lundi 19 décembre 2022

Vireux en cette fin d'année 2022

Pas beaucoup de nouveauté sur mon projet de modules qui doivent suggérer l'usine sidérurgique disparue de Vireux-Molhain.
Pas beaucoup, mais un peu quand même, surtout du pavage des surfaces nécessairement pavées
Il faudra bien finaliser ces modules larges de 40 centimètres qui bout à bout, prétendent représenter la partie haut fourneau et la partie aciérie de l'usine de Vireux.
            Une remarque au sujet du module qui fait la jonction entre ces deux pôles :
il est un peu trop long, mais c'est nécessaire afin d'y inscrire le trajet des voies entre ces deux centres d'intérêt, et l 'entrée du rail à partir de la ligne 132 belge, entrée qui franchit en diagonale le Viroin sur un pont.
Entrons un petit peu dans le détail


Au moment où j'écris, le bâtiment d'aciérie que je veux suggérer, celui qui est le plus proche du HF est en voie d'achèvement et il faudra comme je l'ai écrit plus haut, inventer un bord final à ce dernier module.
Comme déjà choisi précédemment, on va naviguer entre plusieurs périodes et toujours en tenant compte des possibilités que nous offre la surface des modules.

Afin d'illustrer ce problème que pose la mouvance du bâti dans cette usine (comme dans toutes les autres usines) voici un petit voyage limité aux années 50-60 à l'aide encore une fois des photos aériennes dont je dispose





Une bonne approche sera de procéder comme  pour l'invention du module de jonction dont il est question un peu plus haut, je ferai une photo du module plus ou moins à son aplomb et sur ce document, je vais essayer d'imaginer un bord final qui sera censé faire penser à la suite de l'usine.
Une première idée, c'est d'habiller le bord avec les pignons des bâtiments, qui font suite à l'aciérie déjà construite pour au moins y faire disparaître les voies sortant de ce premier hall d'aciérie.
Les deux voies du fond terminent en principe sur des butoirs derrière un petit ensemble emprunté à l'arrière de ces deux bâtiments et agrémenté d'une haute cheminée.
Ce corps de bâtiment existe, il fait partie de ce qui est colorisé sur la photo d'époque (1948-1956) suivante. Je ne dois le déplacer que de quelques mètres
Remarques :
- Les trois cheminées de l'aciérie 1 devront elles être plus légères que ce que j'avais prévu.
- Le prolongement "toit blanc" de l'aciérie 1 sera de la taille de 1948
- Les bâtiments représentés ne seront pas absolument fidèles à ce qu'ils ont été car je devrai bien composer avec l'espace disponible...
Voici l'illustration de ce que je viens d'écrire
Lors de la démolition de l'usine, vers 1982, une photo montre certains détails, les pignons colorisés en gris vert ne font pas partie de la suggestion :
 - La toiture shed est plus nue que je ne l'imaginais, seule la partie  arrière aura trois ou quatre aérateurs.
 - Curieusement, les portions plus redressées ne comportent pas de vitrages
 - Le mur sous le petit auvent est percé de 2, ou 3 petites ouvertures assez verticales, genre fenêtres avec 4 carreaux,
 - et il existe certainement plus ou moins caché par  le wagon vu en bout ce qui doit être une porte d'accès coulissante, avec à ce niveau un élargissement de l'auvent.
Ce sont les détails que je remarque, et c'est ce qui sera accolé au pignon du second bâtiment d'aciérie…


Fort de ces réflexions, voila le début des travaux
La position de la grande cheminée ne sera pas identique à celle qu'elle occupait, cela afin de pouvoir arranger tout ça sur le module.
Les murs sont habillés par un décor imprimé et les fenêtres dont on parlait plus avant sont insérées
Dans la réalité, les pentes du toit qui devraient être vitrées ne le sont pas… mais ce ne sera pas la première infidélité (ni la dernière), et je pense que ce sera plus joli, plus habillé de les représenter comme ce devrait être pour laisser entrer un peu la lumière

et toujours pour se motiver...
                                            un peu de sidérurgie esthétique




La cheminée qui est visible à l'arrière plan n'est qu'une illustration mise en fond de photographie.
la véritable cheminée sera visible plus tard...

mardi 22 novembre 2022

les oublis etc...

J'essaye de tenir parole pour ce que je viens de promettre. Par facilité, j'ai parcouru les photographies de cette année presque écoulée maintenant, c'est ce décours qu'on va suivre :
c'était tout au début, le premier jour avec notre dernière bouteille pour marquer l'occasion


 le mardi 15 février, on parle assez régulièrement de la Géorgie,
Kinkali-magret confit, champignons secs, oignons, ail, avec bettes carottes, échalotes et crème
on n'a pas de vin de cette région, alors, Cauda di volpe 2020


le 16 février, c'était peut-être bien la pauvre bête à qui il manquait une pince ? la vie n'est pas un long fleuve tranquille dans la nature sauvage... bisque de homard -de nage et intérieur boyaux rouge et rouille
il restait du Cauda di Volpe
 

ici, nous sommes allés à Bruxelles (ça devient de plus en plus rare) Nous sommes au restaurant Strofilia le 12 avril
porc au cumin et espuma de gruyère de brebis, c'était le plat de Sabine et on n'a pas gardé le souvenir de mon poulpe


le vendredi 24 juin, celui ci on l'avait commandé chez Diffalux, il était breton,
queue de homard sauce crème poivrée : échalotes armagnac vin blanc poivre vert et crème + vert et rose avec un peu de marsala pour la sauce
petits pois et tranche courgettes au four avec oignons blancs
Roero Arneis, on remarquera que nous sommes en découverte des italiens. Celui ci est du Piémont.

On va faire une petite pause pour laisser descendre comme on dit... en réalité, j'avais le nez dans l'assiette et je n'ai pas noté certaines photos qu'il faut quand même retenir, on garde un ordre chronologique, elles sont de janvier à juin


et nos poules qui jouent à "poule perchée"

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mercredi 29 juin
tranche saumon sautée  lanières fines de poivron long petits pois et courgettes oignons blancs pdt à la peau, sauce crème Guérard, cognac et poivre rose en +

on a goûté l'Assirtiko de Macédoine (grecque)


dimanche 17 juillet
cuisses canard confit, princesses froides, tomates farcies à la chapelure et restant beurre ail
on a comparé deux vins : Verso Rosso (Pouilles) et Cahors 2016

ça ne se remarque sans doute pas, mais on est en été. On travaille souvent dans le nouveau terrain, mais on tire l'une ou l'autre photo qu'il ne faudrait pas oublier
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celle ci... il s'agit d'un petit réseau carrousel que j'avais commis au début des années 80 et qui est stocké dans un grenier

Je ne me souviens plus bien, c'était le 3 septembre, un samedi, lui ce n'est pas le dernier 


le dimanche 11 septembre, On a récolté nos patates et les voici
avec feuilles de chou farcies, pied de porc carottes saucisse Charles
 un Morgon Côte de Pi s'imposait


pas besoin d'autre commentaire

là c'est  encore un dimanche, le 9 octobre, c'est plus près, et du Pontet Canet on n'en a plus...





de la caillette on en a fait pendant l'été, il n'y avait pas de photo, mais on avait trouvé cela si bon qu'on se devait de reproduire. D'autant plus que je voulais goûter avec ça un vin AOP Les Baux de Provence, Domaine des Terres Blanches « Cuvée Aurélia » Rouge. Cette bouteille avait été offerte par JM Burton et je me doutais qu'elle valait le détour.
Elle valait le détour !


le 10 novembre, un lundi, curieux... on ne situe plus très bien, le retour du gars d'Oléron ? et on va manger le lendemain avec des pâtes fraîches maison


y a des moments comme ça
et je crois que j'ai tenu parole.




lundi 21 novembre 2022

Ubi, cur, quomodo, quando, de quibus auxiliis

Pas beaucoup de nouvelles cette année... la flemme ?
l'avancée en age ?
qu'importe, on va (un peu) remédier à cela. Un bon truc, doper la motivation. Et pour doper cette motivation y a pas trente six moyens : le knout...
non, je préfère ceci
oui, on va un petit peu parler de ce sujet qui nous ouvre les bras, enfin les pinces... mais ensuite, je le promets, on va faire un petit retour en arrière car il y en a eu d'autres, mais pas beaucoup, l'ostréiculteur de l'île d'Oléron s'est abstenu de monter dans notre Nord un peu plus longtemps que l'année précédente. Il faut avouer qu'il a fait assez chaud et assez longtemps.
Mais place au sujet du jour, on fera un retour chronologique après.
C'est le plus beau sujet que nous avons rencontré : 1kg 820 c'est pas mal et ce n'est pas évident de mettre ses superbes pinces en évidence
On pourra se faire plaisir deux fois dessus, mais on va commencer par le cuire
et pour cela détailler la nage :
Dans la grande casserole inox visible sur la première photo, 1litre 250 d'eau avec 1 poireau fendu en deux, 2 carottes en bâtonnets, 1 oignon piqué d'un clou de girofle, 1 cuiller à café de grains de poivre vert, 1 feuille de laurier, bouquet garni (thym, romarin), ail et tiges de persil. le zeste d'un citron. Pas de sel.
Lorsque on est à ébullition ajout de 250 cc de vin blanc sec (sauvignon) et quand on retrouve l'ébullition, on sacrifie la pauvre bête, mais il faut bien...
Le crustacé en entier cuit durant 7 minutes ensuite la queue qui sera recuite ultérieurement est séparée. Le coffre avec les grosses pinces est remis à la nage pour 17 minutes supplémentaires.
Contrôle sur un appendice prélevé pour vérifier l'état de cuisson et tout est réservé dans un grand plat pour le lendemain.
Et le lendemain, cela commencera par la queue en sauce:
Les éléments, bouquet, zeste et en principe girofle (on l'a oublié) sont enlevés, la mousse produite par le coffre est récupérée dans un bocal on lui ajoute le grattage de l'intérieur de la carapace de la queue. la nage qui reste dans le fond de la casserole est mixée (casserole légèrement penchée) ce jus est réservé en bocal pour d'autres utilisations. Une partie (une assiette à soupe est versée dans une poêle, on lui remet la mousse et le grattage qui ont été mixés à part. ainsi que la chair de queue fendue sur sa  longueur
La poêle est mise sur feu au plus bas et on surveille la recuisson lente.
Quand on juge que la cuisson est ainsi qu'on le désire on ajoute une cuiller à soupe de Marsala demi sec...

Donc, cuisson le vendredi, premier service la queue le samedi,
nous voilà le dimanche et, on est prêts pour continuer...
récupération du coffre et des pinces qui étaient réservés au frais.
on peut juger de la taille respectable de la pince à broyer, ici, on reconnait la pince droite, ce sera celle là que je vais manger
Pour comparaison, voici la gauche, la pince à couper on voit bien la différence, c'était donc un homard gaucher
ce sera celle de Sabine
allez... à table


difficile de décrire combien c'était délicieux
le soir on a encore gratté la carcasse et les pattes, de quoi faire des beaux rêves

Ah, oui, le titre...
ubi... chez nous tiens !
cur...ben, pour se faire plaisir
quomodo... y a qu'à lire attentivement
quando... on va pas le répéter, ce weekend qui s'achève
de quibus auxiliis... tous seuls à deux comme des braves