mardi 7 janvier 2014

Réflexions.

J'ai reçu ce jour dans ma boîte de messagerie, un courrier de l'INMA.
Ces contacts me font toujours plaisir car ils sont un lien avec une activité, une vue sur la vie, que je partage un peu.
Je dois toutefois émettre quelque bémol au sujet de l'action de cette respectable association.
J'avais déjà éprouvé un arrière goût amer cet été lors de mon passage à Pézenas. J'avais constaté que le nouveau statut de la Maison des Consuls éloignait de ce lieu les productions qui n'étaient pas "professionnelles"
Nous reviendrons sur cet aspect plus loin. Je reproduis ici un passage intéressant du courrier reçu annonçant les prochaines journées européennes des Métiers d'Art et tentant une approche des temps de la création
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Après la thématique 2013 "Les métiers d’art se mettent en scène", l’édition 2014 sera consacrée au 
"Temps de la création". Ce "juste temps", nécessaire aux professionnels, se retrouve à chaque étape
d’une "vie métiers d’art" : le temps de la formation et de la transmission, le temps du geste au service
de la recherche, de l’innovation et de la créativité, le temps de la fabrication et la pérennité d’une 
production métiers d’art, etc. Ce thème fait écho au Mouvement Slow Made, initié fin 2012 par le
Mobilier National et l’INMA, et signifiant ce qui est "fait en prenant le temps nécessaire".
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J'ai juste un petit souci à la lecture de la littérature qui accompagne cette annonce.
Il semble que pour produire de l'art il est indispensable d'être professionnel.
J'avoue que ce petit souci est même franchement de l'amertume.
Si je conçois fort bien qu'il est nécessaire d'avoir un statut certifié, authentifié par l'autorité, par ses pairs, lorsqu'il s'agit d'entreprendre des actes à responsabilités et sujets à facturation, il m'est difficile d'adhérer à l'affirmation que pour créer une oeuvre d'Art il faut être inscrit sur un registre des artistes (ou artisans)
C'est un label, soit, ce n'est pas une condition sine qua non.

Ceci posé, je suis certain que beaucoup de gens qui font "de belles choses" se trouvent très bien ainsi
relégués. Pour ma part, je dois admettre que le temps de la promotion (qui n'est curieusement pas repris
dans le paragraphe de L'INMA que je reproduis ci dessus) me paraîtrait bien lourd.
Cette petite évacuation bilieuse mise de côté, les manifestations dans ce genre sont bien souvent de belles occasions d'admirer de belles choses et de se faire franchement plaisir.

Pour rester dans le fil, ou du moins dans la parenté de ce fil, je parlais il y a quelques temps d'art, de sculpture. Accidentellement de peinture qui me touche un peu moins. C'est de peinture qu'il s'agira.
Les voies du Seigneur sont paraît il impénétrables. Les voies qui m'ont conduit ici sont elles avouables ?
Est ce en dégustant un cognac (délicieux par ailleurs) élaboré par son mari que me sont revenues à l'esprit les peintures de Marie Claire Pajeile ? mc.pajeile.free.fr/

Quoiqu'il en soit, je dois avouer que j'aime beaucoup. Il y a un style, la rémanence de certaines situations, tout ça dans une atmosphère de reflets flous, fous...
bref, je répète, j'aime bien. Alors pourquoi ne pas en montrer ici un exemple

Autre événement, je suis finalement venu à bout du sureau
on en reparlera j'espère.

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