dimanche 29 mai 2016

if I had a hammer...

je taperais le jour, je taperais la nuit...
tap tap tap... nous avons été revoir l'expo de dinanderie.
 Nous y sommes passés samedi et nous y avons rencontré un homme de l'Art.
Une femme de l'Art en l’occurrence. Elyane Antoine, bijoutière.
rencontre très intéressante par le fait que nous avons appris certaines choses

et aussi parce que nous avons été fortement encouragés à repasser le dimanche dans la 
perspective d'assister au travail de Didier Delitte, l'auteur d'Eva,
Eva, la madame qui ouvrait la page BCBG

Et dimanche donc...
pour l'occasion, c'est sur un morceau de poutrelle fixé à un échafaudage de fortune que l'Artiste nous a dévoilé sa technique.
Sur une surface en laiton d'à peu près 25/30 il a dessiné un Modigliani bien identifiable à ses yeux en amande. A l'aide d'un burin mousse frappé (le titre) il va accentuer ce contour.
Pendant ce travail la plaque est fermement maintenue au plus près de la partie travaillée afin d'éviter une déformation générale.
Après cette phase, la plaque est maintenant contenue sur son pourtour, (l'épaisseur de tissu qui est serrée en dessous n'a pas d'autre fonction que d'amortir le son du frappé)
 et à coups de matoir, un outil du genre burin mais avec une surface travaillante plate, et à coups de marteau donnés sur le pourtour, la matière est forcée vers le centre où elle fait bomber la figure soulignée.
C'est assez spectaculaire.
reste bien entendu un long travail de détaillage et de finition.

Tout ceci dans une ambiance détendue. Temps maussade au dehors mais soleil dedans, propre aux gens qui font quelque chose avec leurs mains.

J'avais parlé d'encore aborder divers aspects de notre petit périple ardéchois.
Je n'oublie pas, cela viendra en son temps.

Si j'avais un marteau
I'd hammer in the morning, in the evening...all over the land
Because we return to the dinandery exhibition and we enjoy a  demonstration from the artist who made Artwork Eva : Didier Delitte

Martillaría de la mañana, por la tarde ... por todo el país
Debido a que volvamos a la exposición dinandery y gozamos una demostración del artista que hizo ilustraciones de Eva : Didier Delitte

samedi 28 mai 2016

et un peu plus haut...

mais avant de continuer notre découverte, je voudrais encore signaler une adresse où trouver plus d'informations sur ce que fut cette ligne de chemin de fer 
et livrer quelque réflexions qui ont surgi :
Le pays d'abord. Il est sauvage juste ce qu'il faut pour être intéressant. Il n'est pas désert loin de là, on ne doit guère tourner la tête pour découvrir de l'habitat. Niché sur des pentes improbables, isolé, groupé par quelques unités ou serré en villages compacts. Nous n'avons pas là les vastes horizons sans faîte de toiture qu'on peut encore voir sur les grands causses ou la garrigue.
Le sol... enfin, le terrain. La roche est du granite, c'est dur et il a bien fallu tailler dedans. Et l'établissement de la plateforme a nécessité du granite concassé. A la masse. A bout de bras, on était en fin du XIXème... quel courage ont eu nos grands parents (qui finissaient en débutant comme le chante Brel)
Il faudra aussi parler de la végétation.
On le fera, mais pour l'heure nous remontons et sur nos vélos et nous remontons vers Saint-Julien-Boutières. Ou plus haut...

Hier, nous avons rebroussé un peu au delà de 560 mètres, nous remontons les vélos sur un parking de Saint-Martin-de-Valamas en compagnie d'une chatte très consciente de sa personne
et nous repartons donc d'un peu moins que 520 mètres, on va refaire un morceau du parcours d'hier. L'occasion de prendre une photo de ce filet d'eau présent dans chaque passage en tranchée du côté de la colline
s'il n'était pas là, entre les infiltrations et le ruissellement, la tranchée serait vite embourbée.
Nous rencontrerons ce cas de figure un peu plus loin.
Et après une longue montée douce mais régulière
le chemin devient plus sauvage. Dégagé, mais pavé de ces cailloux de granite dont j'ai parlé
On se rend compte que l'aménagement en Dolce Via n'est pas encore réalisé ici : les garde-corps sont encore d'origine, et bonheur...
un premier peit viaduc en courbe enfoui dans la végétation
et c'est un peu plus loin qu'a lieu le passage boueux, nous n'en avons pas de photo...
La gare de Saint-Julien et son hôtel reconverti...
et c'est un peu plus haut que nous passons sous un bâtiment qui doit faire partie d'une carrière maintenant desservie par la route
c'est un peu plus loin que nous décidons de mettre un terme à notre ascension.
le chemin est bon et nous ne savons pas ce que nous aurions pu découvrir... quelques centaines de mètres plus loin il y a un autre viaduc. Maintenant, nous le savons et nous le découvrirons lors d'une prochaine session.
Nous sommes à près de 720 mètres et nous redescendons.

vendredi 27 mai 2016

Ad augusta per angusta

le train-train quoi.
la voie étroite qui va son petit train... au rythme des coups de pédales.
J'ai oublié dans quelle occasion j'ai eu connaissance de la Dolce Via.
Sur le chemin de Saint-Pierreville, il y a quelques années, j'avais remarqué les murs de soutènement qui avaient quelque chose de ferroviaire. J'avais bien pensé approfondir et puis, j'ai oublié.
C'est il y a peu que en consultant le site Géoportail que j'ai découvert ce cheminement.
Nous étions donc appelés (sinon obligés) à sa découverte.

Une petite escapade en Ardèche donc par ce froid moi de mai.
Avec une étape à Chalon pour admirer la roseraie

un peu trop tôt, nous parlerons donc peu des roses pour débarquer rapidement au Cheylard.

A ce stade une petite mise en situation s'impose.
Je l'emprunterai sans vergogne à gauche et à droite (en attendant d'avoir d'autres sources dans un livre que je viens de commander)
En fin du XIXème siècle, lorsque la décision a été prise par les autorités de créer un désenclavement du centre/nord du département de l'Ardèche, Le Cheylard a été choisi pour être le nœud ferroviaire.
Une ligne montait de la vallée du Rhône empruntant la vallée de l'Eyrieux
Du Cheylard et toujours au long de l'Eyrieux elle gravissait la chaîne des Boutières pour se hisser à un peu plus de 1000 mètres à Saint-Agrève et ensuite rejoindre la vallée de la Haute-Loire.
De la Gare du Cheylard une troisième ligne coudoyait quelques temps celle montant du Rhône pour passer une chaîne de collines et redescendre vers Lamastre et de là vers Tournon par la vallée du Doux
Ces lignes, toutes à l'écartement métrique afin de composer avec le terrain, étaient en fonction au début du XXème siècle et ont été abandonnées dans les années cinquante. Le tronçon Lamastre-Tournon a connu une exploitation touristique connue sous le nom de "lou Mastrou"
Pour l'anecdote on a même rêvé un temps d'une jonction vers Aubenas mais c'était vraiment du rêve.
La petite carte qui suit a pour ambition de clarifier mon texte, je l'emprunte à un site web
Mais, trêve de bavardages, on enfourche les vélos...
Nous ne suivrons pas tout à fait l'ordre chronologique, il a peu d'importance et c'est logiquement qu'on commence par la partie la plus basse de notre périple
Sabine passe ici une passerelle qui n'est absolument pas dédiée au train. On s'en rendra compte.
nous sommes ici aux environs de 340 mètres...
ici, c'est du solide, mais le train ne passe plus...
le relief reste affirmé tout au long de la balade et on va s'en rendre compte



en passant sous ce pont nous ne sommes plus bien loin de notre point d'arrêt pour ce jour,
  nous sommes à 559 mètres et un kilomètre plus loin nous entamons la descente de retour
demain, nous irons voir un peu plus loin...

a quick getaway in Ardeche to cycle on the base of an old narrow gauge railway line (is to follow)

una escapada rápida en Ardeche para andar en bicicleta
 en la base de una antigua línea de ferrocarril de via estrecha (es a seguir)

samedi 14 mai 2016

BCBG

Beau Cu, Belle Galerie...
et d'entrée, pour faire mentir mon titre, il n'y avait pas que du cuivre.
 un tableau en laiton (bcbg toutefois *...)

C'était à Dinant, célèbre pour la dinanderie qui lui doit son nom.
Un rien déçus par l'absence d'hommes de l'art au travail, c'est toujours fascinant de voir, d'essayer de comprendre.
Même seulement de voir.
Un homme de l'art il y en avait un sur le pont et qui a pu répondre à nos questions.

Mais décrire n'est pas suffisant, place aux photographies qui essayent de rendre ce que les yeux ont vu.







une oeuvre de Camille Rolin aussi, je lui demanderai à l'occasion si en martelant cet oiseau drapé dans l'espace il pensait à Constantin Brancusi ou si c'est fortuit...

pareil pour l'auteur du suivant. J'ai pensé immédiatement à Picasso et je me demande maintenant pourquoi après les deux naseaux du bovidé on ne lui a pas déstructuré restructuré le regard en lui donnant des yeux de sole ? enfin, les soles sont en bas. Y a quand même quêkchose...


et ici, moi j'ai pensé aussi rapidement à Otto Dix (en moins brutal). Mais je dois sans doute me tromper...

je suis quand même certain que des œuvres qui nous ont frappés restent dans un coin de notre mémoire;
Encore un beau trio qui m'inspire personnellement (ce serait une suite)

Et nous rejoignons la rue et nous découvrons sur le chemin de la voiture une sympathique impasse que peu de gens de la région doivent connaître

avec en finale une ancienne porte de la ville de Dinant

qui est malheureusement en terrain privé.
Surréalisme belge

*Bon Chic Bon Genre

the relation a visit to an exhibition of dinandery
few pictures speak better than long explanations ...
And the discovery of a place of Dinant that we do not know yet.


la relación de una visita a una exposición de "dinanderie"
algunas imágenes hablan mejor que las explicaciones largas ...
Y el descubrimiento de un lugar de Dinant que no sabemos todavía.

jeudi 12 mai 2016

Du pont, pas toujours la joie.

Où en est le viaduc ?
La coulée des éléments constitutifs se poursuit. La matière va manquer, mais ce n'est pas le plus gros souci :
j'ai déjà fourni au club les parties de la voûte (voûte à proprement parler et porches avec cintres) il manquait une pièce que je me suis empressé de couler.
Cette dernière pièce est restée un peu dans l'ombre, j'étais occupé par ailleurs.
Lors de l'examen un peu plus attentif je me suis aperçu que cette pièce est un peu schieve. Panique... cet état est il du à un mouvement du moule ? très peu probable, je penche pour une distorsion lors de la coulée, mais il faudra bien vérifier les voûtes déjà coulées.
J'ai rapidement réalisé une coulée en plâtre dentaire pour vérifier. Le modèle tiré est correct si ce n'est un laisser aller du moule qu'on peut corriger (j'avais déjà enlevé une épaisseur de son soutien) et à cette occasion j'ai bien entendu vérifié le maître modèle. Et là, bonne surprise il est absolument resté stable.
Tout ce préambule pour en arriver à une constatation :
avant de se lancer dans l'assemblage des éléments du viaduc, une petite répétition est nécessaire.
J'ai donc construit un élément de viaduc à l'identique du squelette d'une arche majeure sur les modules et j'ai assemblé les éléments pour voir comment ils se comportent


malgré le fait que la voûte employée est celle qui est légèrement de travers (je n'ai rien camouflé, la mauvaise partie est celle qui est la plus visible au quart gauche) malgré ce triste fait, ça a quand même une certaine gueule.
Mais il y aura de nombreux chipotages à faire.

 work on the viaduct of Thanville is continuing.
Some small fears and a simulation of the assembly of castings

el trabajo en el viaducto de Thanville continúa.
Algunos pequeños temores y una simulación del ensamblaje de piezas moldeadas

dimanche 8 mai 2016

Mai mai mai Paris mai...

Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil
La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile.

sans préciser que beaucoup de leaders sont rentrés chez leur Porsche et plus si affinités...
L'hideur ça paye, la foi ça a eu payé.

Bon, mon Paris, mon mai n'ont rien à voir avec l'histoire des plages (dé)pavées de bonnes intentions
Mon Paris c'était hier sous le soleil exactement. J'aurais aimé pouvoir produire plus de photos, mais voilà : je n'avais pas avec moi ma batterie de réserve. Mea maxima culpa.


ça fait plus court
c'est plus facile par le fait...

Yesterday Paris in May
in May but not as in 68 (song of Claude Nougaro)
by 68 I was 22
few pictures, I forgot the replacement battery

Ayer París en mayo
en mayo, pero no como en el 68 (canción de Claude Nougaro)
en un 68 tenía 22 años
algunas fotos, se me olvidó la batería de repuesto

Edit :
une petite remarque judicieuse qui, si je ne la note pas quelque part finira oubliée. 
Ce serait malheureux.
Actuellement, mon pays, la Belgique traverse des moments difficiles et comme quelqu'un qui sent qu'il perd pied, s'agite afin d'essayer de garder une narine hors de l'eau.
Le dernier recours dans ce cas reste l'armée. Une armée exsangue, une armée vidée, mais à qui on demande tout : sauver le monde de la misère, assurer la sécurité publique et même maintenant garder les prisons en leur assurant le confort auquel elles ont droit, important.
Vaste programme.
Mon épouse qui se tient au courant, alors que moi je me borne à ronchonner, m'a fait part de sa réflexion ce matin pardessus ma tasse de café :
 - Et si on remplaçait les ministres par des colonels ?


a little judicious remark, if I don't note that somewhere will eventually forgotten.
That would be unfortunate.
Currently, my country, Belgium is going through difficult times and as someone who feels he is sinking, agitats in an attempt to keep a nostril above water level.
The last resort in this case remains the army. A bloodless army, an empty army, but who is asked all: save the world from poverty, ensure public safety and even now guard prisons by ensuring the comfort they deserve,  point very important.
Vast programe.
My wife, who stays abreast, while I confine myself to grumbling, told me of his reflection this morning above my coffee cup:
 - And if we replace the ministers by colonels ?

un poco de observación juiciosa, si no observo que en algún lugar olvidado con el tiempo.
Eso sería desafortunado.
En la actualidad, mi país, Bélgica está pasando por tiempos difíciles y como alguien que siente que se hunde, agitats en un intento de mantener una ventana de la nariz sobre el nivel del agua.
El último recurso en este caso siendo el ejército. Un ejército sin derramamiento de sangre, un ejército vacío, pero que se le pide todo: guardar el mundo de la pobreza, garantizar la seguridad pública y hasta ahora guardar a las prisiones, garantizando la comodidad que se merecen, punto muy importante.
programe vasta.
Mi mujer, que se mantiene al día, mientras me limito a quejas, me dijo de su reflexión esta mañana por encima de mi taza de café:
  - Y si sustituimos los ministros por los coroneles? 

dimanche 1 mai 2016

Debout les damnés de la terre !

pour une pièce qui se libère un premier mai, je ne pouvais pas moins. 
Son histoire court sur les deux dernières pages publiées (hier et il y a cinq jours)

juste encore une dernière photo de la base de la pièce.
En l'examinant, j'ai eu un peu peur rétrospectivement.