C'est bien de cela qu'il s'agit, je ne suis pas fier, mais il fallait.
Tout a commencé comme dans un rêve : la recherche d'une bouteille qui accompagnerait le repas de midi. La cave n'est bien sûr pas éclairée a giorno, c'est un endroit discret. Où tout repose.
Mais du coin de l'oeil j'ai remarqué une certaine animation. Un grouillement diffus qui m'a rappelé la houle sombre qui anime certains soir le pavé sous nos fenêtres. Un encombrement de petites fourmis noires que je regarde alors avec intérêt. Avec bienveillance, j'aime les fourmis.
Mais là... dans ma cave à vins, ces dizaines de milliers, sans doute des centaines, de petits êtres laborieux, acharnés à la tâche; et quelle tâche donc ? déménager grains à grains le sable des joints pour édifier leur cité entre des grosses billes de bois que j'ai entreposées là car c'est un endroit frais calme et tout ce qu'il faut pour le bois...
Non, là ce peuple était en trop. Il convenait de prendre une décision.
La déportation n'était pas envisageable, il a fallu se résoudre à l'extermination. Sur place.
Les premières populations ont toutefois été transportées au fond du jardin où le programme a été accompli. Il s'agissait d'intercalaires de cartons de bouteilles qui avaient été colonisés. Ils ont été transportés en brouette. Ouah qu'est ce que ça grouille vite
Le gros de la cité a du être traité au chalumeau. Méthodiquement là dans la cave.
Et ce n'était pas gai, je l'ai dit : j'aime les fourmis.
Mais quand il faut, il faut.
The discovery of a nest of ants in my cellar led me to their physical liquidation which made me think of the infamous Moscow basements
El descubrimiento de un nido de hormigas en mi bodega me llevó a su liquidación física, que me hizo pensar en los infames sótanos de Moscú
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