marchandises omnibus sur la ligne de la Vallée de la Meuse
Mézières- Charleville/Givet ; • 3 machines 1-040 TA, pour manœuvres de gare à Givet (local et port). Tandis que débutent les premiers travaux d'électrification de l'Artère Nord- Est, l'effectif du dépôt de Lumes culmine le 1er juin 1952 avec 86 locomotives.

Dans ce texte, on parle d'une rotonde et je m'étonne de n'en voir aucune trace sur les cartes et de n'avoir rien remarqué sur place. Le renseignement est de nouveau apporté par une photographie aérienne de 1972
et cette rotonde, on voit immédiatement où elle était... exactement à l'endroit où j'ai tiré la photo N°07. Exactement à l'endroit où Sabine trouvait qu'il y avait beaucoup de variétés de fleurs sauvages et les gravats du sol à l’arrière-plan de cette photo, ce sont certainement des gravats de la rotonde

circulez ! ... plus rien à voir...

La Voie Verte * is a slow-trafic route on the towpath along the Meuse. 
Some of the landscapes it offers are beautifully gorgeous
And it is a stone's throw from our home ...
We shall return to this subject.
* exist in many other regions, always along waterways or on old railroad, always preserved from the traffic

La Voie Verte * es una ruta de tráfico lento en el camino de sirga a lo largo del Mosa.
Algunos de los paisajes que ofrece son maravillosamente hermosos
Y está a un paso de nuestra casa ...
Volveremos sobre este tema.
* Existen en muchas otras regiones, siempre a lo largo de vías fluviales o en ferrocarril viejo, siempre preservado del tráfico

vendredi 9 juin 2017

de Re Domestica

Hé oui, on parle, sans doute trop ces derniers temps  "de re publica" ici en Belgique.
Et la chose a pour le moins un fumet de "trop avancé"
Alors pour s'oxygéner un peu, je me propose de parcourir ce mois de mai qui a été beau comme rarement il arrive à l'être au jardin. du beau, du frais... ça change hein...

Pour ce que je m'en souviens, le beau temps s'est rapidement installé, rarement compromis par quelques gouttes, et cet état nous a permis de jouir de nos extérieurs (parfois pour autre chose que pour travailler)
Les premières, parmi les premières au moins, sont apparues les roses du vieux rosier qui était présent ici avant nous
ces roses ont été suivies de peu par les odorantes pivoines (qui étaient aussi là bien avant nous...)
et avec un peu de patience (très peu) nous avons vu les pavots débourrer


et quelques iris, mais peu nombreux
et au delà de notre jardin, le mois de mai a aussi été le grand mois des asperges, et je garde quelques photos témoins des asperges des bois qui sont en réalité des ornithogales
les voici sautées à l'huile aux côtés de leurs cousines domestiques
appétissantes... croquantes
juste sautées avec de l'ail des ours et servies avec des amandes pilées, c'est vrai, elles restent croquantes
enfin... en général

et cet intermède culinaire nous ramène dans notre jardin. Nous avions fait nos semis aux bons moments, avec notre aide, le ciel a fait le reste
et on garde propre et ça pousse
on récolte (sous une pluie bienvenue malgré tout)
et voilà les acteurs avant
et en représentation

Just a few words to relate what happens to us during this month of June.
An unusually beautiful June, which led us to stay at home. Unusual at this time
Some show pictures

Sólo unas pocas palabras para relatar lo que nos sucede durante este mes de junio.
Un inusualmente hermoso junio, que nos llevó a quedarnos en casa. Inusual en este momento
Algunas imágenes muestran

jeudi 1 juin 2017

brique sur brique

another brique in the wall
and an another and so... c'est bien ce que je me dis, que je me redis...
... and sot...
car il ne faut plus avoir tout son sens pour faire le briquetage de cette haute cheminée.
Je dois avouer toutefois que je triche, que je procède par bandes, les plus larges possible (12/13 mm en haut, 11 en bas) afin de composer avec la légère conicité du corps de la cheminée
Je construis aussi totalement à l'envers, j'ai commencé par la partie haute. Elle est plus facile, ça permet de se faire la main...
A ce sujet, j'ai retrouvé l'adresse d'un texte qui est en rapport et que je ne veux pas laisser manquer à ceux qui seraient intéressés
Tout arrive à qui sait patienter.
Sur  cette lancée, et après quelques tâtonnements sans résultats, j'ai recouvert un cowper de ses plaques rivetées



y a encore à faire...

dimanche 28 mai 2017

muß es sein ?

es muß sein

Les voies qui seront présentes sur le petit module sont posées.Les pièces prennent leur place sur l'échiquier.
Abstraction faite des deux voies du plateau qui approvisionnent les cases à minerais,  nous avons au niveau inférieur en les décrivant depuis l'arrière plan :

- une voie qui court tout droit jusque sous les cases. C'est la voie sur la quelle se déplacent les wagons peseurs avec les bennes Staehler. Par cette voie arrivent les bennes de coke depuis le stock qui est supposé sur le module de gauche (côté Meuse)

- la voie suivante longe le socle du HF et peut recevoir les coulées de fonte et de laitier. Elle poursuit jusque sous les cases et peut à l'occasion servir d'aide au routage.
Un convoyeur aérien permettra le transport des bennes depuis les wagons peseurs jusqu'à l'ascenseur

- la troisième voie longe le socle du HF par l'avant et permet la coulée dans les poches et cuves

- la quatrième voie est dérivée de la troisième pour permettre la manœuvre et aussi la réception des poussières récupérées à sec (pot et cyclone).

- la cinquième voie vient du grill qui est sur le module de gauche, ascendante dès le départ elle permet aux minerais de rejoindre le plateau pour approvisionner les cases et elle permet également aux rames de cuves de laitier d'accéder au crassier qui est en contre-bas.
La photo aérienne de 1961 qui suit montre un peu le contexte général

Les voies étant définies de cette façon (es muß), il me reste à peupler ce petit espace avec tout le brol qui est censé nécessaire au fonctionnement du HF
Les deux cowpers ont leur emplacement, le socle du HF également. Sur ce dernier l'espace de la cuve et celui de l'ascenseur sont réservés. Ce qui reste accueillera la halle de coulée dont le sol, les canaux de coulée ainsi que les goulottes de coulée qui viennent au dessus des voies, doit encore être représenté.
Un emplacement pour coulée d'urgence sera réservé en bout (cette sécurité devait nécessairement exister)
A côté des cowpers sur un espace triangulaire viendront les installations de dépoussiérage sec :
pot et cyclone
ce ne sera pas une mince affaire d'établir la tuyauterie descendante du HF vers cette installation on en parlera à cette occasion, mais ce ne sera pas dans l'immédiat... ce qui n’empêche pas d'y penser déjà, et je me fais une petite remarque à ce sujet : les grosses tuyauteries comportent un minimum de portions horizontales, à moins de véhiculer du gaz déjà épuré. Exemple à suivre sur cette photographie des conduites à Hattingen
Pour le pot et le cyclone, je n'ai aucune photo témoin pour ces installations. Je peux juste me faire une petite idée par recoupements.
Cette photographie prise lors de notre visite à Völklingen représente quelque chose de plausible et concret
Une première tentative pour représenter la cheminée qui évacue les fumées des cowpers n'avait pas franchement satisfait (c'est peu dire)
Aussi pour ne plus avoir ce glorieux cintrage, j'ai décidé de la construire en tronçons et en alternant le bois
ça devrait aller et on remarque les murets préparés pour la fosse d'urgence dont j'ai parlé plus haut.
à cette occasion, j'ai voulu voir ce que donnerait une inversion des situations respectives de la grande cheminée et du dépoussiérage. Il n'y a vraiment pas la place pour toutes les ferrailles et quand bien même, elles cacheraient les tubes avec vannes des conduites d'air et de gaz et les entrées en carneaux des fameuses fumées.

Un peu plus haut j'ai encore écrit :
...ce ne sera pas une mince affaire d'établir la tuyauterie descendante du HF...
je n'ai pu guère attendre :-( et j'ai engagé le chantier, ça a l'air de ne pas se présenter trop mal
Cette photo est l'occasion de constater que la cheminée a un peu grandi.
Lors du dernier conseil, nous avons jugé plus prudent de prendre les devants sur de prévisibles plaintes concernant ces fumées et si on regarde bien les photos sur lesquelles elle apparaît, elles est de fait très haute, maintenant elle a, à l'échelle 1/160, la respectable hauteur de 49 mètres.
Un petit montage sommaire permet aussi de voir ce que sera la halle de coulée.
Les deux cylindres préparés pour le pot (je choisirai et c'est toujours bien de posséder une réserve) montrent respectivement la position de ce pot et celle probable d'un château d'eau qui n'a jamais existé (du moins pas là)

Encore beaucoup à faire, mais on voit le chemin déjà parcouru
à suivre

A small variation on Beethoven in order to gossip about the construction of the module which will represent the blast furnace that there were at the forges of Vireux
some ideas...

Una pequeña variación sobre Beethoven para hablar sobre la construcción del módulo que representará el alto horno que había en las fraguas de Vireux
algunas ideas...

dimanche 7 mai 2017

Tango

 Plus de nouvelles, depuis un certain temps, au sujet de cette tentative de représenter un coin d'un site industriel de la botte de Givet.
Pas d'arrêt de chantier, mais une progression en tango
Ainsi que je l'ai déjà signalé, je ne dispose que de très peu d'éléments certains, et même ces derniers ont subi les changements produits par de nombreuses années.
Le choix de faire une sorte de synthèse de ce que je pense qui a existé en ce lieu complique lui aussi les prises de décision.

Je refais le point (ce n'est pas la dernière fois)
de ce qui a occupé ce module de 60 cm sur 40 de profondeur :
- l'arrière est une sorte de plateau d'une dizaine de mètres de hauteur dans lequel les créateurs de l'usine ont creusé les fondations des silos à "matériaux"
- ces silos étaient parcourus par deux voies de chemin de fer sur les quels les wagons de "matériau" circulaient pour être déchargés par gravité. à l'aplomb de ces silos existait et existe toujours une sorte de quai haut
- à ce niveau existait et existe toujours un bâtiment industriel
- entre ce bâtiment et le quai haut était posée une voie qui après avoir longé le haut fourneau se terminait en impasse à peu près au bout de ce quai haut
- le haut fourneau encagé dans une tour de base rectangulaire en compagnie de l'ascenseur à bennes se trouvait dans la partie du module à notre gauche, côté vers la Meuse où se trouve l'aciérie.
J'ai décidé de le rapprocher et je lui ai déjà construit une base qui sera en béton avec le niveau de coulée à bonne hauteur pour se déverser dans les poches d'aciérie (à mettre mieux au point)
- l'ensemble cowpers (2) leur cheminée et le dépoussiérage seront au niveau du HF laissant d'avec lui l'espace pour deux voies, c'est à peu près ce qu'on estime sur une carte postale où on les voit dans cette disposition
- la voie qui monte vers le plateau court entre le bord antérieur du module et cet amas de métal.
Cette disposition générale ne s'éloigne pas trop de ce qui a du être la réalité.

Mais j'ai été obligé de prendre certaines libertés :
en réalité, la voie (d'usine) qui monte vers les accumulateurs à minerais (et à coke ?) n'amorce la montée assez raide que passé le bâtiment survivant.
Pour des raisons de possibilité de placer cette rampe sur une longueur représentable, j'ai choisi d'amorcer la montée sur ce premier module. Ce qui m'oblige à inventer un mur de soutènement qui n'a jamais existé.
Un œil observateur (et critique) va certainement se demander ce qui se passe en cas de fortes pluies dans cette cuvette bien circonscrite par ce talus ? La réponse se trouvera (je l'espère) sur le long module d'avant scène qui représentera le Viroin, avec ses berges et ce qui s'y jette et les prises d'eau du bâtiment des pompes et aussi la ligne 132 tout à l'avant plan (en faisant abstraction du faisceau de voies d'usine qui s'étendait entre cette ligne internationale à une voie et la rivière Viroin).

Un accès a forcément existé, j'ai donc du créer cet accès en dos d'âne
Quelque part dans ce secteur existait un bâtiment qui devait être en rapport avec l'exploitation ferroviaire mais que je convertirai en bâtiment des pompes (il fallait bien sortir l'eau de quelque part)
des canalisations nombreuses pour mettre tout cela (eau, gaz, air, fumées) en communication devront être imaginées, mais cela est pour bien plus tard.
En attendant voici de quoi s'y retrouver dans tout ce que je viens de décrire.
C'est encore assez confus, mais on voit où on veut aller
Et ces pas de deux, avec les photos pour les visualiser, aident à se rendre compte des détails qu'il faudra compléter ou franchement revoir
les cowpers m'avaient fait craindre un aspect trop élancé... je pense que lorsque leur cylindre sera habillé ils feront bonne figure
il ne faudra pas oublier les raccords de maçonnerie lors de la patine...
et les semelles des rails ont encore de méchants reflets...

et , comme nous en sommes à parler de ce dont je n'ai aucun témoignage, voici venir la cuve du HF.
Une fois installée sur le socle, son gueulard arrive à peu près au niveau des cowpers, comme sur la carte postale
le profil est certainement plus moderne que celui qui est sur cette carte (mais qui est non discernable).
A l'époque qui doit se situer juste avant la Grande Guerre ils étaient majoritairement maçonnés et cerclés.
Je l'ai fait blindé et il sera à refroidissement par ruissellement externe, maintenu dans une tour de charpente métallique comme celle qu'on voit émerger.
Que de travail en perspective...

Que de travail en perspective...(édit le jeudi 11 mai)
et c'est vrai, mais à petits pas...
et ces tout petits pas, j'en parle ici puisque je viens de les faire :
j'ai écrit que je choisissais arbitrairement de montrer un HFà cuve blindée et à refroidissement par ruissellement extérieur. Alors, voilà comment je pense suggérer ce type de cuve





je me suis basé pour celà sur l'aspect du HF foudroyé de Longwy dont j'emprunte la photo au site 
d'un motard sympa
Je me répète : n'enn a co branmint à fé... it's a long way...

Tout ceci méritait une récompense à table (le mercredi)
C'est un coquelet élevé à la Ferme du Bichet
il a été rôti au four, farci de son foie, de pain, d'un œuf, échalotes, ail des ours et herbes de Provence.
Champignons de Villers-Côterets et pommes sautées à la graisse de canard comme il se doit.
Le vin qui essaie de se cacher dans le coin de l'image n'a aucune raison de le faire,
c'est un Juliette Consolation de Coume del Mas.
 Si ça ne parle pas, précisons que c'est de la Roussanne assez exceptionnelle de la région de Collioure qui a un peu connu le chêne neuf. Ce vin est de 2015, il est plus que délicieux et a encore de belles années devant lui (mais pas cette bouteille là...)

à suivre

Two steps in one direction ... one step in the other direction.
That's what the title means.
One has to seek... one must try ...

Dos pasos en una dirección ... un paso en la otra dirección.
Eso es lo que significa el título.
tenemos que encontrar formas, probamos...