mardi 7 mars 2023

la bisque de tourteau avec des moules

On parle beaucoup des travaux autour de la représentation de l'usine sidérurgique de Vireux et cela pourrait laisser à penser que, par exemple, le point de vue gastronomique est estompé...
Ce n'est nullement le cas, mais à force, une sorte de normalité s’installe ; et  certains repas, si ils n'apportent pas une découverte inédite ne semblent pas justifier leur publication.
Il n'y a pas bien longtemps, j'ai parlé des retrouvailles avec un beau homard.
Le bonhomme de Boyardville remonte cette année avec des spécimens intéressants. Ce n'est pas comme l'année dernière quand les poulpes avaient trouvé un truc pour visiter les casiers avant les pêcheurs : il n'en avait guère amené au printemps 2022, je me souviens seulement d'un éclopé monopince qui nous a toutefois fait plaisir...
Changement cette année, et vendredi dernier, Sabine nous a choisi un beau tourteau de plus d'un kilo
comme d'habitude, il a connu le bon bouillon (l'expression est du gars d'Oléron) et quand il a été cuit, on en a profité pour y passer quelques moules pour le repas du soir et pour une raison qu'on verra plus loin.
Les pinces et les pattes ont fait notre bonheur le dimanche
le soir nous nous sommes astreints à un travail d'institut médico-légal qui nous a fourni une belle petite salade de crabe avec les muscles extraits du coffre, mais en plus, nous avons réservé d'autres parties que je ne saurais nommer, mais fort goûteuses, ceci en prévision d'une soupe réalisée avec la nage, le bouillon (si on suit l'ostréiculteur...) la suite a bien failli ne pas être photographiée et de plus, nous avions presque oublié les moules réservées vendredi
Que dire sinon que c'était vraiment délicieux et que nous avons eu la sagesse de faire tout le weekend  avec une seule bouteille d'Assyrtiko (mais de Macédoine, pas de Santorin...)
Pour ceux qui penseraient que nous nous abstenons toujours de desserts, encore une belle photo
non, ce ne sont pas des minéraux, il s'agit de fruits confits
-jaune d’œuf, 40grammes de sucre, bien mélanger, jus d'orange, un peu de citron,un soupçon de maïzena, une demi orange, les fruits confits. Un bref passage au micro-ondes (ça doit être devenu bien gélatineux mais le jaune d’œuf ne doit pas être cuit, laisser refroidir ajouter le blanc d"œuf battu en neige, mélanger et servir sur une poire cuite dans jus d'orange-citron sucré
Bonne dégustation !

Ah, oui... Vireux...
ça avance
on en reparlera

jeudi 2 février 2023

entôler... un boulot de taulard ?

On peut maintenant un peu parler de ces travaux que j'annonçais dans la page qui précède.
On va commencer par le toit de l'aciérie (suggérée)
Pour raison de l'espace en hauteur disponible pour le pont roulant, il existe une différence de hauteur entre les deux corps du hall, ce qui n'est pas le cas en réalité. Je ferai avec.
Et de plus, à cause de l'espace réduit, les deux pignons accolés donnent une perception du rapport hauteur / largeur différente, ce sera bien visible sur une illustration qui va suivre. Je ferai avec.

Je ne pense pas encore à la toiture du grand hall, on va seulement se pencher sur la portion voisine, celle qui couvre les convertisseurs et le four Martin.
Sur cette illustration, je fais aussi figurer en fond, une photo N&B datant des années 50, sur laquelle on voit l'aciérie sous le même angle. On ne manquera pas de remarquer que le bâtiment réel est plus large… mais je dois composer, ce que j'explique juste avant, avec l'espace dont je dispose…
Cette photo N&B, on ne montre qu'une cheminée visible mais rassurez vous elles sont là toutes les trois et je pense qu'elles sont restées en place assez longtemps. On a aussi une petite idée des "extracteurs statiques" pour les inévitables fumées qui ne prendraient pas le chemin des cheminées, ça on en reparlera plus loin.
Je saisis  encore l'occasion de cette photo pour signaler la cheminée en silhouette très noire  derrière le hall modélisé en N, c'est celle que j'ai déplacée et que vous voyez en avant-plan au bord droit de la photo.
Juste à la pointe du pignon en carton, le bidule qui dépasse, c'est le haut-fourneau et en suivant la fine conduite sombre vers la droite, vous rencontrez le groupe des cowpers bien reconnaissable.
Si on continue jusqu'à la cheminée que je vais devoir planter dans mon toit, on voit derrière elle, notablement plus claire et surgissant de l'échappement de vapeurs blanches, la grande cheminée des cowpers. Moi, j'ai un peu concentré tout ça sur le module 0 …

Voilà maintenant le truc que j'ai du trouver pour placer ces 3 cheminées dans la toiture
Ce que vous voyez dépasser est du même calibre que les cheminées, soit 27 mm. Les cheminées se fixent sur la partie tournée avec un épaulement. Le canal central est de 6,5 mm réduit au fond à un conduit de 3 mm par lequel la vis de fixation remplit sa fonction.
Mais… à la partie basse de la toiture comment faire pour cacher la jonction avec la garniture en briques ?
L'explication suivra, mais la raison pour laquelle je leur ai donné ce profil avec cette hauteur, c'est afin de pouvoir les positionner le mieux possible afin que ça coïncide avec le trou ovale dans la toiture lors de leur première fixation sur la planchette de base.
Voici  une vue par l'autre côté qui permet de distinguer les jonctions entre les bases et les corps de cheminée
Maintenant, on va retoucher ces bases afin de cacher sous la surface du toit les jonctions base-cheminée
J'ai tiré quelques photos qui seront sans doute plus explicites qu'une longue explication.

On a aussi un peu amélioré l'aspect de la surface de toiture (colle PVA-eau- blanc de Meudon +ou- à parts égales avec en plus un peu de pigment noir)

Dans le fond de décor que constitue l’extrémité de ce module -2 il reste encore à habiller le pignon de ce second bâtiment d'aciérie qui sera là  en fond de décor.
Un premier travail est de lui construire une toiture  avec un lanterneau qui est un peu du genre de celui qu'on distingue sur la photo
Les aérations de toiture (extracteurs statiques encadrés en bas à droite) viendront plus tard après l'habillage en briques des cheminées…
Comme pour le long bâtiment des convertisseurs et du four avec lequel j'ai commencé cette intervention, on va mettre un toit sur la suggestion de second hall d'aciérie.
Et on va copier autant que possible le lanterneau visible sur la photo qui précède.
Il restera aussi à tapisser ce pignon avec quelque chose imitant les plaques de tôle ondulée qu'on devine sur la photo.
J'ai déjà fait l'expérience de tôle, par impression de leur relief sur des couvercles métal (quel métal ?) de pots de yaourt.
L'illustration suivante parlera mieux qu'une longue explication.
La fabrication du nombre requis de plaques est un long travail, mais on s'y fait, on acquiert le geste et on arrive au bout...
Reste à coller tous ces coupons dans un ordre logique
 encore beaucoup de travail en perspective...

lundi 19 décembre 2022

Vireux en cette fin d'année 2022

Pas beaucoup de nouveauté sur mon projet de modules qui doivent suggérer l'usine sidérurgique disparue de Vireux-Molhain.
Pas beaucoup, mais un peu quand même, surtout du pavage des surfaces nécessairement pavées
Il faudra bien finaliser ces modules larges de 40 centimètres qui bout à bout, prétendent représenter la partie haut fourneau et la partie aciérie de l'usine de Vireux.
            Une remarque au sujet du module qui fait la jonction entre ces deux pôles :
il est un peu trop long, mais c'est nécessaire afin d'y inscrire le trajet des voies entre ces deux centres d'intérêt, et l 'entrée du rail à partir de la ligne 132 belge, entrée qui franchit en diagonale le Viroin sur un pont.
Entrons un petit peu dans le détail


Au moment où j'écris, le bâtiment d'aciérie que je veux suggérer, celui qui est le plus proche du HF est en voie d'achèvement et il faudra comme je l'ai écrit plus haut, inventer un bord final à ce dernier module.
Comme déjà choisi précédemment, on va naviguer entre plusieurs périodes et toujours en tenant compte des possibilités que nous offre la surface des modules.

Afin d'illustrer ce problème que pose la mouvance du bâti dans cette usine (comme dans toutes les autres usines) voici un petit voyage limité aux années 50-60 à l'aide encore une fois des photos aériennes dont je dispose





Une bonne approche sera de procéder comme  pour l'invention du module de jonction dont il est question un peu plus haut, je ferai une photo du module plus ou moins à son aplomb et sur ce document, je vais essayer d'imaginer un bord final qui sera censé faire penser à la suite de l'usine.
Une première idée, c'est d'habiller le bord avec les pignons des bâtiments, qui font suite à l'aciérie déjà construite pour au moins y faire disparaître les voies sortant de ce premier hall d'aciérie.
Les deux voies du fond terminent en principe sur des butoirs derrière un petit ensemble emprunté à l'arrière de ces deux bâtiments et agrémenté d'une haute cheminée.
Ce corps de bâtiment existe, il fait partie de ce qui est colorisé sur la photo d'époque (1948-1956) suivante. Je ne dois le déplacer que de quelques mètres
Remarques :
- Les trois cheminées de l'aciérie 1 devront elles être plus légères que ce que j'avais prévu.
- Le prolongement "toit blanc" de l'aciérie 1 sera de la taille de 1948
- Les bâtiments représentés ne seront pas absolument fidèles à ce qu'ils ont été car je devrai bien composer avec l'espace disponible...
Voici l'illustration de ce que je viens d'écrire
Lors de la démolition de l'usine, vers 1982, une photo montre certains détails, les pignons colorisés en gris vert ne font pas partie de la suggestion :
 - La toiture shed est plus nue que je ne l'imaginais, seule la partie  arrière aura trois ou quatre aérateurs.
 - Curieusement, les portions plus redressées ne comportent pas de vitrages
 - Le mur sous le petit auvent est percé de 2, ou 3 petites ouvertures assez verticales, genre fenêtres avec 4 carreaux,
 - et il existe certainement plus ou moins caché par  le wagon vu en bout ce qui doit être une porte d'accès coulissante, avec à ce niveau un élargissement de l'auvent.
Ce sont les détails que je remarque, et c'est ce qui sera accolé au pignon du second bâtiment d'aciérie…


Fort de ces réflexions, voila le début des travaux
La position de la grande cheminée ne sera pas identique à celle qu'elle occupait, cela afin de pouvoir arranger tout ça sur le module.
Les murs sont habillés par un décor imprimé et les fenêtres dont on parlait plus avant sont insérées
Dans la réalité, les pentes du toit qui devraient être vitrées ne le sont pas… mais ce ne sera pas la première infidélité (ni la dernière), et je pense que ce sera plus joli, plus habillé de les représenter comme ce devrait être pour laisser entrer un peu la lumière

et toujours pour se motiver...
                                            un peu de sidérurgie esthétique




La cheminée qui est visible à l'arrière plan n'est qu'une illustration mise en fond de photographie.
la véritable cheminée sera visible plus tard...

mardi 22 novembre 2022

les oublis etc...

J'essaye de tenir parole pour ce que je viens de promettre. Par facilité, j'ai parcouru les photographies de cette année presque écoulée maintenant, c'est ce décours qu'on va suivre :
c'était tout au début, le premier jour avec notre dernière bouteille pour marquer l'occasion


 le mardi 15 février, on parle assez régulièrement de la Géorgie,
Kinkali-magret confit, champignons secs, oignons, ail, avec bettes carottes, échalotes et crème
on n'a pas de vin de cette région, alors, Cauda di volpe 2020


le 16 février, c'était peut-être bien la pauvre bête à qui il manquait une pince ? la vie n'est pas un long fleuve tranquille dans la nature sauvage... bisque de homard -de nage et intérieur boyaux rouge et rouille
il restait du Cauda di Volpe
 

ici, nous sommes allés à Bruxelles (ça devient de plus en plus rare) Nous sommes au restaurant Strofilia le 12 avril
porc au cumin et espuma de gruyère de brebis, c'était le plat de Sabine et on n'a pas gardé le souvenir de mon poulpe


le vendredi 24 juin, celui ci on l'avait commandé chez Diffalux, il était breton,
queue de homard sauce crème poivrée : échalotes armagnac vin blanc poivre vert et crème + vert et rose avec un peu de marsala pour la sauce
petits pois et tranche courgettes au four avec oignons blancs
Roero Arneis, on remarquera que nous sommes en découverte des italiens. Celui ci est du Piémont.

On va faire une petite pause pour laisser descendre comme on dit... en réalité, j'avais le nez dans l'assiette et je n'ai pas noté certaines photos qu'il faut quand même retenir, on garde un ordre chronologique, elles sont de janvier à juin


et nos poules qui jouent à "poule perchée"

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mercredi 29 juin
tranche saumon sautée  lanières fines de poivron long petits pois et courgettes oignons blancs pdt à la peau, sauce crème Guérard, cognac et poivre rose en +

on a goûté l'Assirtiko de Macédoine (grecque)


dimanche 17 juillet
cuisses canard confit, princesses froides, tomates farcies à la chapelure et restant beurre ail
on a comparé deux vins : Verso Rosso (Pouilles) et Cahors 2016

ça ne se remarque sans doute pas, mais on est en été. On travaille souvent dans le nouveau terrain, mais on tire l'une ou l'autre photo qu'il ne faudrait pas oublier
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celle ci... il s'agit d'un petit réseau carrousel que j'avais commis au début des années 80 et qui est stocké dans un grenier

Je ne me souviens plus bien, c'était le 3 septembre, un samedi, lui ce n'est pas le dernier 


le dimanche 11 septembre, On a récolté nos patates et les voici
avec feuilles de chou farcies, pied de porc carottes saucisse Charles
 un Morgon Côte de Pi s'imposait


pas besoin d'autre commentaire

là c'est  encore un dimanche, le 9 octobre, c'est plus près, et du Pontet Canet on n'en a plus...





de la caillette on en a fait pendant l'été, il n'y avait pas de photo, mais on avait trouvé cela si bon qu'on se devait de reproduire. D'autant plus que je voulais goûter avec ça un vin AOP Les Baux de Provence, Domaine des Terres Blanches « Cuvée Aurélia » Rouge. Cette bouteille avait été offerte par JM Burton et je me doutais qu'elle valait le détour.
Elle valait le détour !


le 10 novembre, un lundi, curieux... on ne situe plus très bien, le retour du gars d'Oléron ? et on va manger le lendemain avec des pâtes fraîches maison


y a des moments comme ça
et je crois que j'ai tenu parole.