mercredi 27 janvier 2021

Chaudronnerie, première partie.

Chaudronnerie ou quelque chose qui y ressemble.
Au tout début de l'aventure Vireux, j'avais fait une petite tentative de construire une poche d'aciérie.
Est ce que je pressentais que je pousserais la filière à ce stade ? Je ne sais pas... mais si je ne le pressentais pas j'y pensais certainement.
La tentative n'était pas très convaincante mais elle a débouché sur la fabrication des cuves à laitier qui me donneront toute satisfaction si j'arrive à améliorer leur roulement.
De plus en plus certain que, finalement j'allais représenter l'aciérie, j'ai acheté deux exemplaires des poches que Minitrix avait produites lors de la sortie de la série "vom Erz zum Stahl" Ces poches ne ressemblent pas beaucoup à celles qu'on trouve sur les photographies de la sidérurgie belge ou française, mais c'est tout ce qui existe...
de ce fait, je repensais sérieusement à une fabrication...
Et bonheur, sur ebay j'ai trouvé un lot de quatre châssis dont trois de poches d'aciérie, châssis soldés parce que  les poches manquaient... tout juste ce que j'espérais car la construction des petits bogies avec entraxe raccourci posait problème, et les roues plus petites je ne voyais pas bien où les trouver (il y a encore de la recherche à effectuer)
En plus, il faut noter que les poches d'origine, perchées sur ces châssis entrent légèrement en conflit avec les goulottes de coulée de la halle du haut-fourneau.
Alors, c'est parti je vais dans un premier temps pouvoir me construire trois poches plus en rapport avec  notre sidérurgie.
Je vais m'inspirer, je dis bien m'inspirer de deux types de poche : le premier visible sur une photo de Jacques Quoitin
et l'autre est une réalisation en H0 de Floris Dilz selon un modèle qui "traînait" dans les friches de Seraing

La première chose à faire c'est produire un corps de poche qui donne visuellement satisfaction
 On notera que les appuis sur les quels posent les poches ont été abaissés, ce qui nécessite un charcutage du châssis métallique Minitrix
Les accessoires d'accrochage par le pont ont été "extraits" de la poche Minitrix
On reparlera à une autre occasion des cornues de convertisseur, c'est là qu'on versera la fonte transportée par les poches en construction.
Pour revenir sur ces poches, après pose des crochets de bascule et installation de rambardes (on les remarque sur une des photos dont je me suis inspiré)
une remise en peinture et un petit sâlissage, elles ont un autre aspect
ne reste plus qu'à replacer les bogies un peu relookés, numéroter ces wagons-poches et essayer de tirer une photographie d'ambiance...


Enkele uitleg over de transformatie van de Minitrix-gietpannen tot een lokaal model voor mijn N-schaal staalfabriek

Some explanation about the transformation of the Minitrix ladles into a local model for my N-scale steel mill

Einige Erklärungen zur Umwandlung der Minitrix-Pfannen in ein lokales Modell für mein Stahlwerk im N-Maßstab

Algunas explicaciones sobre la transformación de las cucharas de colada  Minitrix en un modelo local 
para mi planta siderúrgica de escala N

vendredi 8 janvier 2021

Dans le rétroviseur...

La bonne volonté était présente, la flemme la trahissait... on comprendra en poursuivant que Capoue était plus présente qu'une volonté stakhanoviste. Mais, entrons dans le vif du sujet. On ne peut mieux dire

c'est de l'araignée, une pièce prise dans le train arrière. Elle n'est pas bien grande, richement 
aponévrotique, ce qui, conjointement au fait qu'elle est très goûteuse, la place parmi les morceaux que le boucher se réserve.
La voilà une fois soigneusement disséquée, ce qui reste n'est pas du tendon mais du tissu graisseux
sautée au bon beurre dans une poêle en fer
accompagnée de cornes-de-gattes
et d'une salade "plus-frais -que-ça-tu-meurs"
tu succombes à la bonne chère (et tu l'écris comme tu veux on reste dans le péché)

et ce qui suit est vaguement dans un ordre chronologique on va essayer de se souvenir :
Pas dur pour les merguez, juste à noter que le poivron sauté avec elle prend un goût délicieux,
à s'en souvenir
 
ceci est plus complexe, le chou entre en scène, la saucisse fumée est de Cailteux, un charcutier 
d'Hargnies et cela ne se remarque pas mais les feuilles de chou sont farcies on reviendra sur ce plat je 
pense

Ha... ici on se rapproche des fêtes... ce sont des Saint-Jacques toutes fraîches du matin, le gars remonte
de Boyardville où elles sont pêchées. Tendres, goûteuses... un délice

et saumon béarnaise avec du cresson, c'était aussi pour essayer les spaghetti-courgette

ici, je ne sais plus bien...
Mais si... c'était le jour de Noël, il y a de l'escalope de foie gras de canard qui voisine evec du pain trempé dans la graisse que ça produit. La pomme de terre est une corne comme il se doit (c'aurait pu être une plate de "Florenville" elles sont bonnes aussi et comme les cornes on n'en aura bientôt plus :-(
à l'extrême droite, ce n'est pas un champignon bizarre, Il s'agit de chips de carotte avec une très fine tranche de panais. 
Hé oui, c'était Noël... ne pas oublier


et un tournedos Rossini pas habituel, y a bien le foie-gras, on avait des truffes et les petits pois sont du 
jardin (congelés bien entendu)

le retour du chou et je ne sais pas pour quelle raison je n'ai pas de feuilles farcies sur mon assiette... 
faudra élucider...

la neige est un peu présente tout de même, ça fait office de sorbet

tout simple : omelette aux truffes avec guanciale et poireaux

soupe de poissons avec croûtons et rouille (à peu de chose près il n'y en avait plus pour la photo)

Mais ceci fait déjà partie de l'année 2021 et cela me rappelle de présenter nos vœux pour cette nouvelle 
année, qu'elle soit meilleure que celle que nous avons quitté. On verra.
 
Hier, je commençais cette intervention avec un extrait de la vidéo qui montre Sabine occupée avec la dénervation d'une araignée de bœuf, j'avais été rappelé à coucher sur le blog les divers hauts moments par les quels nous essayons d'oublier que les lieux de grande dangerosité que sont les restaurants sont interdits de fréquentation, j'avais donc été rappelé par le fait que ce midi c'était seconde édition...
Il n'y a pas de photo cette fois, mais cette simple araignée-pommes de terre-salade reste un haut lieu de la gastronomie. C'est tout simple pourtant, ce qui est vraiment important, c'est le soin apporté à la suppression du tissu tendineux. A cette condition, c'est un régal, l'araignée de porc n'est pas si difficile, un nettoyage moins perfectionniste passe, le tendon de porc serait moins résistant que celui de bœuf ?
C'était en vérité la troisième fois que je m'y frottais, la première ce fut rue des marronniers pas loin de la place Belcour au bouchon des Carnivores : moins probant, c'était beaucoup plus sommairement dénervé et ça compte beaucoup. Maintenant, je suis converti.