mardi 18 mai 2021

Défrichage en cours

Oui, en cours et même ce sera "au long cours"
J'ai touché au sujet dans la page consacrée au dé, la portion visible depuis notre terrasse a été "déroncée" en première intention, et nous attendons la repousse de ce qui nous a échappé afin de le supprimer et ainsi de suite...
Certains éléments ont été dégagés par cette occasion : houx qui survivent à des passages antérieurs de débroussailleuse, petits buissons de cotonéaster, et certains semis de frênes entre autres dont nous ne doutons pas de l'origine
Je ne sais plus si j'avais signalé la création d'un espace bien dégagé de plus ou moins 4 mètres sur 4 par Sabine ? Depuis, elle y a semé trois lignes de carottes et nous sommes curieux de voir quelle têtes elles auront car la terre est restée un peu caillouteuse malgré une première chasse aux rochers ...

De mon côté, j'ai dégagé un peu plus le cheminement qui conduit vers ce "potager", découvrant par cette occasion quelques beaux spécimens de petits érables planes pourpres qui sont signalés et seront transplantés à l'automne.
Le travail se fait un peu tous les jours selon la possibilité, et lors du weekend de l'Ascension, pendant qu'elle arrosait ses carottes, j'ai entrepris de percer la végétation qui nous sépare encore du fond de ce terrain. 
En progressant, essentiellement par coupe et dessouchage des ronces établies en travers du parcours choisi, j'ai dépassé un groupe de quatre saules marsault qui resteront en place dans un premier temps et, lors de séances ultérieures (qui malheureusement doivent maintenant jouer à cache-cache avec les averses muliquotidiennes) j'ai constaté que je progressais vers un beau petit chêne un peu imbriqué avec un saule et un noisetier. Le dimanche au soir, j'étais au pied de ce chêne où j'ai fait un peu d'élagage... enfin... un peu d'ortho.
J'y ai établi un deuxième dépôt de ronces et autres épineux et par dessus le "mur" d'éléments agressifs qui barre ma route, j'ai distingué le petit groupe d'arbres qui vraisemblablement marque le fond du terrain. Dans le fouillis, j'ai cru distinguer la couronne d'un chêne plus développé que celui que je venais de dégager. Sabine venue voir a confirmé.
Lundi au soir, après quelques séances parfois sous la pluie, je dégageais l'arbre convoité. C'est un chêne, un beau chêne qui a fait sa place à trente centimètres des fils barbelés intriqués dans un fouillis d'épineux. Derrière, encore des épineux qui encombrent sur quelques mètres la lisière de la pâture voisine et puis l'herbe, la belle herbe verte.
Le soir, combiné avec une nébulosité aussi importante que menaçante m'ont laissé entrevoir dans l'amoncellement de bois morts des petites fleurs blanches. Demain matin, il faudra que je les montre à Sabine, qu'il pleuve ou pas.

Et le matin de ce demain, il pleuvait, on a pris les appareils photo.
Suivez les guides.
Nous sommes aux marches du terrain, enfin, Sabine y est. Elle est à l'entrée de la sorte de grotte que les épineux forment jusqu'au tronc du chêne qu'on devine juste au dessus  de la tache blanche du KW

Dans le sens opposé, voilà le chemin d'accès
et voilà dans le sens de la largeur du terrain l'environnement qui nous contient
Sabine a vu les petites fleurs et elle les photographie

il ne sera pas nécessaire de faire de grandes recherches, et les feuilles et les fleurs trahissent l'aubépine. Il doit s'agir des restes de l'arbre qui marquait l'angle de la parcelle, c'était autrefois une tradition d'employer cet arbre qui peur vivre multicentenaire pour cette fonction de borne cadastrale.
Encore un regard sur cette sorte de maquis du Nord qu'il faudra continuer de percer pour rejoindre le coin opposé et on entame le chemin du retour.
Sur ce chemin, Sabine regarde si ses carottes ne pointent pas déjà le nez
on continue et on arrive au niveau de notre ancienne frontière
un peu plus loin encore, ça se dégage et on entrevoit la civilisation
édit :
Ce petit additif date du 19 mai, après une journée à épisodes, tout comme les précédentes.
Hier après midi, après l'excursion du matin, cap au Nord ou à peu de choses près.
Le but était de commencer à longer la clôture enfin atteinte le lundi au soir.
Un petit arbrisseau noyé dans les ronces m'intriguait, à côté du premier chêne que j'avais dépassé et juste voisin du tas des ronces coupées, j'avais déjà dégagé bien mal en point pour cause de dégâts collatéraux cette frêle relique identifiée par les feuilles comme viorne obier.
Il s'agit d'un arbuste commun pour certains, pas si commun pour d'autres. On peut le rencontrer dans les haies vives (c'est un peu là qu'on est) J'ai déjà tourné un dé en viorne
Je crois me souvenir l'avoir prélevé sur une berge de la Houille avec grands risques de voler à la flotte, j'en ai pas rencontré souvent, et pour moi il est assez rare.
Ne voilà t'il pas que cet arbuste couvert de ronces lorsque je l'atteins, se révèle en être un.
Cinq beaux petits troncs solides que j'ai bien dégagés, et s'il faut un peu élaguer, on verra cela à l'automne
C'était la découverte d'hier soir, le dégagement, c'était ce matin et un peu plus loin, j'avais repéré un chêne toujours enseveli sous les ronces, je l'ai dégagé lui aussi,
 et à ses côtés il y a un petit viorne qui drageonne... ça, ce n'est pas rare, les viornes drageonnent.

La fin de la journée m'a trouvé le nez sur les barbelés du coin opposé de ce terrain découvrant un très beau sujet d'aubépine qui joue sans conteste la borne cadastrale.
Il a fallu le dégager pareil et nous en sommes là...
on repasse par le coin du premier chêne qui se transforme peu à peu en chantier
Les choses se font comme elles arrivent ;-)


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