lundi 22 juillet 2024

les Toriis de Vireux

Après avoir décidé de l'aspect qu'aura le talus en arrière plan,
le module qui fait la jonction entre le haut-fourneau et l'aciérie sera porteur de choses qui, dans la réalité n'ont jamais été présentes. Je n'ai pas à chercher d'éventuels documents que je n'ai d'ailleurs jamais rencontrés mais ces équipements, ils ont quand même du exister.
C'est donc chez Floris Dilz que j'ai cherché une inspiration, je savais que sur sa reconstitution de l'usine de Seraing, un long trajet aérien de canalisations existe

Dans cet ensemble on trouve des piliers de portiques  de différents modèles.
J'ai écrit que ces installations étaient prévues depuis longtemps, ce qui sous-entend que certains éléments ont déjà été abordés : dont des piliers du genre utilisé au coin arrière de l'aciérie, certains ont été aménagés dans le but de les utiliser ici. 
Un peu lourds, mais solides, la fixation se fera par un tronçon de tige filetée M3 collé dans un petit tube qu'on voit à la base du pilier qui est couché sur la voie.
Voie qui illustre parfaitement les accidents qui peuvent survenir quand on n'a pas pris certaines précautions, je reviendrai rapidement sur ce fait.. Ce n'est pas grave, c'est une voie dont le tracé inversé sera correctement posé avant d'aborder la pose des portiques

Afin de situer le point de passage des tuyaux, voici la jonction des modules telle que prévue…
… le module aciérie est quelque peu "déshabillé" (et tiré d'une prise de vue un peu dépassée)

Mais, avant de continuer, il faut effectuer "en vrai" les changements que je montre en virtuel
- l'inversion de le courbe de voie "arrachée...
- et la pose de fixations sérieuses pour toutes les voies qui viennent du module Haut-Fourneau

 Et voilà une vue du haut

Les trois dessins de teinte verte représentent trois portiques qui soutiendront provisoirement la "tuyauterie" 
ils ne seront pas exactement positionnés tel que prévu, 
ils ne sont encore que deux au moment de la photo, ne sont là que pour visualiser le projet, et soutenir les tubes pendant la façon.
Ils sont peints en rouge, je trouve ça plus visible... mais ce ne sont pas des Toriis

Pendant que ce travail progresse (à petits pas...) je fabrique les "accessoires" des tuyauteries, par exemple, les coudes. 
Cela nécessite la construction de pièces qui ne seront jamais sur le module, mais qui aident à la confection, j'ai ainsi fabriqué des gabarits de montage comme celui sur l'avant-plan de la photo qui suit. il permet de monter plus ou moins dans l'alignement les portions de tubes qui constituent le coude.
J'ai dit plus ou moins... ce n'est pas toujours évident et attention aux 90° ...

J'ai aussi du me mettre à la recherche des éléments momentanément enlevés du module haut-fourneau. Du moins, trouver les tronçons de tubes et leurs supports. C'est préférable d'avoir en place les choses auxquelles on veut se raccorder.
Les portions de tubes avaient du jeu sur les tenons qui les solidarisent... travail un peu approximatif ou rétracton du bois ?
Qu'importe, j'ai remédié à cet état par de nouveaux tenons, et voici ce que devient ce trajet de tuyaux
Les portiques provisoires sont maintenant trois, deux sont fixés par petites vis.
Les longues portions seront aussi scindées et réassemblées à l'aide de tenons bien ajustés
afin de donner un aspect plus "vrai" 
voilà, c'est dit c'est fait et la jonction avec le gazomètre se précise

c'était le travail de ces derniers jours. 
Le "fignolage" du raccord souterrain vers le gazomètre m'a donné quelques soucis mais ça a l'air de s'arranger

dimanche 30 juin 2024

Ils grandissent encore

Hé oui... ce qui est remarquable, c'est que ça va vite.
Si je me souviens bien, c'est début de ce mois de juin que nous avons découvert ce jeune hibou observant les poules

le 12 juin, encore pelucheux ils prennent le soleil du matin "avant de se mettre au lit"

le 17, ils sont encore sous une discrète surveillance parentale

le 20 juin après une nuit bien remplie ils sont en récupération, certains caractères se devinent

durant quelques jours, nous ne les avons plus observé mais ils ont reparu avec le beau temps et le 28 ils sont là mais on ne sait en photographier qu'un seul qui se présente bien, il a maintenant une autre tête


samedi 15 juin 2024

le talus du module de jonction HF-aciérie

Il y a peu, je me suis re-penché sur le module qui fera la jonction entre le module haut fourneau et l'aciérie. De manière tout à fait numérique et virtuelle l'idée du décor a progressé pour arriver à la décision d'habiller le bout du talus qui prolonge le niveau des cases à minerais en fond de module, d'y construire un bâtiment qui le terminera plus logiquement qu'un abrupt.
Sur ce plateau existaient certains bâtiments...
le projet sur lequel je m'étais arrêté était pas mal mais un peu grand. J'ai revu ma copie un peu plus modeste

et de virtuelle, la conception est devenue réelle

les maçons ont pas mal travaillé et ça monte

pour arriver au volume escompté

à ce stade une question se pose, quelle toiture adopter ? 
Elle doit être amovible afin d'accéder facilement à l'intérieur pour la fixation de ce bâtiment au plancher du module
Le matériau doit être logique, si l'ardoise était disponible au patelin voisin, avec la tôle on est entre soi. Il y a beaucoup de toitures en tôle à Vireux.

Voici la toiture tôles monopan (puisqu'on est au bord arrière du module) avec la question qui se pose, 
Gazomètre en avant plan ?
ou bien en arrière plan ?

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samedi 8 juin 2024

Ils grandissent (je crois)

Toujours sous la surveillance discrête des parents

On dirait qu'ils arrivent au stade où nous les avions découverts l'année dernière.
Pas encore vraiment plumés, mais ça vole et aujourd'hui il y en a un qui a du passer une bonne partie de l'après midi à moins d'un mètre de la véranda.
Comme nous ne l'avons guère occupée, c'est en fin d'après midi que Sabine intriguée par des traces de déjections blanches au droit de la porte de cave qui ouvre sur le jardin, a levé les yeux et l'a découvert confortablement installé dans le feuillage de la glycine
Lorsque je dis, confortablement installé... c'est surtout ensuite qu'on peut se rendre compte : j'ignorais que le hibou peut s'allonger sur une branche un peu comme le ferait un chat ou une panthère.
Qu'on en juge et qu'on essaye de savoir à peu près où est la tête, où est la queue...

Nous ne savons pas les identifier, mais il y en a au moins trois. Je pense que celui ci pourrait être le petit réfugié intéressé par les poules et par le poulailler. Au moins il connait déjà un peu les lieux.

edit :
Comme bien souvent, lorsqu'un sujet nous intéresse, nous recherchons à compléter nos connaissances. Juste un petit peu pour ne pas mourir trop idiots...
L'adresse de la vidéo qui suit ouvrira l'accès à plus amples informations par le jeu des "links"

dimanche 2 juin 2024

Ils sont venus ils sont tous là...

Non, ils ne sont pas venus, ils étaient là. Ils sont chez eux, cela fait maintenant quelques jours qu'on en voit un quotidiennement et hier, nous en avons vu deux de façon fugace.
Un hibou un peu plus grand est venu se poser dans un des arbres et il a rapidement disparu dans le feuillage plus touffu de l'arrière plan.
Sabine qui s'est un peu penchée sur le sujet dit que ce doit être la femelle, l'autre qui doit donc être Monsieur Hibou est lui resté sur son perchoir.
Cela a relancé la question qui nous taraude : s'il y a un nid, il y a sans doute des jeunes que les parents osent laisser, mais on n'a encore rien vu, encore rien entendu...

C'est fait, il y en a un petit, plus petit que ceux que nous avions vu l'année dernière à peu près à la même époque
Mais qu'est ce qu'il fout là ?
Réponse : Il a l'air intrigué par les poules qui elles n'ont guère l'air intéressées par ce visiteur

Nous sommes un peu inquiets pour ce petit, sait il déjà voler ?
A tout hasard, le chat est consigné, mais il y en a d'autres...
Ne nous préoccupons pas trop, c'est le jeu de la nature, manger ou être mangé et entre humains en fait, c'est la même chose...
Et puis ce petit, si une menace se présentait, il est sous contrôle
et il doit y en avoir d'autres... 

Et de fait, le lendemain...
Nous nous posions des questions :est il vraiment viable ? Ses parents vont ils continuer à le nourrir ?
Combien sont ils si il y en a d'autres ?
On va commencer à répondre à toutes ces interrogations.
Ce matin, il était toujours dans le poulailler, plus tout à fait au même endroit car il se déplace un peu comme les poules, il n'a pas encore sa licence de vol
Les parents, du moins un individu est plus ou moins toujours à bonne portée et il parle...
La journée s'est déroulée exceptionnellement sans pluie, ce qui a permis à Sabine de transplanter les haricots dans des plates bandes hâtivement préparées (la terre était encore très humide)
C'est en fin d'après-midi que nous nous sommes re préoccupés de notre émigré. Sabine l'a entre aperçu toujours dans le terrain poulailler et plus tard a cru le voir dans les branches d'un arbre en vue de la véranda. Il me semblait avoir vachement profité, j'avais un sérieux doute
on est d'accord, ce n'est pas lui, celui ci vole, pas très bien, mais il vole.
En tournicotant autour du poulailler j'ai découvert le petit, perché sur une branche basse d'un petit poirier. Pas bien haut, mais toujours comme les poules, c'est à portée d'un petit saut.
Lorsque Sabine est venue voir il avait déjà laissé sa branche et nous avons décidé de le mettre en liberté hors de la clôture. Sabine a tenté de le saisir, il y a eu un cri, ce n'était pas le hibou... C'est donc avec des gants de soudeur prudemment enfilés qu'elle a mis l'individu en liberté. Il semble qu'on parle beaucoup des problèmes de réfugiés ces derniers temps.
Voilà ça nous semblait plus conforme, ces bestioles sont sauvages et doivent apprendre à se débrouiller et il n'est pas vegan le bougre, Sabine avait une estafilade à un doigt due aux serres vachement acérées
Un peu plus avancés dans la soirée, le ciel clair m'a poussé à aller faire un tour pour voir, j'avais en arrière pensée l'idée de peut être faire une photo ou l'autre...
Et bien entendu, le plus gros des petits avait disparu, mais l'expulsé lui avait réintégré son poulailler et il avait l'air bien décidé d'y rester
c'est fou, il se hérisse et on entend un crachement un comme pour un chat en colère
Mais il s'est vite rassuré et je lui ai foutu la paix (lui aussi)


samedi 1 juin 2024

Petit retour arrière sur Vireux

Les chipotages autour du wagon torpille (dont l'usine de Vireux n'a absolument pas besoin excepté en cas de problème sur le HF, pour ne pas mettre l'aciérie en chômage)
 ces chipotages donc, vont être mis sous le coude, et voici que revient le site même de l'usine. 
 
 Je me rends compte  à cette occasion d'avoir passé énormément de temps à chipoter des détails du module aciérie, et c'est encore loin d'être finalisé mais voilà que je repense au module qui fera la jonction entre le haut-fourneau et cette aciérie, et qui sera aussi le module d'entrée par un pont qui franchit le Viroin.
 Ce ne sera pas encore de ce pont qu'il s'agira, mais dans l'arrière plan, de cette voie qui alimente les cases à minerais et termine en tiroir (en l'air...) à l'arrière de ce module -1
 
Tout ceci étant remis en mémoire, je n'en suis encore qu'au projet, le rêve facile : 
le bâtiment envisagé n'a, tout comme le gazomètre jamais existé à cet endroit. Mais pour moi, il permettra un beau fond de décor, il meublera et ce sera tout aussi bien qu'un talus abrupt couvert de broussailles auquel j'avais pensé en première intention.
 Mais, oh bonheur, je vois deux positions possibles :
- à côté du gazomètre (il est mort si ça pète) il rend plausible le décrochement de terrain
- à la jonction avec le module HF (module 0) 

Je trouve le premier cas plus esthétique et plus logique, mais quelque chose me semble...
La position du gazomètre est celle que j'avais retenue lorsque j'ai laissé ce travail en suspens, mais cette proximité de voies sur lesquelles défilent des wagons chargés de métaux en fusion ne me semble pas très judicieuse. J'avais aussi pensé planter là un château d'eau.
Celui qui était retenu n'a non plus jamais décoré cet endroit de Vireux, mais je l'avais choisi pour sa forme et il subsistait un peu plus amont en rive gauche de la Meuse sur le site abandonné des Aciéries Thomé-Cromback à Nouzonville. A l'époque où tout ça tournait, c'était une usine cliente de Vireux...

Un seul petit problème, l'espace laissé sur l'avant du module a été un peu occupé par une voie de garage en courbe, mais ce sera simple à régler.

Dessiner tout ça est simple, le réaliser à partir des éléments (déjà coulés avec surplus de résine lors de précédentes coulées) sera un travail un peu plus long qui devra être méthodique. Les mesures exactes seront adaptées au fur et à mesure de la progression. Faudra pas s'exciter... 

mercredi 22 mai 2024

Céramique

Comme il y a deux ans, Andenne a organisé cette année sa biennale de la céramique.
En réalité cela s'est passé aussi l'année dernière, mais je n'étais pas informé. Faut dire que lorsqu'ils ne sont pas participants en première ligne, les mass-média ont le chic d'ignorer les événements.
Ce renard était sur un petit stand à l'entrée de la place de l'hôtel de ville
Ainsi que toutes les fois où nous sommes allés voir cette manifestation, nous avons trouvé pas mal de choses intéressantes :
voici en vrac et dans l'ordre de leur découverte







Autre chose, j'avais intitulé une page : printemps...
il y avait eu sans doute une petite erreur d'appréciation, car depuis il ne s'est quasi pas écoulé un jour sans pluies et tout ça sous une température assez peu agréable. Tout pousse quand même, surtout ce qui devrait être taillé... on comprend le problème.
Pour ce qui est du hibou, il continue à nous fréquenter, mais il est bien seul...
Le voici occupé à nous observer aussi je pense