dimanche 18 juin 2023

Night Shift

Je pensais le hibou derrière nous. Nous ne l'avons plus remarqué durant un certain temps.
Le beau temps sec persistant, nous avons été assez bien occupés en extérieur. Il suffit de regarder un peu autour de soi pour découvrir quelque chose à faire...
Malheureusement, nous avons aussi été visités par Goupil, c'était au début de cette semaine, mardi 13 juin et il n'a pas fait dans le détail : 66.6 % du cheptel hors course un peu après le repas de midi alors que nous ne pensions plus à cette éventualité...
Une première constatation sur le cops du délit restant qui montre une blessure entre les omoplates m'avait fait penser à une agression précédente par rapace, buse ou autour. Mais la victime s'en était sortie assez facile si ce n'est le choc...
Du coup je m'étais dit qu'il fallait mettre un peu d'ordre dans le bas des sapins de Douglas qui fait un peu "sauvage" et où je sais que ça niche dans la canopée.


Rapidement nous avons compris la vérité, c'était le renard car une poule avait été emportée.
N'empèche, le boulot auquel j'avais pensé était quand même nécessaire, aussi j'ai commencé à dégager l'envahissement au pied de ces Douglas :
Jeudi 15, j'installe l'échelle afin d'élaguer les branches basses qui sont mortes et auraient du être enlevées depuis longtemps.
Et c'est en remontant le long du tronc, pas bien haut, guère plus de quatre mètres, occupé de scier une de ces branches disgrâcieuses que j'ai l'impression d'être sous contrôle extérieur. Je tourne un peu la tête vers ma droite et je tombe quasi nez-à-bec avec un hibou perché sur une branche de l'arbre voisin. Lui m'observe avec attention, moi surpris, la scie en l'air, je regrette immédiatement de ne pas avoir mon appareil photo à la ceinture. Il ne me reste qu'à terminer ma branche le plus délicatement possible... que faire d'autre, tout en douceur et tant pis si il s'envole...
Non, il a regardé avec attention et l'intervention terminée je suis descendu le plus doucement possible de l'échelle pour aller prévenir Sabine
Bien entendu, au retour il n'était plus là, mais qui était-il ?


Le soir de la même journée, Sabine le localise dans le grand if qui jouxte les douglas


le lendemain, nous le verrons encore dans ce coin...

Samedi 17 août, il reste quelques branches non débitées sur le sol , je vais les dégager et en travaillant j'ai un regard vers l'if dans lequel hier soir Sabine a encore aperçu le jeune hibou. Je ne distingue rien ... encore quelques manœuvres de rangement, je lève la tête et je le vois.
Il est là, sur une branche ou un moignon de branche de l'arbre auquel j'étais occupé jeudi. Moi, je le regarde d'en bas... et rapidement je me rends compte que juste en dessous il y a une masse opaque... un autre...
Calmement, j'ai terminé ce à quoi j'étais occupé, j'ai emporté les branches que je dois scier à dimension pour le bbq de demain et j'ai vite prévenu Sabine.
Retour à deux avec un appareil photo
Sur le sol restent encore quelques branches à "nettoyer" et à emporter. Cela m'a permis de tout doucement contourner un peu le bouquet des Douglas pour me rendre compte qu'il y avait encore deux individus juste en dessous... ce qui nous fait quatre jeunes hiboux
un petit rappel afin de situer l'endroit de la propriété un peu sauvage où se font ces rencontres, j'ai consacré une page à quelques travaux effectués il y près de sept ans déjà, à la base de ces douglas

Curieux de voir si on les retrouve le lendemain, Sabine y est allée faire un tour ce matin et cette après-midi, vers 14 H30 j'en ai vu un qui n'a pas l'air très éveillé
faut dire que hier c'était samedi soir...

samedi 10 juin 2023

Deux années plus tard.

Pourquoi pas, sous le regard imperturbable du locataire au mois de Mai du groupe d'arbres qui jouxte la maison,  continuer cette chronique commencée l'année dernière afin de survoler les travaux que nous essayons de réaliser dans ce terrain contigu, acquis en mai 2021 ?

tiens, on ne l'a pas vu pendant le weekend de la pentecôte...


Pour revenir à nos moutons, en 2022, la saison qui s'annonçait jolie après l'été pluvieux et calamiteux de 2021 est restée méchamment jolie... j'entends par là méchamment sèche ce qui a posé quelques problèmes à ce qui avait été planté pendant l'hiver. Il y a eu des décès... mais on peut espérer que ce qui survit à développé un bon système radiculaire.
Ce qui a évidemment bien survécu, ce sont les résistants issus des innombrables ronces, la lute sera longue, elle sera rude... mais il y a aussi un fils de l' érable pourpre, transplanté pourtant à une taille déjà belle

L'occupation de la lisière d'avec notre vieux terrain par de la doucette et des plants de courgettes nous a d'une part fourni de la bonne salade durant tout l'hiver et en plus le terrain est resté un peu plus civilisé, son abord nous semble un peu moins âpre. Il nécessite toutefois, encore de longs après-midi de  nettoyage ...
en ce qui concerne le potager bis, la récolte des pommes de terre a été quantitativement correcte  et d'une très bonne qualité. Il faut dire que c'était une variété dont on est en droit d'attendre la qualité :
des "Cornes de Gattes" sorte de "Rattes" belges.
Les topinambours quant à eux, nous ont bien accompagné tout l'hiver et ce qui restait dans le sol au début de la végétation cette année nous donne beaucoup d’espoir.
Ce petit potager a pu être remis en culture sans grande difficulté, une rangée (deux lignes) de petits pois a été semée assez tardivement début mai suivie rapidement des pommes de terre (encore des cornes puisque cela nous avait donné satisfaction.
Les topinambours qui fournissent moult tubercules et aussi de très belles fleurs haut perchées jaunes du genre tournesol ont reçu un cadre censé mieux les maintenir que les bêtes piquets...
Continuons un petit tour sans ordre, l’extrême fond se retransformait en taillis qui a nécessité l'intervention d'une débroussailleuse. Le massif d'épineux qui occupe le coin est en régression et on y voit un peu plus clair.
La viorne obier a l'air en bonne santé, mais nécessitera une taille et je ne sais pas quand ni comment faire. Renseignement pris sur le web : Taillez la viorne après la floraison.  Pour les viornes à floraison de printemps, taillez en début d'été ou en automne. On verra ça alors
la rangée des buddleias se développe, j'espère qu'elle atteindra au moins ma taille cette année
et les digitales donnent l'impression de se plaire dans leur environnement
Une remarque relative à cette année, c'est l'abondance de la floraison. Déjà remarquée assez tôt dans la saison pour les fruitiers, elle se manifeste par les grappes sur la glycine, cela a pris un certain temps en raison du froid persistant, mais elle n'a jamais été aussi belle


Une re-découverte pénible de ce mois de mai, aura été celle de l'infestation de nos buis en haie par la pyrale...
un long travail de destruction a permis d'éliminer momentanément (ou du moins d'avoir l'impression d'avoir éliminé) l'envahisseur... il faudra vérifier.