lundi 6 mai 2024

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l'an dernier, le 18 mai, sur ce blog je parlais de notre rencontre avec le moyen-duc.
C'était exactement le 9 mai que Sabine remarquait sa présence, dans les jours qui ont suivi, nous avions fait connaissance avec quatre jeunes hiboux en apprentissage.
Nous avons quelques fois évoqué cette histoire, nous demandant où était partis ces hiboux, allions nous avoir la possibilité de revivre ces moments ?

Et bien, cette année, c'est aujourd'hui 6 mai que nous avons pu revoir un hibou, ce hibou ? perché sur le même arbre que l'année passée
Au cours de l'hiver un passage au grenier m'avait fait soupçonner la présence d'un prédateur de cet ordre et je m'étais posé la question : est-ce ceux de l'an dernier ? Les parents bien sûr, car les moutards ont certainement été priés d'aller faire leur vie ailleurs...  

Ceci mis à part, il y a encore d'autres choses à dire :
Courant avril j'écrivais : c'est le printemps
Je n'aurais pas du me réjouir si tôt, bien des choses ont changé. Ou plutôt, n'ont pas changé...
Ce mois d'avril s'est révélé froid et pluvieux. Les très rares moments plus ou moins secs ont seulement permis d'un peu dégager les cheminements, de faire disparaître les ronces qui sans surprise refont surface (et il y en aura encore beaucoup j'en suis certain) et de remplacer les petits charmes qui n'avaient pas repris, pas de souci pour l'arrosage... 

Le wagon torpille que j'ai déjà mentionné a été finalisé par Jean Marie et est en ma possession, je n'ai plus qu'à le détailler.
Plus qu'à, cela veut dire avoir des chances de louper ou de mal choisir une option...
Comme je me sens plus à l'aise si ce que je travaille peut subir des dommages avec l'assurance de son remplacement, j'ai très vite mis en chantier l'éventuel remplacement.
 - Conditionnement du bloc abris/cuve afin d'en prendre l'empreinte
Empreinte et coulée résine (avec ancien bogie pour ne pas gaspiller résine)
Coulée de trois spécimens (on n'est jamais trop prudent).

Sur un exemplaire, élargissement à 0.8 mm des trous du bas de la grande cabine
essai de reproduction des barrettes alignées à la jonction coffres/toiture.
Là, j'ai gambergé pas mal, j'avais imaginé former des cavaliers en fil 0.3. Je n'y arrivais pas bien et la manipulation de ces petits U de 2 mm avec moins de 1 mm pour les "pattes" s'avérait hors de ma portée.
J'ai choisi de représenter ça par des petits segments de 2 mm en plasticarte.
Pour la fixation du bloc cuves/abris, j'ai une idée, mais la tête de vis 1 mm sera visible au bas de l'abri.

Au vu de la photo qui précède, je pense que ça fait pas mal lourd.
Alors... on va essayer de les former un par un. J'avais déjà essayé, sur le dos d'une lame de scie sauteuse j'avais enroulé le fil 0.3 en essayant de former déjà les angles requis. J'avais essayé de couper au long de l'enroulement ainsi formé afin d'individualiser chaque cavalier...
Je m'étais retrouvé en présence d'un fouillis et là dedans vas trouver moyen de couper des bouts de fil 0.3 qui s'enchevêtrent vicieusement... Et si tu arrives à en coincer un, c'est toute une histoire de le saisir avec de fines pincettes.
Et quand tu l'as saisi et que tu le portes à l'endroit où tu prétendras le coller plus tard pour voir si ça va... tchic, ton minuscule captif s'est fait la malle et vas le retrouver maintenant car il peut avoir sauté loin le bougre !
Ouais... on a compris je pense, mais je vais réessayer, y a pas de raison de ne pas y arriver.
Petite idée : Ces "charnières" ainsi que JM les nomme, donnent l'impression d'être plutôt courbes (concave vers l'intérieur) je vais essayer de les faire per boucles sur clou dia 1,8 mm. Sectionner ces boucles et les disposer en place des brins plastique…
On, verra.
Mais au travers de ces essais, j'ai découvert ce qui se cachait sous ces fameux capots avec "charnières".
C'était clairement visible sur une photo envoyée par Didier, mais je ne l'avais pas examinée avec assez de soin