mardi 22 septembre 2015

on the road again

Cette fois, c'est vrai. Ça ne camoufle plus "Voyage au centre de la terre" nous sommes descendus tremper nos arpions dans la Grande Bleue. Rien de bien exceptionnel :
Juste quelques difficultés pour retrouver le petit lavoir qui pourra nous abriter lors de
notre pique nique

Une descente par Cahors pour voir une fois encore le Pont Valentré














et y retrouver le petit restaurant terrasse, en face de ce pont Valentré où nous avions découvert un mémorable confit. Ce restaurant s'appelle "le Jardin des Saveurs" et le confit nous a semblé encore meilleur cette fois : un confit de rêve chair tendre et goûteuse peau craquante mais gardant un gras délicatement fondant. A preuve il s'en est fallu de très peu pour la photo...
encore un détail : la découverte des marques de crues sur l'angle d'un bâtiment, lui même déjà en surélévation du Lot. C'est dire l'importance de la crue du 27-7-18?5, le chiffre des dizaines étant malheureusement caché par la descente de gouttière.

Tout ceci pour nous amener à Cadaquès. C'est avec plaisir que nous avons découvert la suite dans le grand bâtiment qui surplombe la piscine
Mais la photo ne rend pas (comme bien souvent) le ressenti de l’œil.

Dans l'ordre ou le désordre, qu'importe, quelques moments, quelques découvertes même
c'est ça discuter le bout de gras...
entre autres deux arbres vénérables que nous n'avions encore jamais remarqués dans un petit jardinet coincé parmi les immeubles :
un figuier d'abord
et son voisin un tamaris comme on en imagine difficilement
la vue depuis l'autre "versant" de la baie que nous avons gravi pour la première fois

Place belle aussi à l'aïoli

et à un graphisme que ne dédaignerait pas Pedro Almodovar
et même sur le chemin du retour, à Pézenas, encore du graphisme
 

the narration of a short holiday we spent in Cadaques
la narración de unos días de vacaciones que pasamos en Cadaqués

lundi 7 septembre 2015

On the roots again

again, yeah
Dans les moments que me laissent mes autres occupations de cave, j'ai entrepris de "faire quelque chose" avec une racine de cotonéaster que j'ai prélevée il y a quelques années.
Dans l'attente d'une prise de décision, je l'ai laissée immergée dans un seau d'eau de temps en temps renouvelée.
Si je ne fais rien avec, elle est perdue. Ce serait triste.
Alors, j'ai commencé par lui chercher une forme qui en lui donnant l'équilibre, met en valeur les éventuelles figurations.
Le morceau de tronc laissé pour la manipulation a été cylindré vaille que vaille et cette prise m'a permis de forcer un trou de un pouce profond de douze centimètres. Au mieux dans l'axe.
Pour ce trou, j'ai préparé une empreinte en frêne qui me permettra une fois fixée de reprendre la forme dans l'autre sens pour m'occuper de ce qui doit devenir la base



et après cette opération il ne reste qu'à coller une empreinte adéquate pour pouvoir maintenir l'ébauche par sa base
un peu de patience et c'est sec (j'ai quand même attendu vingt-quatre heures), on peut retoucher encore un peu.
Mon problème à ce stade, c'est : dois-je encore diminuer le volume afin que la coque en bois tienne plus ou moins ensemble ?
Comme la figuration est satisfaisante et qu'on ne sait pas ce qu'on trouvera plus loin, j'ai décidé d'en rester là, je tourne une battée pour y placer un col qui permet d'avoir une ouverture régulière.
Ce col est pris dans de la racine de bruyère. On reste ainsi dans les racines et j'attends de lui qu'il maintienne aussi un peu les  morceaux du bord qui au creusage risquent de revendiquer leur indépendance.
le lendemain, j'ai tenté un début de creusage et par ce fait récupéré la partie de l'empreinte. Je croyais en avoir terminé avec la récupération d'esquilles... et bien non

mais un léger hors rond m'a mis en alerte : le collage de base n'est pas fiable. il faudra donc encore attendre et certainement changer l'empreinte ou la renforcer.
Ou encore mieux sans doute réfléchir à une grande lunette...
donc ... on laisse en l'état pour un certain temps 

when my other occupations in cellar let me free, I began to try to do something from a stump of cotoneaster

cuando mis otras ocupaciones en la bodega me dejaron libre, empecé a tratar de hacer algo a partir de una cepa de cotoneaster

mercredi 2 septembre 2015

Лубя́нка

Les caves de la Loubianka.
C'est bien de cela qu'il s'agit, je ne suis pas fier, mais il fallait.
Tout a commencé comme dans un rêve : la recherche d'une bouteille qui accompagnerait le repas de midi. La cave n'est bien sûr pas éclairée a giorno, c'est un endroit discret. Où tout repose.
Mais du coin de l'oeil j'ai remarqué une certaine animation. Un grouillement diffus qui m'a rappelé la houle sombre qui anime certains soir le pavé sous nos fenêtres. Un encombrement de petites fourmis noires que je regarde alors avec intérêt. Avec bienveillance, j'aime les fourmis.
Mais là... dans ma cave à vins, ces dizaines de milliers, sans doute des centaines, de petits êtres laborieux, acharnés à la tâche; et quelle tâche donc ? déménager grains à grains le sable des joints pour édifier leur cité entre des grosses billes de bois que j'ai entreposées là car c'est un endroit frais calme et tout ce qu'il faut pour le bois...
Non, là ce peuple était en trop. Il convenait de prendre une décision.
La déportation n'était pas envisageable, il a fallu se résoudre à l'extermination. Sur place.
Les premières populations ont toutefois été transportées au fond du jardin où le programme a été accompli. Il s'agissait d'intercalaires de cartons de bouteilles qui avaient été colonisés. Ils ont été transportés en brouette. Ouah qu'est ce que ça grouille vite

Le gros de la cité a du être traité au chalumeau. Méthodiquement là dans la cave.
Et ce n'était pas gai, je l'ai dit : j'aime les fourmis.
Mais quand il faut, il faut.

The discovery of a nest of ants in my cellar led me to their physical liquidation which made me think of the infamous Moscow basements

El descubrimiento de un nido de hormigas en mi bodega me llevó a su liquidación física, que me hizo pensar en los  infames sótanos de Moscú

mercredi 19 août 2015

la tuile

Non, aucun problème... seulement un retour sur certain aspect de notre ballade du côté du canal du Nivernais.
Le matin avant notre périple sur l'échelle de Sardy, nous ne savions pas trop comment meubler. Pour tout expliquer, la décision avait été prise de faire un bon repas à midi pour cause de difficultés gastriques après des excès le soir.
Sans bien savoir  où cela nous amènerait, nous sommes allés visiter une tuilerie.
Une petite tuilerie. Une toute petite tuilerie. Un bijou.
Visite très privée puisque nous étions les seuls visiteurs.
Petite tuilerie parce que il y a là le patron et un ouvrier. En réalité une équipe de deux larrons qui font (re)vivre une toute petite unité de production. Là on peut vraiment parler d'artisanat et de fabrication à l'ancienne. Pas de grande série, pas recherche de marché dans la grande distribution, non là c'est un peu le client qui est demandeur. Lorsque je parle de client, ce sont essentiellement des privés locaux à qui on ne peut pas refuser un plaisir mais surtout des institutions qui dans le cadre d'une restauration ont besoin d'un produit que la grande industrie ne peut (et ne veut) plus fournir. Qu'on en juge.
Pour produire des tuiles modèle bourguignon simple il faut :
Extraire la terre argileuse de la carrière qu'on distingue en haut de la photo Google
l'amener au niveau du bâtiment en té inversé la verser et lui ajouter ce qu'il convient d'eau pour la rendre assez plastique. Donc la travailler. La laisser reposer.
Par une bande convoyeuse (qu'il faut bien alimenter à son origine) la terre est amenée à une nouvelle malaxeuse compacteuse qui sort sur un train de rouleaux une bande calibrée.
A l'aide un gabarit sommaire les carreaux - dans le cas de tomette - ou les longueurs de tuile sont découpées au fil à couper le beurre. Nous allons continuer avec la tuile.
Pour que cette dernière possède son ergot de retenue, la bande compactée présente une sur épaisseur sur toute sa longueur. Une partie de cette sur épaisseur est enlevée grâce à un outil en fourche avec un fil tendu entre les deux dents.
La tuile molle est enlevée avec précaution et disposée dans des cageots selon une géométrie déterminée. Ces cageots sont déposés dans le hangar à séchage. C'est ce bâtiment en té inversé. On le voit sur la photo en bas
Quand cette tuile est jugée assez sèche pour supporter la cuisson, elle est transportée avec toutes ses sœurs jusqu'aux fours, au nombre de quatre qui tournent en alternance de  - préchauffe - chauffe - refroidissement - déchargement chargement .
L'air chaud étant utilisé au mieux par un astucieux système de communication au niveau des cendriers.
Ici, le four est en phase de refroidissement
et on peut distinguer notre mentor qui s’acquitte tout aussi bien des explications que du travail pour la bonne raison que son premier métier est celui d'enseignant (tous les chemins mènent à Rome)
Je vous dirai encore que la chauffe se fait au bois, principalement du chêne, qu'il faut enfourner tout au long de la cuisson qui dure vingt heures. C'est gourmand un four qui doit rester aux alentours des mille degrés.
Vous comprendrez facilement le manque de photos, nous étions bien trop absorbés par les explications pour penser à en tirer...

Nous quitterons cette merveilleuse petite tuilerie par un chemin de Saint Jacques
Et l'après midi, il y eut donc le canal. On en a parlé.
Le lendemain en remontant vers la Belgique, nous aurons l'occasion de photographier un endroit assez pittoresque mais mal fichu le long de la route où il est dangereux de s'arrêter vu la configuration  et la vitesse des usagers.
Le canal coudoie vraiment un bras de l'Yonne sur laquelle il y a un barrage à ce niveau. Quand il y a trop peu d'eau il communique en amont et s'il en a trop il la restitue par un déversoir en aval.

Mais tout ce que je raconte est déjà bien dans notre dos et j'ai parlé de bouffe en commençant. C'est l'occasion de parler d'une petite expérience dictée par la nécessité : le jardin produit des courgettes en pagaille et nous devions terminer le brie.
Les tranches de courgettes ont été sautées avec du fenouil (graines) elles sont saupoudrées de parmesan, une touche de crème avec des feuilles de menthe ciselées.
Passage rapide au gril du four (nous ne possédons pas de salamandre) Par dessus une portion de brie au lait cru.
La poire qui accompagne est cuite au four et accommodée au vin de Viognier avec amandes concassées et menthe 
Dois je préciser que c'est délicieux.

Mais avant que de quitter (momentanément) je dois poser la question :
Jusqu'où iront ils ?
Non, je ne parle pas des migrants, c'est une toute autre histoire. Je parle des gens de media, de ceux qui nous écrivent nos journaux, les mettent en page, les corrigent... ?
Mais cette proximité dans le journal "le Soir" de l'information et de la publicité qui s'y accorde  est sans doute du second degré ?

Alors, toutes mes félicitations !

When we passed in nièvre, we visited a tile factory.
An old style tile factory. completely handmade, oak cooked.
Some comments follow: gastronomy and Humour

Cuando pasamos en Nièvre, visitamos una fábrica de tejas.
Una antigua fábrica de tejas. totalmente artesanal, roble cocidas
Algunos comentarios siguen: gastronomía y humor

lundi 10 août 2015

Choupette est revenue

... ma mère voici le temps venu
d'aller prier pour mon saluuuut.... 
non, Choupette n'est pas une femme. Ce n'est pas un animal de compagnie non plus.
Choupette n'était même pas partie.
C'était moi.
J'ai retrouvé Choupette.
... bougnat apporte nous ton vin, 
celui des noces et des festins,
Choupette est revenue

mais je vous perds là... qui est Choupette ?
Il nous faut revenir un peu en arrière
un bateau, une barge, amarrée en amont de l'écluse N°6 baptisée La Planche du Belin, elle nous avait déjà frappé lors de notre premier passage en août 1998.
Nous l'avions revue le 6 août 2004. Elle avait changé de bord. Choupette n'était plus rive gauche mais elle était toujours en amont de la même écluse, en fait foi la couleur rose du bollard et des rambardes.
et cette année, de retour sur le site, nous retrouvons la même écluse toujours aussi déjantée. Même beaucoup plus, il y a des tapis au sol du halage. Un délicieux parfum d'originalité. Toujours le rose aux fers et un bateau rive gauche. Un bateau non, une barge, une petite barge. Choupette ?
C'est bien possible, on lui a piqué son rouf mais la forme générale est là... et où serait allée Choupette ?
C'est vrai, elle n'a pas de lieu où aller sinon son bief... on est même en droit de se demander si ce bateau sait nager... il est équipé de bouées.
Et si elle avait dérivé ?
Non . Je ne serai pas le Rimbaud de Choupette... et en plus je suis (presque) sûr qu'elle ne boit pas.

Tout ça pour vous mener (en bateau) sur le canal du Nivernais dans l'échelle d'écluses de Sardy.
Quittons ce lieu très punk qui la nuit tombée doit avoir une parenté avec le "Do-Lung bridge" d'Apocalypse Now, mais le reste est un peu à l'avenant (pas tout heureusement ou malheureusement)
Un peu plus bas aux environs de l'écluse N°10, l'écluse du Patureau Volain, sinistre rencontre...
penchons nous sur ce corps... crime sadique ?
Fortes chances...Passons.
mais un peu plus loin, ça recommence
pourtant l'environnement est si calme... on dirait le Sud...
avec de poulpeuses sculptures.
et que devient le canal ? car c'est de lui qu'on parlait...
le canal effrayé est allé se cacher sous les voûtes de la Collancelle au fond de sinistres défilés coulant sous une végétation exubérante...
C'est bien beau ce canal 
on aura encore l'occasion d'en parler.

Some pictures taken throughout the Canal du Nivernais
introduced by words of Jacques Brel song "Mathilde"
and with a little allusion to the "Bateau Ivre" by Arthur Rimbaud

Algunas fotografías tomadas a lo largo del Canal du Nivernais
introducido por palabras de la canción de Jacques Brel "Mathilde"
y con un poco alusión al "Bateau Ivre" de Arthur Rimbaud

samedi 8 août 2015

à fond la caisse *

* ma chi va piano va sano

Dans le cadre du collectif N au RMM, il y a maintenant quelque temps que nous sommes tombés d'accord sur le plan général des trois modules qui vont faire suite au réseau existant.
Si je n'ai encore fait aucune démarche pour les produits d'empreinte, j'ai quand même trouvé des panneaux de contreplaqué. Le cadre sera en 10 mm et les couples intermédiaires en 5 mm. La matière pour les trois modules, je l'ai ou peu s'en faut.
Commençons toujours par le premier, ça permettra de se faire les dents pour le gros morceau...
l'assemblage fait appel au collage chant sur bord, et pour me rassurer j'ai placé quelques chevilles (je ne vais tout de même pas faire des queues-d'aronde...)
on ne trouve pas de chevilles de 5 mm dans le commerce, l'occasion de garder la main au tour


Ce qui va suivre est dans le désordre chronologique. Je veux dire qu'entre temps, nous avons fait quelques découvertes (et re-découvertes) du côté du canal du Nivernais. J'en reparlerai.
Pour l'instant restons dans notre caisse...
J'ai eu le bonheur qu'une petite erreur dans mes mesures m'a mis en possession d'une chute un peu plus importante que prévu. L’opportunité d'en tirer la surface de roulement en une pièce.
le tracé ne nécessite pas des savants calculs de raccords paraboliques. J'ai remarqué qu'une latte métallique prend automatiquement la courbe la plus harmonieuse lorsqu'elle est raisonnablement contrainte. Et c'est ce que j'ai fait en partant des portions de droite obligés.
L'opération suivante, c'est la pose de coulisses afin de positionner confortablement les couples.
Collés cloués (ça m'arrive de clouer...) la baguette de l'avant plan est un morceau de contreplaqué 5 mm qui sert de gabarit.
Et voilà l'état des lieux ce soir
cela m'a l'air d'être en bonne voie, iaurapluka continuer.

The beginning of the construction of the modules that will extend the  N scale model railroad "Vonêche"
Frame assembly of the first module, cut the track layout and preparatory work for the installation of transverse pieces.

El comienzo de la construcción de los módulos que se extenderá la maqueta de ferrocarril N "Vonêche"
El montaje del marco del primer módulo, cortar el trazado de la pista y los trabajos preparatorios para la instalación de piezas transversales.


Et on a continué, c'est pour cette raison que j'édite brièvement. Enfin, que j'ajoute deux photos qui montrent où on en est vraiment


12 août 2015, éditons encore... pourquoi ne pas rester dans le désordre ? ces travaux sont tout récents (la colle n'est pas encore vraiment sèche...) mais ce sera mieux intégré dans la suite d'opérations qui doivent nous conduire au fond de la caisse.

Tous les couples intermédiaires sont placés. Il y en même un de plus que prévu car une chose est de dessiner, de projeter et une toute autre de se trouver le nez sur des incompatibilités. Le couple central entrait en conflit avec le tunnel. Je le pressentais, mais je pensais que ça pouvait se bidouiller.
Et bien non, ce sera de toute façon mieux ainsi.
Il ne restait plus qu'à faire le réglage fin du plan de roulement avant de le fixer définitivement
c'est fait, on peut coller les petits coins (rien que de la récup) qui stabilisent le plan sur les couples
Un autre point restait à régler : le tunnel mis en position a mis en évidence le niveau de sortie de la route à l'arrière. J'avais repris trop de bois sur la face arrière. Là on a pu bidouiller en taillant le morceau dans une chute et en réalisant une petite plastie. Reste plus qu'à poncer un peu.
on me dira que ça pouvait être calculé... ouais... mais faut pas pousser !

vendredi 14 août :
je ne surprendrai personne si je dis que le travail a continué "en allant" , je veux dire sur son erre à petite vitesse raisonnable en prenant bien le temps de réfléchir (et malgré tout il a et il y aura encore des erreurs).
Là où il existe un changement de plan, sur une arrête ou dans un creux prononcé, je place une petite latte qui est censée faciliter et orienter le travail de pose du relief.
C'était déja commencé aux bords de la tranchée

les grandes surfaces plus ou moins unies aux coins resteront libres car je pense que la pose des bandelettes sera plus aisée comme ça.

A ce stade, j'ai positionné le corps du tunnel avec des maquettes carton des portails, j'ai disposé quelques éléments qui permettent de juger de l'aspect que ça aura.


Je me rends compte par ce fait qu'il y aura assez de place pour représenter la première petite maison de Tanville en contrebas du talus de chemin de fer.
Ça, ce ne sera pas mon boulot...j'ai juste obtenu le permis de bâtir pour Jacques auprès de la Région Wallonne.

These two edit relate the continuation of the model making works

Estos dos editar relacionan la continuación de las obras Modelismo