dimanche 18 décembre 2016

à la slag mais à la fortune du pot...

C'est vrai, ce travail a été mené, non à la schlague mais vraiment à la fortune du pot.

C'est à dire avec ce dont je disposais et sans trop me torturer les méninges autour des détails de ce "pot à slag"
Il y a bien des défauts que la photographie (impitoyable telle un coup de schlague) montre trop bien...

revenons un peu en arrière

On se souvient sans doute que début de l'année 2015 j'ai repris contact avec les petits trains
et que j'avais exhumé entre autres le début de la construction d'une 53 avec cabine flottante
on peut dire que ça avance. Par épisodes assez espacés, mais ça avance...
parallèlement aux éléments du viaduc,je chipotte un peu à ça.
Pour surtout en garder le souvenir, voici quelques photos du travail qui s'est réalisé.
Une petite mise en garde s'impose : rien à voir avec certains travaux d'artistes, je n'ai que papier de verre, scie ou bistouri pour intervenir. Je rencontre de sérieux problèmes de collages avec ces fichues matières disparates que je mets en oeuvre (on fait avec ses moyens)

On va commencer par la dernière photo, ou quasi la dernière. Elle résume un peu la démarche
dans le sens de la flèche, on vient d'un brouillon pour voir ce qui était possible à partir d'une épreuve sur une vieille empreinte.
Et on suit le parcours du combattant :
pourquoi deux modèles pour deux cabines ? Parce que lorsque j'avais montré le premier tirage au club, Didier a trouvé (à juste titre) qu'une des cabines avait un look plus prometteur moyennant certaines adaptations. Donc, deux tirages avec les modifications d'inclinaison de capot de taille de marchepieds et de blocs de phares préconisés, et l'extrémité optimisée est découpée sur chacun des martyrs pour prendre la place de la cabine d'origine
voilà illustré ce dont je parlais
donc, deux fois la décapitation et la greffe sur bloc de positionnement
ce qui nous fait découvrir à l'arrière plan un monstre caché de l'histoire de la traction diesel sur l'Athus-Meuse : l'énorme loco articulée CCCC... ça vous arrachait les lourds convois de minerais comme rien...
 un rêve de plus.

et enfin j'arrive à ce qui inspire le titre de cette page...
J'ai un peu aussi parlé du wagon-poche, enfin des péripéties de sa création (un peu en rade pour le moment)
de l'emploi de son ébauche comme base d'un nouveau modèle (absolument imaginé mais possible)
et c'est avec ce dernier que je vais donner les dernières nouvelles.
Les tampons étant posés, il restait à trouver un attelage. J'étais encore dans cette recherche et voici une piste :
les logements des attelages que je pensais récupérer seront utilisés pour y coincer une pièce plastique dans laquelle est accroché un S formé avec du fil d'acier.
en variant de 90° le plan de ce S on obtient un système qui s’attelle automatiquement et reste assez discret.
Vue l'extrême flexibilité du fil de 0.3, le fil sera de 0.4 mm ce qui est plus manipulable que le 0.3 de l'exemple et les crochets seront inclinés systématiquement avec l'ouverture entre 07 et 08 heures.
Et nous y voilà enfin...au bout (ou presque) de cette tournée du laitier qui selon moi se ferait au knout !
non seulement les attelages sont posés, mais les carcasses ont pris un coup de peinture et une première approche de vieillissement et ils ont reçu leurs essieux.

 Voici mes slag cars dans leur état actuel, mis en situation sur fond du défunt crassier de Maizières-les-Metz.
Je ne sais pas encore si j'irai jusqu'à tenter de reproduire le système de bascule par chaîne.

On verra.

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