samedi 10 juin 2023

Deux années plus tard.

Pourquoi pas, sous le regard imperturbable du locataire au mois de Mai du groupe d'arbres qui jouxte la maison,  continuer cette chronique commencée l'année dernière afin de survoler les travaux que nous essayons de réaliser dans ce terrain contigu, acquis en mai 2021 ?

tiens, on ne l'a pas vu pendant le weekend de la pentecôte...


Pour revenir à nos moutons, en 2022, la saison qui s'annonçait jolie après l'été pluvieux et calamiteux de 2021 est restée méchamment jolie... j'entends par là méchamment sèche ce qui a posé quelques problèmes à ce qui avait été planté pendant l'hiver. Il y a eu des décès... mais on peut espérer que ce qui survit à développé un bon système radiculaire.
Ce qui a évidemment bien survécu, ce sont les résistants issus des innombrables ronces, la lute sera longue, elle sera rude... mais il y a aussi un fils de l' érable pourpre, transplanté pourtant à une taille déjà belle

L'occupation de la lisière d'avec notre vieux terrain par de la doucette et des plants de courgettes nous a d'une part fourni de la bonne salade durant tout l'hiver et en plus le terrain est resté un peu plus civilisé, son abord nous semble un peu moins âpre. Il nécessite toutefois, encore de longs après-midi de  nettoyage ...
en ce qui concerne le potager bis, la récolte des pommes de terre a été quantitativement correcte  et d'une très bonne qualité. Il faut dire que c'était une variété dont on est en droit d'attendre la qualité :
des "Cornes de Gattes" sorte de "Rattes" belges.
Les topinambours quant à eux, nous ont bien accompagné tout l'hiver et ce qui restait dans le sol au début de la végétation cette année nous donne beaucoup d’espoir.
Ce petit potager a pu être remis en culture sans grande difficulté, une rangée (deux lignes) de petits pois a été semée assez tardivement début mai suivie rapidement des pommes de terre (encore des cornes puisque cela nous avait donné satisfaction.
Les topinambours qui fournissent moult tubercules et aussi de très belles fleurs haut perchées jaunes du genre tournesol ont reçu un cadre censé mieux les maintenir que les bêtes piquets...
Continuons un petit tour sans ordre, l’extrême fond se retransformait en taillis qui a nécessité l'intervention d'une débroussailleuse. Le massif d'épineux qui occupe le coin est en régression et on y voit un peu plus clair.
La viorne obier a l'air en bonne santé, mais nécessitera une taille et je ne sais pas quand ni comment faire. Renseignement pris sur le web : Taillez la viorne après la floraison.  Pour les viornes à floraison de printemps, taillez en début d'été ou en automne. On verra ça alors
la rangée des buddleias se développe, j'espère qu'elle atteindra au moins ma taille cette année
et les digitales donnent l'impression de se plaire dans leur environnement
Une remarque relative à cette année, c'est l'abondance de la floraison. Déjà remarquée assez tôt dans la saison pour les fruitiers, elle se manifeste par les grappes sur la glycine, cela a pris un certain temps en raison du froid persistant, mais elle n'a jamais été aussi belle


Une re-découverte pénible de ce mois de mai, aura été celle de l'infestation de nos buis en haie par la pyrale...
un long travail de destruction a permis d'éliminer momentanément (ou du moins d'avoir l'impression d'avoir éliminé) l'envahisseur... il faudra vérifier.
                                        

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