vendredi 9 novembre 2012


Quelques réflexions sur la forme, sur les formes:

 
Dans les forums (relatifs au tournage dans le cas présent) quand une pièce est présentée à la critique, si les réactions ne se bornent pas à la congratulation, on trouve souvent des avis divergeants. Dans les pires cas, des condamnations.
Une chose est certaine, il existe des canons et il existe parfois une majorité dans les avis exprimés.
Mais ce que je garde à l'esprit, c'est que ces lois du genre, du nombre, ne peuvent pas être contraignantes.
On se trouve parfois en présence d'une pièce présentée et soumise à des avis rectificatifs (fondés ou non fondés) mais qui plait beaucoup telle qu'elle est
à celui qui l'a tournée...et in fine, c'est à lui qu'elle doit plaire.
Lorsque présentée, il faut bien faire avec les avis puisqu'on les requiert.
Mais il faut garder à l'esprit que ces avis ne sont que consultatifs. Que si on conçoit une pièce c'est d'abord pour soi, parcequ'on l'a rêvée, qu'on l'a réalisée en laissant souvent un peu de son rêve de côté... et que puisqu'on la présente il faut bien tenir compte des avis mais uniquement à titre consultatif
je le répète.

Autre chose est des avis techniques, des jugements techniques. là se trouve
l'épineux problème de décider quand une pièce est présentable. Dans certains cas il n'y a pas de problème car la pièce est si aisément "finissable" que ça ne coûte rien.
Mais lorsque la complexité rend le ponçage plus que laborieux ? Lorsque la finition des recoins n'est jamais jugée satisfaisante ?
Quand on voit que la perfection à laquelle on aspire s'éloigne à mesure qu'on
la veut....
Quand montrer ce qu'on sait si imparfait ?
Oui, il y a bien une réponse: On juge que c'est bien quand on a fait tout son
possible...
Et je reviens avec avec une question: Quand juge t'on qu'on a fait tout son possible ?
Dur dur...

Pourquoi cette réflexion, ces questions ?
Je suis depuis quelques jours occupé avec la "finition" d'une pièce pas très facile et j'arrive au moment où toute intervention pour améliorer risque de détériorer autre chose si pas de ruiner l'ensemble. Alors on se met à douter mais on se dit qu'il doit y avoir moyen, on revoit des pièces au profil improbable et pourtant très bien finies...une espèce de pomme avec son épluchure de Hubert Landri pour n'en citer qu'une...
Alors on reprend un bout de 320 et on revoit sa copie...pour redécouvrir au 400 qu'y a encore à faire.
J'avais préparé ce texte, il n'était pas encore publié que le mal est arrivé !
Un bien petit mal, mais à cette occasion, si un (des) outilleur(s) lisaient par hasard ces lignes, ce serait bien qu'ils en tiennent compte.
Pourquoi n'existe t'il pas de râpe qui travaille en tirant, à l'instar des scies japonaise ? cela éviterait de donner un bon coup d'estoc dans une partie déjà acceptable...
C'est vrai, quand on pousse et surtout avec une râpe, le contrôle est difficile et on ne pense pas toujours à tout.

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