dimanche 5 mai 2019

Paling in 't groen

Oui, c'est une sorte de clone de "verde que te quiero"
Il importe sans doute de présenter d'abord les acteurs :
les orties dans la friche du terrain voisin, un peu une opération "search and destroy" mais pas destroy dans ce cas
la mélisse, ça c'est chez nous
la menthe pareil
le persil avant qu'il monte en graine
les jeunes pousses d'origan, chez nous, mais on en trouve dans toutes les friches bien exposées
la sauge, n'en faudra pas trop car l'arôme est très présent
et l'ail des ours pareil.
l'estragon est encore trop timide, alors on passe au poisson : de la saumonette
qu'on passe dans la farine
pour sauter les tronçons de poisson au beurre


avant ces manœuvres on s'est occupé des herbes, avec quelques précautions obligatoires pour les orties
et en contrôlant (un peu) les proportions

Voici un petit lien avec une recette que Sabine n'a pas suivi vraiment à la lettre, en fait la recette suivie est tirée d'un très vieux livre : La cuisine belge éditions Marabout ISBN 2-501-00428-0
mais voici, juste pour donner une idée du genre de plat
    2 kg d'anguilles nettoyées et coupées à 5 cm  - en fait ce sera de la saumonette
    1L de fumet de poisson - on s'en passera, difficile d'avoir ça sous la main
    0,5L de bière blonde -  du sauvignon du bordelais dans notre cas
    200 g d'épinards à blanchir - pas d'épinards disponibles
    100 g d'oseille qui donnera ce goût légèrement acre - ni d'oseille
    50 g d'orties le piquant - là, on en a... mais le piquant j'ai des doutes sinon sur pied...
    20 g de persil
    20 g d'estragon
    10 g de sauge
    10 g de menthe - on ajoute un peu de mélisse et d'ail des ours
    1 pincée de sarriette - un beau bouquet de jeunes feuilles d'origan
    thym et laurier (bouquet garni) le laurier ne sera pas présent, le thym non plus d'ailleurs, mais on a l'origan
    1 échalote hachée
    1 citron
    beurre
    sel, poivre
pour ce qui est des quantités, pas de panique, c'est à l’œil et c'est estimé large... naar jij keus
Les herbes hachées vont rejoindre le poisson dans la casserole pour y entamer leur cuisson

L'accompagnement idéal, ce sont des frites que je suis allé chercher au fritkot, et dès mon retour :
c'est un jaune d’œuf, du vin et un peu de jus de citron qui va compléter la casserole pour apporter la touche finale
et voilâââ... à tâââble
ah... oui, les frites
nothing compare !

lundi 06 mai, edit :
 Quo usque tandem abutere, Sabina, appetito nostro ? quam diu etiam cibus ille tuus nos eludet ?
Ah, si le pois chiche (Cicero) s'était exprimé de la sorte, je pense... non, je suis certain que j'aurais été meilleur en latin...
Mais ce ne fut pas le cas et pour rendre à Marcus Tullius ce qui est de Marcus Tullius, voici l'original du début de la première Catilinaire :
Quo usque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? quam diu etiam furor iste tuus nos eludet?
Vous avouerez que la première version est bien plus appétissante :
Jusqu'à quel point Sabine abuseras tu de notre appétit ? 
Combien de temps encore serons nous le jouet de ta cuisine ? 
ça c'est le début du premier discours "Pro Sabina" par moi (tout simplement) et on aura compris que si on a loupé le Carême, on est en bonne voie pour louper le Ramadan... ora pro nobis...
Hier donc nous nous sommes délectés d'Anguille au Vert, et ce midi on remettait le couvert avec un magret au poivre vert que nous ne détaillerons pas si ce n'est pour mentionner que dans la sauce, on a besoin de petits dés de poivron rouge. Bien, il restait du poivron... fatalement...
C'est alors que se produit un de ces miracles dont les algorithmes ont le secret. Sur ggl je cherchais Tchoukotka qui est une région de Sibérie qui en son temps a été concernée par le Goulag, et dans les premiers résultats, je trouve : Chakchouka qui est une salade de poivrons algéroise.
On comprendra que l'intérêt a rapidement fait un bond du détroit de Béring aux rives de la Méditerranée.
Comme bien souvent la recette proposée a été aménagée. Les poivrons restants ont été grillés à la poêle et mis en salade avec une sorte de tapenade faite d'olives vertes, d'ail des ours et de noix.
On ajoute des feuilles de menthe ciselées, du persil plat et de l'huile d'olive primeur du Péloponèse, marque Eleos de Kalamata, qui est un peu trouble et qui a une saveur toute particulière.
Et on obtient ça
qui après quelques heures au réfrigérateur fait une salade succulente. Un péché... mortel au moins.

Pour aggraver notre cas, mais cela n'a plus guère d'importance, ce mardi 7 mai, nous étions dans l'obligation de faire un sort à deux superbes artichauts et à une plaquette de saumon fumé.
Alors, je montre ce que nous appelons un cœur d'artichaut Saint-Louis
J'explique sans trop entrer dans les détails : c'est un œuf poché, posé dans un cœur d'artichaut et nappé d'une sauce mayonnaise allégée avec de la crème épaisse et un soupçon de moutarde.
Ici l'ensemble est posé sur une tranche de saumon fumé.
C'est un plat que nous avons découvert il y a bien longtemps à la carte d'un restaurant de l'île St-Louis, le Gourmet-en-l'île. Ce restaurant n'existe plus, c'était une adresse de confiance où le patron, un homme très digne de largement plus de quatre-vingt ans vous accueillait personnellement dès l'entrée. On y trouvait une variété de bonnes choses dont un ris d'agneau à la Rouergate que nous n'avons retrouvé nulle part si ce n'est à Najac en Aveyron.

nie nodig te vertalen, als jij dit leest, jij kent dit prachtige Vlaamse recept

difficult to properly translate this typical Flemish recipe

Es ist schwierig, dieses typische flämische Rezept richtig zu übersetzen

Difícil de traducir correctamente esta típica receta flamenca.

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